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Le corse langue co-officielle? Pour Valls, c’est un « non » ferme

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  • Le corse langue co-officielle? Pour Valls, c’est un « non » ferme

    En visite en Corse, le premier ministre Manuel Valls a de nouveau rejeté les demandes des nationalistes de donner au corse le statut de langue « co-officielle » avec le français.
    Lors de sa visite à l’Ile de Beauté lundi, Manuel Valls a refusé de se plier aux demandes faites par les nationalistes, qui ont récemment remporté une victoire aussi historique qu’inattendue lors des élections régionales en Corse.
    « La République a une seule langue officielle, le français, car elle est pratiquée par tous. Nous ne reviendrons pas, bien sûr, sur ce principe », a déclaré le premier ministre français dans un discours devant l’Assemblée de Corse.
    Il a également refusé de créer un statut de « résident » pour les locaux sur l’île et d’accorder l' »amnistie » aux « prisonniers politiques ».
    « Il y a des lignes rouges, vous le savez. L’affirmation de l’identité corse ne passera pas par l’exclusion, la co-officialité de la langue ou le statut de résident », a-t-il déclaré, réitérant son refus.
    En dépit de son intransigeance sur des demandes clés, M.Valls a annoncé des mesures de conciliation, y compris la création d’une nouvelle agrégation de « langue et culture corses », et celle d’une vingtaine de postes dans l’académie, réaffirmant l’objectif d’une filière bilingue dans chaque établissement scolaire.
    Les mouvements nationalistes et indépendantistes, de plus en plus puissants en Corse, sont opposés à la domination culturelle et politique de la France sur l’île.
    Tandis que les nationalistes cherchent à affirmer la culture et la langue corses, un groupe séparatiste, plus petit et plus radical, désire pour sa part une totale indépendance face à Paris et a déjà démontré qu’il était prêt à se battre pour l’obtenir.
    En mai, un groupe séparatiste Corse a déclaré qu’il mettrait fin aux « opérations militaires », deux ans après que le principal mouvement activiste a déposé les armes.
    Historiquement, la France a adopté une position inflexible sur les langues régionales comme le breton, l’alsacien et le corse, parlées par plus de deux millions de personnes.
    Le gouvernement a signé la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires en 1999, mais celle-ci n’a jamais été ratifiée.
    une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

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