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MAROC: Oriental: Production record de sucre

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  • MAROC: Oriental: Production record de sucre

    Plus de 15% par rapport à la précédente campagne
    Modernisation de la filière et richesse du sol, les causes

    La production du sucre granulé surfe sur des indicateurs encourageants au niveau de l’Oriental. Elle devrait augmenter de 15% par rapport à la précédente campagne. Une saison 2015 qui a atteint 50.000 tonnes (+18% qu’en 2014). Idem pour la culture de la betterave qui devrait pulvériser la barre des 380.000 tonnes cultivées en 2015. Ces résultats record sont le fruit d’une approche innovante qui allie mécanisation totale de la chaîne de production au respect des exigences écologiques. Au fait, le périmètre de la Moulouya, avec ses 6.000 hectares dédiés à la culture betteravière, est le seul périmètre irrigué, sur le plan national, à avoir mécanisé sa culture à 100% avec recours à l’unique semence en monogerme.

    La betterave est commercialisée sur la base du taux de richesse en constituants naturels. Un atout compétitif dont disposent les plaines de Triffa, Zebra, Bouareg et Garet, riches en éléments nutritifs, favorables à la culture betteravière. «La filière compte plus de 1.500 agriculteurs regroupés en deux associations mères, l’une sur la rive droite et l’autre sur la rive gauche de la Moulouya, et qui sont tous engagés dans la nouvelle approche du ministère de l’Agriculture pour moderniser cette culture et accompagner l’unité de production de la région», souligne Hamid Chebabi, directeur régional de l'ONCA à Oujda.
    La Sucrafor (filiale de Cosumar) pilote toutes ces opérations et se veut une usine citoyenne qui s'inscrit dans une démarche de développement durable respectueuse de l’environnement. La mécanisation de la récolte de la betterave offre un apport important de matières organiques au sol (sur un hectare planté, plus de 30 tonnes de feuilles sont réintégrées dans le terrain). En parallèle le taux d’émission du gaz CO2 liée au transport est réduit de 4.000 tonnes/an avec économie de 150.000 litres de gasoil par an via le recours à des camions semi-remorques (44 tonnes) et des camions caissons de grande capacité (28 tonnes) au lieu des camions caissons toute catégorie de tonnage, est-il précisé auprès de cette usine.
    L’utilisation de ce type de camions a permis de réduire de 30% le nombre de trajets nécessaires au transport des betteraves. Un choix qui contribue à la conservation de la qualité de la betterave, la régularisation des livraisons avec meilleurs rendements et performances. L’opération d’arrachage et de livraison qui durait une trentaine d’heures est passée à moins de 6 heures.



    Repères

    • La Sucrafor, sucrerie raffinerie de l’Oriental, fait partie des filières du groupe Cosumar.
    • Elle est spécialisée dans l’extraction du sucre blanc granulé et s’étale sur une superficie de 26 hectares à Zaio.
    • Regroupe 1.500 agriculteurs.
    • Exploite 6.000 hectares.
    • Produit 50.000 tonnes de sucre en 2015 (60% de la demande régionale).
    • Fait travailler 70 ouvriers permanents,et 20 à 180 intérimaires selon la saison.
    • Taux de satisfaction des agriculteurs à 76%.

    leconomiste

  • #2
    la production de sucre bat tous les records
    la campagne agricole n’aura pas été si médiocre. En effet, la production sucrière devrait progresser de 15% par rapport à la précédente campagne. Cette progression trouve son explication, notamment, dans la modernisation de la filière et la richesse du sol.

    2016 promet d’être une année record pour la production du sucre granulé dans l’oriental. Dans son édition du mercredi 29 juin, l’economiste nous apprend que la récolte devrait augmenter de 15%. La saison passée, elle avait atteint 50.000 tonnes (18 % de plus qu’en 2014). Même constat pour la culture de la betterave qui devrait «dépasser la barre des 380.000 tonnes cultivées en 2015». Selon le journal, «ces résultats sont le fruit d’une approche innovante qui allie mécanisation totale de la chaîne de production au respect des exigences écologiques».

    De plus, la betterave est commercialisée sur la base du taux de richesse en constituants naturels. Cela constitue un atout compétitif dont disposent les plaines de triffa, zebra, bouareg et garet, riches en éléments nutritifs favorables à la culture betteravière. La filière regroupe, selon hamid chebabi, directeur régional de l'onca à oujda, plus de 1.500 agriculteurs tous engagés dans la nouvelle approche du ministère de l’agriculture pour moderniser cette culture et accompagner l’unité de production de la région».

    Pour ce qui est de la collecte, celle-ci se fait à travers sucrafor, filiale de cosumar. La mécanisation de la récolte de la betterave offre un apport important de matières organiques au sol. Sur un hectare planté, plus de 30 tonnes de feuilles sont réintégrées dans le terrain, souligne le journal.
    Face à cela, le taux d’émission du gaz co2 liée au transport est réduit de 4.000 tonnes/an avec une économie de 150.000 litres de gasoil par an via le recours à des camions semi-remorques (44 tonnes) et des camions-caissons de grande capacité (28 tonnes). Ainsi, l’utilisation de ce type de camions a permis de réduire de 30% le nombre de trajets nécessaires au transport des betteraves. Un choix qui contribue à la conservation de la qualité de la betterave et à la régularisation des livraisons, avec de meilleurs rendements et performances. L’opération d’arrachage et de livraison, qui durait une trentaine d’heures, est passée à moins de 6 heures.
    le360

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    • #3
      BONNE NOUVELLE on se dirige vers une couverture de plus de 75% de nos besoins énormes en sucre . il y a seulement qq années on importait plus de 65% de nos besoins en sucre , c'est une des rares réussites du plan Maroc vert (si on ajoute a cela l'huile d'olive +les fruits rouges :fraises et sa famille ...)
      la compagne agricole de cette année a montré les limites du plan Maroc vert au niveau de la production céréalière ...
      le projet de transfert des eaux du Nord et du Loukouss vers Doukala et Lhaouz est plus que prioritaire mais reste a trouver les 4 milliards de dollars pour financer ce grand projet. L'accord a été signé avec les chinois mais je crains que la réalisation de ce grand projet n'est pas pour demain. Sa majesté le mkhazni numero 1 préfère d'abord finir son TGV et son projet Noor d’énergies solaires (pour dire ehho nous avons la plus grande centrale solaire au monde pffff) avec des coûts faramineux
      Dernière modification par sergio, 05 juillet 2016, 23h30.

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      • #4
        La région de l'orientale a un grand potentiel agricole il faudrait mettre en place un transfert d'eau entre barrage Al Wahda, Idriss I et le barrage Mohamed V, pour combler les besoins en eau.

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        • #5
          Je me réjouis de ce résultat exceptionnel de Sucrafor ,cette sucrerie qui était au début construite pour traiter les deux cultures la betterave et la canne à sucre ,mais après on abandonné la canne à sucre pour quantité insuffisante ,cette sucrerie était au bord de la faillite par mauvaise gestion et manque de matière première ,mais sa restructuration l'a sauvé ,aujourd'hui après sa privatisation et sa mise à niveau technique et le retour des agriculteurs avec l'appui de l'Office de mise en valeur ,qui ont vu leur rendement augmenter et le prix de la betterave revalorisé ,le programme de vulgarisation a réussi à impliquer l'ensemble des intervenants dont le bon résultat final est là ,le mérite revient à la politique de Cosumar qui s'est engagé avec l'Etat pour moderniser le secteur sucrier national pour augmenter la production du sucre en agissant sur l'amont agricole et la mise à niveau de l'outil de production

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          • #6
            Il faudra justifier ce gros investissement de transfert d'eau quand on sait que dans la region du gharb

            Sur la S.A.U. (Surface Agricole Utile) totale de 388.000 ha , 250.000 sont irrigables dont plus de 100.000 ha sont actuellement irriguées
            Ne faut il pas commencer par ce qui peut l'etre à moindre frais, la solidarité entre regions ne peut se faire au depens des agriculteurslimitrophes de la ressource

            Les lobby du souss poussent pour rendre ce projet prioritaire alors que des propriétaires de terres irrigables dans le gharb (region pauvre) attendent

            http://leconomiste.com/sites/default/files/p20_261.jpg
            Dernière modification par m.rico, 06 juillet 2016, 10h53.
            "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
            Johann Wolfgang von Goethe

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