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Alger au lendemain de l’Aïd : des étals de marchés quasi vides, du pain vendu sur les trottoirs et insalubrité

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  • Alger au lendemain de l’Aïd : des étals de marchés quasi vides, du pain vendu sur les trottoirs et insalubrité

    Alger fonctionne au ralenti. Après quatre jours fériés, la capitale semble encore en fête. Les rues et les places publiques sont quasiment vides, les étals des marchés aussi. Difficile de faire ses courses et de remplir son couffin. Les fruits et légumes sont difficiles à trouver. Au marché Réda Houhou dans le centre-ville, la plupart des étals sont vides. On peut y trouver un peu de sardines, quelques fruits exotiques, de la tomate…
    Ordures, eaux usées…

    Pour remplir son couffin, il faut se déplacer dans le quartier populaire de Bab El Oued, au marché des Trois-Horloges, l’un des rares où les étals sont bien achalandés. Les marchands ont installé très tôt leurs tables, au milieu de montagnes d’ordures, de flaques d’eaux usées qui coulent un peu partout.

    Les fruits et légumes côtoient des étals de lunettes de soleil et toutes sortes de produits « made in China ». Les rues et les ruelles de ce marché en plein air sont bondées de monde depuis le début de la matinée. Parfois, il est difficile de se frayer un chemin notamment lorsque l’on doit en même temps slalomer entre le reflux des égouts, les montagnes d’ordures, les étals de commerçants, la foule compacte.

    Dans l’allée réservée aux poissonniers, l’odeur nauséabonde est plus forte et les flaques d’eaux usées beaucoup plus nombreuses. À Alger, les marchés sont sales et les Algérois y sont habitués et ne sont pas exigeants. L’essentiel est de trouver des produits à des prix abordables. Les marchands aussi ne sont choqués par l’état d’insalubrité des marchés. « Les lendemains de fêtes sont toujours difficiles. Nous n’avons pas travaillé pendant toute la durée des fêtes. Nous avons suivi le mouvement des commerçants, ici, au marché. Personne n’a bossé. Aujourd’hui, c’est la reprise. On espère que le client vienne », confie un jeune marchand de sardines.
    « À 400 dinars le kilo, ils auraient pu faire l’effort de nettoyer autour de leurs tables, on a le sentiment que la sardine a pataugé dans les égouts », intervient une femme. Cette retraitée de l’éducation nationale a préféré se déplacer à Bab El Oued pour faire ses emplettes au lieu de Meissonnier, à Alger-centre. « En fait j’ai profité de l’occasion, mon frère habite dans le quartier, je lui ai rendu visite et j’ai fait mes courses ».
    À Clauzel (Réda Houhou) ou Meissonnier, c’est devenu infernal, c’est vraiment trop cher, en plus il n’y a pas beaucoup de produits », assure-t-elle, en soulignant que le marché « Trois-Horloges est celui où il faut venir notamment parce qu’au marché de « Nelson », toujours dans le quartier de Bab el Oued, « il n’y a pas eu grand chose aujourd’hui ».

    Ça marche pour le roi de la volaille …

    Sur le trottoir en face du glacier « Miam Miam », chez la « Poule d’or», le discours est différent. Le patron de cette chaîne de boutiques dédiées à la volaille, ne veut faire que du business. « La vie est devenue trop difficile alors nous travaillons toute l’année. L’Aïd el Fitr, nous avons ouvert en début d’après-midi. Pour l’Aïd el Adha, nous allons ouvrir dès le 3éme jour. Nos clients le savent et ils viennent pour acheter ». À côté de ce commerçant chevronné, une boucherie fermée.

    Du pain à 20 DA sur le bitume

    C’est probablement l’image la plus affligeante. Du pain vendu sur les trottoirs à même le sol, entre des amas d’ordures. « Nous l’achetons parce que nous n’avons pas le choix. Mon mari est allé hier jusqu’à la pointe Pescade pour une baguette de pain à 20 dinars. Il n’y en a pas eu suffisamment. Partout c’est une longue chaîne d’attente » ; justifie Bahia, habitante du quartier Trois horloges depuis toujours. « Nous n’avons pas le choix. Les commerçants ont profité de l’Aïd pour augmenter les prix. C’était plus 200 dinars pour le poulet », affirme la mère de famille qui fait toujours ses courses aux Trois-Horloges. Un peu plus loin, dans une autre ruelle, c’est une femme qui vend des baguettes de pain à 15 DA l’unité.

    Pas de fleurs pour l’Aïd !

    Chez « Fleurs naturelles », un fleuriste installé en contrebas d’un grand escalier entre deux immeubles à Triolet, l’ambiance est figée. Les clients ne se bousculent pas. « Nous n’avons pas travaillé ces derniers jours tout simplement parce que ceux qui ont des jardins ne l’ont pas fait. Et puis, les gens n’achètent plus les fleurs comme avant. Aujourd’hui, il faudrait des mariages ou des fiançailles pour avoir des clients », dit il.

    Source: tsa-algerie

  • #2
    Alger fonctionne au ralenti. Après quatre jours fériés, la capitale semble encore en fête. Les rues et les places publiques sont quasiment vides, les étals des marchés aussi.
    oui, je pense qu'il faut un projet de loi dans ce sens car le peuple a marre de ne pas trouver ses légumes et son pain quotidien pour préparer de quoi manger aux enfants , bébés aux malades et personne âgées.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      Alger au lendemain de l’Aïd : des étals de marchés quasi vides, du pain vendu sur les trottoirs et insalubrité

      ...Photo copie des années précédentes sans plus!!!
      " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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