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Comme chaque année à la même époque, l’activité politique enregistre une baisse sensible. Cette situation ne semble cependant pas concerner Chakib Khelil qui poursuit son chemin dans un but de plus en plus évident…
Son récent passage dans la wilaya de Batna est édifiant. Invité à une conférence-débat autour de la situation économique que traverse le pays, Chakib Khelil a révélé à l’assistance le processus à suivre pour dépasser la crise. Les idées émises ressemblent étrangement à un programme élaboré en bonne et due forme et qui n’attend, en fait, que le moment opportun pour être appliqué.
Face aux experts en économie, aux journalistes, hommes d’affaires et représentants de la société civile invités pour la circonstance, l’ancien ministre de l’Energie révèle 16 propositions qui permettront, selon lui, à l’économie algérienne de sortir de l’impasse dans laquelle elle se trouve.
Il s’avère que ces propositions dépassent largement le cadre économique. Tous les aspects sont évoqués, à la manière d’un candidat qui expose son programme pour parvenir à un poste de haute importance. Ainsi, il évoque la nécessité de s’attacher à l’identité nationale historique et religieuse, celle d’aller vers la création de 400 000 postes d’emploi annuellement, la volonté de préserver la sécurité et la paix sociale en prenant en charge les couches défa0La liste est longue, diversifiée et n’omet aucun secteur. A qui le conférencier adresse-t-il son message ? Aux autorités ? Ces dernières n’ont pas été évoquées une seule fois durant toutes les longues heures qu’a duré le débat.
Chakib Khelil en campagne ? Sa «sortie» publique n’étonne pas. Au contraire, elle semble conforter les différentes thèses qui circulent depuis un certain temps sur ses intentions d’accéder à de très hautes fonctions dans le pays.
Certains médias locaux et étrangers ont annoncé que l’ancien ministre avait sollicité l’aide de certaines figures de la révolution algérienne sans que l’information soit démentie. Tout ceci donne, en tous les cas, davantage de crédit aux propos du secrétaire général du FLN, réputé pour être l’homme qui annonce tout. Dans une interview, Ammar Saâdani a clairement expliqué que le Président Bouteflika avait l’intention d’octroyer à Chakib Khelil un poste officiel et que celui-ci avait «le droit de renouer avec la gestion en tant que cadre et ce, quel que soit ce poste que va lui accorder le président de la République».
Jusqu’ici, les informations annoncées par Ammar Saâdani se sont toujours vérifiées sur le terrain. C’est même lui qui semble avoir été officiellement chargé de préparer le retour de l’ancien ministre de l’Energie et de mener l’opération de réhabilitation qui a précédé son arrivée en Algérie.
De son côté, Chakib Khelil semble avoir décidé de prendre ses distances vis-à-vis des responsables des principales formations politiques, affirmant qu’il n’avait besoin ni «du FLN ni du RND» pour mener sa mission comme il l’entend. Une mission qui l’a d’abord mené à rechercher la «baraka» à travers de nombreuses zaouïas du pays avant de passer à une étape supérieure en animant des conférences-débats où il expose son programme pour l’Algérie de demain…
Abla Chérif - Alger (Le Soir)
Son récent passage dans la wilaya de Batna est édifiant. Invité à une conférence-débat autour de la situation économique que traverse le pays, Chakib Khelil a révélé à l’assistance le processus à suivre pour dépasser la crise. Les idées émises ressemblent étrangement à un programme élaboré en bonne et due forme et qui n’attend, en fait, que le moment opportun pour être appliqué.
Face aux experts en économie, aux journalistes, hommes d’affaires et représentants de la société civile invités pour la circonstance, l’ancien ministre de l’Energie révèle 16 propositions qui permettront, selon lui, à l’économie algérienne de sortir de l’impasse dans laquelle elle se trouve.
Il s’avère que ces propositions dépassent largement le cadre économique. Tous les aspects sont évoqués, à la manière d’un candidat qui expose son programme pour parvenir à un poste de haute importance. Ainsi, il évoque la nécessité de s’attacher à l’identité nationale historique et religieuse, celle d’aller vers la création de 400 000 postes d’emploi annuellement, la volonté de préserver la sécurité et la paix sociale en prenant en charge les couches défa0La liste est longue, diversifiée et n’omet aucun secteur. A qui le conférencier adresse-t-il son message ? Aux autorités ? Ces dernières n’ont pas été évoquées une seule fois durant toutes les longues heures qu’a duré le débat.
Chakib Khelil en campagne ? Sa «sortie» publique n’étonne pas. Au contraire, elle semble conforter les différentes thèses qui circulent depuis un certain temps sur ses intentions d’accéder à de très hautes fonctions dans le pays.
Certains médias locaux et étrangers ont annoncé que l’ancien ministre avait sollicité l’aide de certaines figures de la révolution algérienne sans que l’information soit démentie. Tout ceci donne, en tous les cas, davantage de crédit aux propos du secrétaire général du FLN, réputé pour être l’homme qui annonce tout. Dans une interview, Ammar Saâdani a clairement expliqué que le Président Bouteflika avait l’intention d’octroyer à Chakib Khelil un poste officiel et que celui-ci avait «le droit de renouer avec la gestion en tant que cadre et ce, quel que soit ce poste que va lui accorder le président de la République».
Jusqu’ici, les informations annoncées par Ammar Saâdani se sont toujours vérifiées sur le terrain. C’est même lui qui semble avoir été officiellement chargé de préparer le retour de l’ancien ministre de l’Energie et de mener l’opération de réhabilitation qui a précédé son arrivée en Algérie.
De son côté, Chakib Khelil semble avoir décidé de prendre ses distances vis-à-vis des responsables des principales formations politiques, affirmant qu’il n’avait besoin ni «du FLN ni du RND» pour mener sa mission comme il l’entend. Une mission qui l’a d’abord mené à rechercher la «baraka» à travers de nombreuses zaouïas du pays avant de passer à une étape supérieure en animant des conférences-débats où il expose son programme pour l’Algérie de demain…
Abla Chérif - Alger (Le Soir)
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