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ALGERIE:Le tourisme de masse absent

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  • ALGERIE:Le tourisme de masse absent

    Au-delà du contexte de crise économique et financière qui a fortement impacté le pouvoir d’achat des couches moyennes et celui des catégories les plus démunies, chaque fois que les périodes de vacances se présentent, les Algériens se demandent où aller, comment, et avec quels moyens ?

    Une question aussi anodine nous renvoie nécessairement à des réponses complexes. D’abord, de quels Algériens s’agit-il ? Les couches moyennes et celles dites “aisées”. Oui, bien sûr, mais les autres, tous les autres, ceux pour qui la question n’effleure même pas l’esprit… Ceux du Sud du pays qui n’ont jamais connu le Nord, la mer et ses plages, les montagnes de Djurdjura, ceux du Nord qui n’ont jamais connu la beauté féerique du sud de leur pays, par ce que démunis qu’ils sont, leur priorité se situe ailleurs. Non, ça n’est pas naïf, c’est vrai, nos concitoyens aspirent réellement à se reposer après une année de dur labeur. Mais que leur offre-t-on et à quel prix ? Politique de tourisme, dites-vous ? Tous, à Tunis, Ankara, Agadir, Charm el-Cheikh, Palma, Barcelone Benidorm… et je ne sais quelle autre contrée, parce que, tout simplement, ils ne trouvent rien chez eux et c’est trop cher chez eux. Pourtant, dans les années 1970, l’Algérie s’était engagée dans une politique volontariste de développement du tourisme essentiellement orienté vers la clientèle étrangère, sans complexe, y compris a travers des opérations de partenariat en relation avec Club Med mais aussi, pour le tourisme de masse, en grande partie supporté par les œuvres sociales des grandes entreprises publiques. Les sites offerts par notre pays avaient attiré des milliers de touristes étrangers. L’activité touristique avait créé beaucoup d’emplois de même que les instituts de formation de la ressource humaine permettaient d’offrir des prestations de qualité. C’était un début plein de promesses, sauf que la dynamique du secteur privé était carrément bloquée, contrairement à nos voisins de l’est et de l’ouest. C’est ainsi qu’au au fil des années, la situation s’est dégradée. Dans le même temps, l’amélioration relative du niveau de vie des Algériens a généré des besoins nouveaux en loisirs et dans le domaine touristique. Dès lors, la demande locale est allée en s’accroissant alors que l’offre nationale est restée inchangée. Hormis quelques réalisations privées, au demeurant loin d’égaler les standards internationaux, et qui sont inaccessibles pour la majorité des citoyens du fait des tarifs exorbitants pratiqués dans une situation de déficit d’accueil touristique, ceux qui ont les moyens préfèrent recourir, à prix égal ou inferieur, et avec une meilleur qualité de service, aux prestations touristiques étrangères, souvent chez nos proches voisins. L’activité touristique de par le monde, non seulement constitue un facteur d’échanges et de connaissances des cultures universelles, mais également un puisant levier de croissance économique à travers notamment l’apport en devises et la création d’emplois. Des pays comme la Tunisie, le Maroc, l’Égypte, la Turquie etc., ont bâti notamment leur économie autour de l’activité touristique pace qu’ils ont su libérer l’initiative privée. Il grand temps, au-delà des discours de conjoncture, de développer une stratégie touristique qui tienne à la fois de la diversification de nos produits et services hors hydrocarbures mais aussi d’une tarification accessible à la majorité des Algériens.

    .liberte-algerie

  • #2
    Tous, à Tunis, Ankara, Agadir, Charm el-Cheikh, Palma, Barcelone Benidorm…
    C'est une question de pouvoir d'achat doublée de démocratisation du tourisme.

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    • #3
      Ce que les algeriens ne trouvent pas dans leur pays, ils le retrouvent dans la Tunisie. Tant mieux pour la Tunisie. Idem pour les libyens.

      On ne peut pas faire de tourisme interne en Algerie ou Libye, du moment que les infrastructures sont assez en retard.

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      • #4
        On ne peut pas faire de tourisme interne en Algerie ou Libye, du moment que les infrastructures sont assez en retard.
        Très cher aussi

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        • #5
          Nos voisins de l'ouest ne font rien pour nous attirer ,toujours des prestations très chères ,alors qu'ils sont en train de faire beaucoup d'efforts pour attirer les sénégalais .
          Chez ceux de l'est ,bien que c'est plus abordable (surtout parce qu'on y va par route) ,ça reste plus cher que les offres envers l'Europe (surtout l'Europe de l'est )
          L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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          • #6
            C'est une question de pouvoir d'achat doublée de démocratisation du tourisme.
            Jawzia
            C'est surtout la faillite d'un régime qui ne propose rien ni aux étrangers , ni à ses propres citoyens obligés( pour ceux qui ont des sous ) d'aller villégiaturer ailleurs qu'en Algérie.

            Oui, bien sûr, mais les autres, tous les autres, ceux pour qui la question n’effleure même pas l’esprit… Ceux du Sud du pays qui n’ont jamais connu le Nord, la mer et ses plages, les montagnes de Djurdjura, ceux du Nord qui n’ont jamais connu la beauté féerique du sud de leur pays, par ce que démunis qu’ils sont, leur priorité se situe ailleurs.
            Il est puéril de chercher à cacher le soleil avec un tamis !!

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            • #7
              dans ce reportage les algériens expliquent pourquoi leurs plages ne sont et ne seront des destinations touristiques : saletés , anarchie , insécurités sur les plages, absence de parking, absence de divertissement ...

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              • #8
                Nos voisins de l'ouest ne font rien pour nous attirer ,toujours des prestations très chères ,alors qu'ils sont en train de faire beaucoup d'efforts pour attirer les sénégalais .

                molker
                Vos voisins de l'Ouest ne sont pas responsables de la fermeture de la frontière qui aurait pu permettre à bien des familles algériennes modestes de venir en voiture, en car , en train visiter le Maroc.

                Pour les sénégalais (où plutôt les tijanis ) c'est la destination Fes qu'ils convoitent pour le pèlerinage à la zaouias de Sidi Ahmed Tijani et c'est pas nouveau ..

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                • #9
                  +1 Serpico

                  Très cher aussi
                  C'est le comble donc !
                  Payer plus cher, pour une moindre qualité. Quel être normalement constitué prendrait ce deal ? Les algeriens continueront de déserter l'Algerie tant que l'offre locale est en deçà des normes.

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                  • #10
                    C'est surtout la faillite d'un régime qui ne propose rien ni aux étrangers , ni à ses propres citoyens obligés
                    Parcours l'Algérie d'Est en Ouest et essaye de trouver un hotel ou un logement en bord de mer durant le mois de Juillet/Aout.

                    Si beaucoup de gens partent en Tunisie, en Espagne, en Turquie, en Grèce, en Thailande, ou malaisie ... c'est une question de pouvoir d'achat et une récente démocratisation du tourisme. Et c'est une vague qui atteindra le Maroc bientôt.

                    Commentaire


                    • #11
                      Et pourtant l'Algerie renferme de tres tres belles plages on peut citer l'exemple de skikda une parmi les meilleures plages d'Algérie
                      Admirez la beauté de cette plage incroyable

                      Commentaire


                      • #12
                        Si beaucoup de gens partent en Tunisie, en Espagne, en Turquie, en Grèce, en Thailande, ou malaisie ... c'est une question de pouvoir d'achat et une récente démocratisation du tourisme. Et c'est une vague qui atteindra le Maroc bientôt.
                        Tu es juste mal-informé.

                        En plus des bonnes offres au Maroc, les voyageurs marocains vont bien à l’étranger.. un petit chiffre, les dépenses voyages atteignent prés de 1,5 milliards $ en 2015.

                        Pour exemple, l'Espagne, et la Costa Del Sol précisément, est remplie de marocains à l'eté.

                        Les algeriens se rabattent principalement sur la Tunisie qui est proche et pas chère, pour combler le déficit d'une offre locale correcte. Pour le reste des destinations internationales, les marocains y sont plus accoutumés et plus présents.

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                        • #13
                          Parcours l'Algérie d'Est en Ouest et essaye de trouver un hotel ou un logement en bord de mer durant le mois de Juillet/Aout.
                          Jawzia
                          Ça ne veut rien dire !!

                          Ceci prouve seulement que les 'infrastructures hôtelières manquent , un manque que tous les algériens critiquent sauf toi !!

                          Il n' y a pas que le manque d'infrastructures !!
                          Tourisme: l'Algérie ne fait pas rêver les vacanciers

                          En cause, le manque d'infrastructures hôtelières et les tracasseries policières.

                          Slate Afrique

                          Dans son l'Algérie vue du ciel, Yann Arthus Bertrand avait esquissé le portrait d'une Algérie aux multiples visages. Rocailleuse. Méditerranéenne. Aride. Ces paysages encore préservés, parfois sauvage, sont toutefois très peu connus. Rares sont les touristes qui choisissent l'Algérie comme destination de vacances. Le site algérien L'Expressiondz a cherché à comprendre pourquoi les touristes boudaient l'Algérie.


                          L'argument qui vient rapidement à l'esprit est souvent le manque d'infrastructures: pas assez d'hôtels, de restaurants aux normes... Mais comme l'explique le journaliste, la défiance n'est pas seulement liée à un défaut d'infrastructures. Le mal vient d'ailleurs: la désorganisation chronique à l'aéroport, une vie nocturne réduite comme peau de chagrin, la saleté des rues...


                          Un chroniqueur du quotidien Liberté va plus loin en parlant d'entrave socioculturelle. Pour étayer sa prise de position, il décrit une scène de terrasse de café:
                          «Une terrasse sur le trottoir aux abords de la place Audin, à Alger. Arrivé avec un peu de retard, les autres ayant déjà été servis, l’ami appelle le serveur. Celui-ci se plante derrière son dos, sans mot dire. “Un thé”, demande l’ami au serveur qui ne le regarde même pas. “Dans un petit verre, un verre à thé”, précise-t-il, à tout hasard. Le serveur retourne à l’intérieur de l’établissement, sans toujours lui adresser la parole. Quelques minutes plus tard, il revient avec un thé… dans un grand et grossier verre de cantine.
                          “Je vous ai demandé un petit verre, un verre à thé”,
                          ose le client. “Ne le bois pas”, répond le garçon! “On est en 2014 (bien 2014), ajoute-t-il, on ne supplie plus les gens.”»
                          Au même moment s'ouvraient les assises du tourisme au Club des pins. Autre milieu. Le conseiller à la présidence ne sera pas obligé de boire son thé dans un verre de cantine, accoudé à une table en plastique posée sur un trottoir éventré.



                          Lu sur Liberté , l'Exoression dz

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                          • #14
                            Et c'est une vague qui atteindra le Maroc bientôt.

                            Jawzia
                            C'est ça le "Suisse"

                            Au delà du fait que le marocain à l'embarras du choix chez lui car les infrastructures existent et de grande qualité , le marocain voyage peut être plus que l’algérien avec sa misérable et ridicule allocation touristique (140 euros contre 3.500 Euros pour le touriste marocain).

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                            • #15
                              Le niveau de vie et le salaire des marocains sont bien plus eleves que ceux des algeriens, mais certains propagandistes veulent continuer a faire croire le contraire aux algeriens.

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