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03 JUIL. 2016
Le producteur de tomate industrielle perçoit 16 000 DA/hectare
A quelques jours du lancement de la campagne de récolte, la tomate industrielle s’apprête à battre un nouveau record après celui de l’an dernier lorsque la production a dépassé la barre des 12 millions de quintaux.
Selon des prévisions établies par la chambre nationale d’agriculture (CNA), la saison 2015-2016 s’annonce prometteuse, compte tenu du renforcement des dispositifs phytosanitaires de lutte contre les maladies et autres parasites le long de l’itinéraire cultural, cependant, les cultures n’ont pas été affectées par les conditions climatiques difficiles de cette année, contrairement aux céréales et autres.
En revanche, c’est en aval que la filière tomate industrielle semble manquer de sérénité. En effet, de multiples échos parviennent de plus en plus des régions de production et font état de conflits entre producteurs et transformateurs en raison de mésententes profondes qui les divisent quant au déroulement de la collecte.
Selon des membres de la CNA, des dizaines de producteurs de tomate industrielle des wilayas d’El Tarf, Annaba, Guelma et Skikda dénoncent l’attitude des responsables des unités de transformation qui refusent de réceptionner les premières récoltes qui ont été réalisées prématurément. En conséquence, compte tenu de la hausse des températures enregistrées ces derniers jours, cette production risque l’avarie et engendrer des pertes colossales aux agriculteurs. Se retrouvant avec des milliers de quintaux de tomates récoltés mais en attente de transformation, ces producteurs dénoncent une volonté des transformateurs à saboter la production locale et favoriser l’importation de triple concentré de Chine ou de Turquie.
Les transformateurs, de leur côté, accusent ces agriculteurs d’avoir entamé la campagne de récolte avant l’heure alors que les unités de transformation ne sont pas encore remise en marche, d’où l’impossibilité de réceptionner cette récolte avant quelques jours au moins.
A présent, a-t-on également fait savoir, l’ONILEV (Office interprofessionnel des légumes et viandes) tente un arbitrage entre les deux parties pour trouver une solution idoine et éviter le pourrissement de milliers de quintaux de tomate industrielle.
A l’instar des autres produits stratégiques comme le lait et les céréales, la tomate industrielle bénéficie d’un barème de subvention important. La prime dédiée à l’agriculteur producteur de tomate industrielle est à hauteur de 16 000 DA/hectare cultivé et de 4 DA supplémentaires sur chaque kilogramme livré aux unités de transformation. A ces subventions s’ajoutent également d’autres aides destinées aux collecteurs et aux transformateurs dans le but d’encourager la production locale et éradiquer l’importation de triple concentré qui coûte à l’Etat une moyenne de 200 millions DA/an.
Mourad Allal
Le producteur de tomate industrielle perçoit 16 000 DA/hectare
A quelques jours du lancement de la campagne de récolte, la tomate industrielle s’apprête à battre un nouveau record après celui de l’an dernier lorsque la production a dépassé la barre des 12 millions de quintaux.
Selon des prévisions établies par la chambre nationale d’agriculture (CNA), la saison 2015-2016 s’annonce prometteuse, compte tenu du renforcement des dispositifs phytosanitaires de lutte contre les maladies et autres parasites le long de l’itinéraire cultural, cependant, les cultures n’ont pas été affectées par les conditions climatiques difficiles de cette année, contrairement aux céréales et autres.
En revanche, c’est en aval que la filière tomate industrielle semble manquer de sérénité. En effet, de multiples échos parviennent de plus en plus des régions de production et font état de conflits entre producteurs et transformateurs en raison de mésententes profondes qui les divisent quant au déroulement de la collecte.
Selon des membres de la CNA, des dizaines de producteurs de tomate industrielle des wilayas d’El Tarf, Annaba, Guelma et Skikda dénoncent l’attitude des responsables des unités de transformation qui refusent de réceptionner les premières récoltes qui ont été réalisées prématurément. En conséquence, compte tenu de la hausse des températures enregistrées ces derniers jours, cette production risque l’avarie et engendrer des pertes colossales aux agriculteurs. Se retrouvant avec des milliers de quintaux de tomates récoltés mais en attente de transformation, ces producteurs dénoncent une volonté des transformateurs à saboter la production locale et favoriser l’importation de triple concentré de Chine ou de Turquie.
Les transformateurs, de leur côté, accusent ces agriculteurs d’avoir entamé la campagne de récolte avant l’heure alors que les unités de transformation ne sont pas encore remise en marche, d’où l’impossibilité de réceptionner cette récolte avant quelques jours au moins.
A présent, a-t-on également fait savoir, l’ONILEV (Office interprofessionnel des légumes et viandes) tente un arbitrage entre les deux parties pour trouver une solution idoine et éviter le pourrissement de milliers de quintaux de tomate industrielle.
A l’instar des autres produits stratégiques comme le lait et les céréales, la tomate industrielle bénéficie d’un barème de subvention important. La prime dédiée à l’agriculteur producteur de tomate industrielle est à hauteur de 16 000 DA/hectare cultivé et de 4 DA supplémentaires sur chaque kilogramme livré aux unités de transformation. A ces subventions s’ajoutent également d’autres aides destinées aux collecteurs et aux transformateurs dans le but d’encourager la production locale et éradiquer l’importation de triple concentré qui coûte à l’Etat une moyenne de 200 millions DA/an.
Mourad Allal
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