Depuis deux mois, le gouvernement du président modéré Hassan Rohani est confronté aux critiques après la publication de fiches de salaires exorbitants qui l'ont finalement poussé à limoger plusieurs présidents de banques d'Etat et de la Caisse du développement du pays.
Finalement, après plusieurs semaines de pression, le patron de la Caisse du développement national, le réformateur Seyed Safdar Hosseini, qui avait été nommé par le président Rohani, et tous ses collaborateurs ont été contraints à la démission. Jeudi déjà, les PDG de quatre banques d'Etat avaient été limogés.
Les réseaux sociaux publient depuis deux mois des fiches de salaires exorbitants dont les montants dépassent jusqu'à 100 fois le salaire de base d'un fonctionnaire qui est d'à peine 400 dollars.
Ces fiches de salaires ont provoqué la colère de nombreux Iraniens alors que l'économie ne démarre toujours pas malgré l'accord nucléaire.
Après plusieurs semaines d'attentisme, le gouvernement a multiplié les mesures pour tenter de désamorcer le scandale qui est largement exploité par les conservateurs. A moins d'un an de la présidentielle, l'affaire fragilise le président Rohani qui doit se représenter pour un second mandat.
Selon un responsable réformateur, les adversaires du gouvernement ont mis la main sur 3 000 fiches de paie de hauts responsables qu'ils vont publier au cours des prochains mois pour affaiblir le président Rohani.
RFI
Finalement, après plusieurs semaines de pression, le patron de la Caisse du développement national, le réformateur Seyed Safdar Hosseini, qui avait été nommé par le président Rohani, et tous ses collaborateurs ont été contraints à la démission. Jeudi déjà, les PDG de quatre banques d'Etat avaient été limogés.
Les réseaux sociaux publient depuis deux mois des fiches de salaires exorbitants dont les montants dépassent jusqu'à 100 fois le salaire de base d'un fonctionnaire qui est d'à peine 400 dollars.
Ces fiches de salaires ont provoqué la colère de nombreux Iraniens alors que l'économie ne démarre toujours pas malgré l'accord nucléaire.
Après plusieurs semaines d'attentisme, le gouvernement a multiplié les mesures pour tenter de désamorcer le scandale qui est largement exploité par les conservateurs. A moins d'un an de la présidentielle, l'affaire fragilise le président Rohani qui doit se représenter pour un second mandat.
Selon un responsable réformateur, les adversaires du gouvernement ont mis la main sur 3 000 fiches de paie de hauts responsables qu'ils vont publier au cours des prochains mois pour affaiblir le président Rohani.
RFI
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