la répression contre la liberté d'expression n'exclut personne sous le régime des frères Bouteflika. Même les députés n'y échappent pas. Après l'interdiction de prise de parole faite au député Tahar Missoum dit "spécifique" à l'Assemblée Nationale, lors des débats, il s'est passé pire pour un autre député. Il s'agit de Wahid Bouabdallah, l'ancien PDG d'Air Algérie et de l'ANEP.
Le colonel Smaïn se vante d'avoir maltraité un député
Pour avoir exprimé son opinion, dans un entretien accordé au journal électronique TSA sur nombre de questions de l'actualité algérienne, Wahid Bouabdallah a été interpellé durant le mois de Ramadhan par des policiers en civil. C'est ce qu'ont appris des membres de l'APN de la bouche d'un colonel de la Direction de la sécurité Intérieure qui se vantait d'avoir malmené leur collègue sans tenir compte de son immunité parlementaire.
Dans les locaux de la DCSI, le député Bouabdallah a passé un sale quart d'heure selon cet officier qui répond au pseudonyme de colonel Smaïn.qui n'indique pas combien de temps avait passé le député entre les griffes de ses bourreaux avant d'être relâché. D'ailleurs, le député n'a pas donné signe de vie à ce jour. Toutes nos tentatives de le joindre ont été vaines.
Selon des sources au fait de cette sinistre affaire c'est le général de corps d'armée Gaïd Salah, vice-ministre des la défense national et chef d'Etat-major de l'ANP qui avait ordonné l'arrestation du député. Pourtant, les services de sécurité ne sont plus sous le contrôle du ministère de la défense. Ils sont rattachés à la présidence de la république depuis le limogeage du général Tewfik en septembre 2015. L'ordre, normalement ne pouvait venir que de la présidence de la république
Le père de Wahid Bouabdallah a sauvé le père de Bouteflika de la mort
En l'absence du président de la république qui, comme tout le monde le sait, est dans l'incapacité totale de donner des ordres ou de diriger quoique ce soit, c'est son frère cadet SaÎd, le régent de Zéralda, qui a donné ordre à Gaïd Salah d'assumer un acte qu'il n'a pas le courage de reconnaître pour une raison toute simple. Wahid Bouabdallah est le fils de l'un des figures de proue qui a servi la révolution armée à partir du territoire marocain en commençant par envoyer ses propres fils au maquis algérien. Mais, c'est surtout lui qui a sauvé Ahmed Bouteflika d'une mort certaine lorsque les résistants marocains allaient l'exécuter pour collaboration avec l'armée coloniale française après avoir exécuté son patron Mohamed Boucif le propriétaire du bain maure où Mansouria Ghezlaoui avait travaillé après le décès de son époux. Pour cette raison, Saïd Bouteflika ne pouvait ordonner l'interpellation du député du FLN par la police politique qui est passé sous ses ordres.
Le motif de cette interpellation reste floue quand bien même ce colonel Smaïn mettait en cause la liberté de ton de Wahid Bouabdallah en laissant entendre que les propos tenus dans l'interview accordée à TSA en seraient la cause principale. Pourtant dans cet entretien le député du FLN était très indulgent envers Abdelaziz Bouteflika. A moins que ce qu'il avait dit à propose de Chakib Khelil et de Saidani n'était pas du goût de Saïd Bouteflika ?
Quoiqu'il en soit, l'interpellation d'un député qui jouit de l'immunité parlementaire augure de jours sombres pour l'Algérie qui connaît depuis la maladie du président une descente aux enfers avec l’émergence d'un despotisme jamais vu depuis l'indépendance du pays.
MONJOURNAL
Le colonel Smaïn se vante d'avoir maltraité un député
Pour avoir exprimé son opinion, dans un entretien accordé au journal électronique TSA sur nombre de questions de l'actualité algérienne, Wahid Bouabdallah a été interpellé durant le mois de Ramadhan par des policiers en civil. C'est ce qu'ont appris des membres de l'APN de la bouche d'un colonel de la Direction de la sécurité Intérieure qui se vantait d'avoir malmené leur collègue sans tenir compte de son immunité parlementaire.
Dans les locaux de la DCSI, le député Bouabdallah a passé un sale quart d'heure selon cet officier qui répond au pseudonyme de colonel Smaïn.qui n'indique pas combien de temps avait passé le député entre les griffes de ses bourreaux avant d'être relâché. D'ailleurs, le député n'a pas donné signe de vie à ce jour. Toutes nos tentatives de le joindre ont été vaines.
Selon des sources au fait de cette sinistre affaire c'est le général de corps d'armée Gaïd Salah, vice-ministre des la défense national et chef d'Etat-major de l'ANP qui avait ordonné l'arrestation du député. Pourtant, les services de sécurité ne sont plus sous le contrôle du ministère de la défense. Ils sont rattachés à la présidence de la république depuis le limogeage du général Tewfik en septembre 2015. L'ordre, normalement ne pouvait venir que de la présidence de la république
Le père de Wahid Bouabdallah a sauvé le père de Bouteflika de la mort
En l'absence du président de la république qui, comme tout le monde le sait, est dans l'incapacité totale de donner des ordres ou de diriger quoique ce soit, c'est son frère cadet SaÎd, le régent de Zéralda, qui a donné ordre à Gaïd Salah d'assumer un acte qu'il n'a pas le courage de reconnaître pour une raison toute simple. Wahid Bouabdallah est le fils de l'un des figures de proue qui a servi la révolution armée à partir du territoire marocain en commençant par envoyer ses propres fils au maquis algérien. Mais, c'est surtout lui qui a sauvé Ahmed Bouteflika d'une mort certaine lorsque les résistants marocains allaient l'exécuter pour collaboration avec l'armée coloniale française après avoir exécuté son patron Mohamed Boucif le propriétaire du bain maure où Mansouria Ghezlaoui avait travaillé après le décès de son époux. Pour cette raison, Saïd Bouteflika ne pouvait ordonner l'interpellation du député du FLN par la police politique qui est passé sous ses ordres.
Le motif de cette interpellation reste floue quand bien même ce colonel Smaïn mettait en cause la liberté de ton de Wahid Bouabdallah en laissant entendre que les propos tenus dans l'interview accordée à TSA en seraient la cause principale. Pourtant dans cet entretien le député du FLN était très indulgent envers Abdelaziz Bouteflika. A moins que ce qu'il avait dit à propose de Chakib Khelil et de Saidani n'était pas du goût de Saïd Bouteflika ?
Quoiqu'il en soit, l'interpellation d'un député qui jouit de l'immunité parlementaire augure de jours sombres pour l'Algérie qui connaît depuis la maladie du président une descente aux enfers avec l’émergence d'un despotisme jamais vu depuis l'indépendance du pays.
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