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MAROC: le Ministre de l'industrie défend son bilan

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  • MAROC: le Ministre de l'industrie défend son bilan

    400.000 emplois engagés, sans donner le détail
    17,3 milliards de DH déjà signés, sur les 21 prévus à l’horizon 2020

    Et si Elalamy était en train de gagner son pari? Lors d’un ftour-débat, organisé par le RNI mercredi 29 juin, il a été prolixe en chiffres, indiquant qu’il est en avance par rapport aux objectifs du plan d’accélération industrielle. «En regardant dans le rétroviseur, nous avons créé 75.000 emplois dans l’industrie au cours des dix dernières années. Sur un potentiel de 500.000 emplois, nous en avons déjà engagé plus de 400.000 grâce aux écosystèmes». Les investissements réalisés avec les différentes fédérations sectorielles et qui s’élèvent déjà, selon le ministre de l’Industrie, à plus de 17,3 milliards de DH sur les 21 milliards programmés, ont déjà permis de créer 150.000 postes de travail. La question reste maintenant de savoir comment l’on a réglé la rareté des profils qualifiés.

    Outre les emplois promis, qui semblaient au départ hors de portée, le ministre était souvent raillé sur l’absence de moyens financiers. Il a finalement obtenu le fonds de développement industriel, doté dès le départ de 3 milliards de DH et qui devrait totaliser 21 milliards en 2020.
    « Aujourd’hui, le moteur de l’industrie au Maroc fonctionne et je défie quiconque de nous prouver que ce moteur ne marche pas!», a-t-il lancé. Une pierre dans le jardin du HCP, dont les enquêtes révèlent le recul de l’emploi dans l’industrie.
    En se fixant comme objectif la création d’un demi-million d’emplois, le ministre tablait sur le changement du modèle économique chinois. Il est longuement revenu sur les opportunités ouvertes par la hausse du coût du travail dans «l’usine du monde». «La Chine a décidé de doubler sa classe moyenne et de créer une demande intérieure forte. Cela nous a été confirmé par le président chinois lors de la visite royale. Cette décision a fait passer le salaire minimum de 100 dollars il y a cinq ans à 500-700 dollars», a-t-il rappelé. A terme, il bondira à environ 1.500 dollars. Ce qui se traduira par une perte de 85 millions d’emplois à cause d’une «perte de compétitivité pilotée». Ces postes iront forcément dans d’autres régions où les facteurs de production sont plus compétitifs. Les États-Unis ont déjà commencé à profiter de ces délocalisations. Le Maroc ne doit pas laisser passer l’occasion d’attirer une part de cette manne. L’une des premières opportunités qui s’offrent au Maroc dans une échéance plus ou moins brève concerne le japonais Sumitomo. «L’entreprise possède une quarantaine d’usines en Chine. Elle souhaite en délocaliser 22 au Maroc», révèle le ministre. Le gouvernement devrait préparer le terrain en mettant en œuvre toutes les conditions nécessaires pour favoriser ces implantations. Sur ce registre, le ministre a annoncé que des conventions d’investissement seront bientôt signées. Mais il en garde certainement la primeur pour les prochaines Assises de l’industrie, dont la date n’a toujours pas été fixée.


    l'économiste

  • #2
    En regardant dans le rétroviseur, nous avons créé 75.000 emplois dans l’industrie au cours des dix dernières années.
    En voilà un qui n'a pas froid aux yeux. Gallek il est en avance sur ses objectifs

    Commentaire


    • #3
      Elle souhaite en délocaliser 22 au Maroc», révèle le ministre.
      Le japonais Sumitomo est le bienvenu.

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