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Le juge d’instruction a ordonné sa mise en liberté provisoire de Benhadid

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  • Le juge d’instruction a ordonné sa mise en liberté provisoire de Benhadid

    [URGENT]
    La famille du général Benhadid arrêté par la gendarmerie le 30 septembre dernier, suite à un entretien accordé à RADIO M , affirme qu'elle est en route pour aller le récupérer de la prison d'El Herrach. Le juge d’instruction a ordonné sa mise en liberté provisoire pour motif de santé.

    MaghrebEmergent
    Dernière modification par sergio, 11 juillet 2016, 15h49.

  • #2
    Son état de santé est arrivé à un tel degré de dégradation que personne, apparemment, dans le sérail ne semble prêt à assumer la mort éventuelle du général en détention provisoire.

    Dans leur dernière conférence de presse, les avocats avaient parlé d' "homicide volontaire" et annoncé qu'ils rendraient responsable le ministre de la Justice en personne.
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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    • #3
      Tout ça parce qu'il a dit que Gaid Salah était un homosexuel. :22:

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      • #4
        Pour avoir été relaché ,il doit surement avoir un pied dans la tombe .
        Une leçon à retenir , nul n'est à l'abri .

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        • #5
          il a traité said bouteflika de fou, de psychopathe
          il a parlé d'un mystérieux groupe de sept oligarques qui se sont accaparé le pouvoir, said et heddad en feraient partie
          il a assuré que ce n'était pas abdelaziz qui était derrière le mise à la retraite de l'ex général Toufik, et le démantèlement du DRS mais said et ses alliés
          il a clairement accusé Said de vouloir affaiblir les forces en place qui vont certainement s'opposer farouchement à ses plans
          il a expliqué comment gaid salah a acquis son statut actuel, à cause de sales affaires dans lesquelles il était impliqué et qui pouvaient constituer un atout, facilement mis en jeu contre lui au cas où il deviendrait turbulant
          il a expliqué que l'éjection de feu le général lamari s'est décidé par Bouteflika en complicité avec Toufik
          il a expliqué que souvent, ALI Haddad, simple président d'un forum économique, et entrepreneur, donnait des ordres directement à Sellal et Ouyahia, officiellement, hauts fonctionnaires de l'état algérien
          il a certifié, que said bouteflika fait faire à tout le monde ce qu'il veut en faisant croire, que ce ne sont que les décisions de abdelaziz bouteflika
          il a également assuré que abdelaziz n'était conscient qu'une demie heure par jour tout au plus et ne pouvait l'être que grace aux injections, et autres traitements pour le réveiller

          le but de cet emprisonnement, est d'empêcher le général benhadid de parler davantage, il n y a qu'en prison qu'il ne pourra rien dire, dès le départ, ils voulaient le garder sous contrôle en attendant qu'il se taise à jamais

          l'algérie est entrain de sombrer dans une période que l'Histoire aura du mal à décrire, on se rappellera surtout, l'absence de réaction de la majeur partie des algériens, un silence complice.
          La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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          • #6
            On achève bien les P A T R I O T E S

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            • #7
              Mais pourquoi le général Benhadid n'a pas parlé avant et pourquoi les responsables algériens ne parlent que lorsqu'ils sont éjecté du Game .
              Ils sont tous complices d'une manière ou d'une autre . Ça n empêche qu'on a de la compassion pour Benhadid et on lui souhaite bon rétablissement .
              Inchallah L’Algérie et le PEUPLE algérien ykounou bikhir et que cet nuage sombre passera vite . les algériens ont enduré pire que cela et ils sauront s'en sortir

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              • #8
                Confirmation de sa libération :

                Le juge d’instruction a pris la décision de remettre en liberté Benhadid, incarcéré à la prison d’El Harrach, dans la banlieue est d’Alger, pour des raisons de santé. La date de son procès n’a pas encore été divulguée alors qu’on apprend qu’il sera jugé pour « atteinte aux corps constitués ». Le prévenu souffre notamment d’un cancer de la prostate.

                il a expliqué que l'éjection de feu le général lamari s'est décidé par Bouteflika en complicité avec Toufik
                Si c'est le général Mohamed Lamari, ce n'était pas une éjection mais mise à la retraite suite à une déclaration où il avait fait une jolie bourde.

                Mais pourquoi le général Benhadid n'a pas parlé avant et pourquoi les responsables algériens ne parlent que lorsqu'ils sont éjecté du Game .
                Il parle à la presse depuis au moins 2004 et surtout depuis 2014 où il a soutenu la candidature de Benflis. Ce qui malheureusement ne plaide pas en sa faveur puisque ces anciennes déclarations contredisent les plus récentes. Un général bien informé ne se range pas avec Benflis vu que certains de son clan ne sont pas mieux voir pire que ceux qu'ils critiquent. Il fut mis à la retraite à l'âge de 52 ans, ce qui en Algérie est rare, l'explication est surement par là.

                Africatime : Personnellement, je ne crois pas que Bouteflika veuille d'un quatrième mandat, ce sont ses proches qui n'arrêtent pas de jouer du bendir."Pour Benhadid, le chef du DRS, Mohamed Mediène alias Toufik, dont il est réputé proche, représente, "malgré son âge et le temps qu'il a passé à la tête du DRS", le "dernier rempart de l'Algérie". Et l'ex-général de tirer la sonnette d'alarme : sans le DRS, "le pays sombrera. (…) Voilà ce que je demande au président Bouteflika : il est venu avec le slogan 'îzza et karama' (la dignité), alors qu'il se retire avec 'îzza et karama', dignement, et laisse l'Algérie reprendre son souffle. Je ne lui demande pas de quitter, mais juste de se retirer dignement. Qu'il sorte par la grande porte. Car cinq ans de plus avec lui seraient un danger pour le pays."
                algeria watch : l’ancien commandant de la IIIe Région miliaire indiquera que cet homme a laissé une piètre image au sein de l’état-major de l’armée. Par ailleurs, précisera-t-il, «ces mêmes officiers qui opèrent dans l’ombre l’ont propulsé et imposé afin qu’il puisse assouvir sa vengeance à l’encontre des Algériens». Abordant la conjoncture de 1999, quand le président Zeroual avait écourté son mandat et annoncé une élection anticipée, M. Benhadid a relevé que «ce même groupe de retraités qui travaille à la Présidence et active dans l’ombre avait ramené Bouteflika et fait circuler l’information selon laquelle cet homme était coopté par l’institution militaire, ce qui est, somme toute, une contre-vérité.» Plus loin, M. Benhadid a dévoilé le nom de celui qui fut longtemps l’auteur des manœuvres secrètes du sérail. Il s’agit de Larbi Belkheir, actuel chef de cabinet de Bouteflika. «Il est vrai que cet homme s’est éclipsé du champ politique, mais il avait continué à travailler même sous le règne de Zeroual et faisait croire aux gens qu’il exerçait une influence sur le commandement militaire», a -t-il ajouté. A l'ère de l’ancien président de la République Chadli Bendjedid, selon M. Benhadid, Larbi Belkheir fut, de par son poste, le principal décideur. «Il a réussi à créer des cellules au sein de l’institution militaire et au sein de tous les organismes, notamment économiques et bancaires. Ces cellules opèrent sous les ordres de Belkheir qui a toujours prétendu être le centre de décision», a-t-il
                Dernière modification par zwina, 11 juillet 2016, 22h31.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  Finalement, le juge a requalifié le motif d'inculpation en ne retenant que "l'outrage à corps constitués", ce qui est passible seulement du tribunal correctionnel et puni dans le pire des cas d'une amende de 500.000 DA.

                  Dix mois de détention pour en arriver là, on peut dire que le commanditaire de l'arrestation du général estime que le message a été bien reçu par qui de droit.
                  Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                  • #10
                    fortuna,

                    10 mois de préventive...

                    juste pour en faire un cas d'école...
                    entre temps la loi sur l'obligation de réserve est passée je présume.

                    tout le monde est averti. fermez vos gueules, par ici la bonne soupe ouvrez les tiroirs-caisse.
                    Dernière modification par tawenza, 12 juillet 2016, 15h27.

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                    • #11
                      Hello tawenza,

                      entre temps la loi sur l'obligation de réserve est passé je présume.
                      Les deux projets de lois ont été adoptés par l'APN en juin dernier et doivent normalement passer au Sénat cette semaine.

                      Sachant que l'initiateur de ces textes n'est autre que le vice-ministre de la Défense himself, beaucoup de choses devraient s'éclairer par elles mêmes.
                      Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                      • #12
                        Envoyé par fortuna

                        beaucoup de choses devraient s'éclairer par elles mêmes
                        voila...

                        les gesticulations de nezzar ne font pas peur....

                        ou alors, sur la page facebook du rnd ouyahia a sonné le tocsin le jour de l'aid.. il a parlé d'aujourdhui, de demain, de "violence" en algérie et tout cela en arabe, français et en anglais...

                        mais pas en tamazight .. ce gougnafier n'a pas osé..

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                        • #13
                          Mais pourquoi le général Benhadid n'a pas parlé avant et pourquoi les responsables algériens ne parlent que lorsqu'ils sont éjecté du Game....
                          Pour la seul raison que ces bandits qui ont diriges le pays directement ou indirectement, tiennent à leurs principes rotors, protègent leurs potes par intérêt et; tout ce qui c'est passé de mauvais chez nous était couvert par les militaires fantoches et les gros ventres qui trouvaient leurs gros bénéfices en agissant, ainsi, sous la direction et la protection et la couverture de l'ex-sécurité militaire et le DRS.

                          Parce que un homme honnête ou un vrai de vrai moudjahid aurait parler ou sinon, il ce serait retirer et fui, cette mauvaise magouille, vers un pays étranger où il serait en sécurité et parler de ce fait.
                          " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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                          • #14
                            Il faut arrêter de dire n'importe quoi. Le général Benhadid est l'un des rares militaires de haut rang a avoir démissionné en 1996, parce qu'il ne cautionnait pas justement ce qui se tramait dans les coulisses !
                            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                            • #15
                              Le général Hocine Benhadid quitte la prison

                              En détention depuis plus de dix mois, le général à la retraite Hocine Benhadid a été libéré hier en fin de matinée. Une information qui s’est répandue comme une traînée de poudre, avant que la famille et les avocats ne la confirment.


                              Agé de 70 ans, traînant de lourdes maladies, dont une tumeur maligne, le général Benhadid souffrait le martyre depuis sa mise sous mandat de dépôt, le 1er octobre 2015.

                              Son arrestation musclée, sur l’autoroute, par une escouade de gendarmes guettant son passage, est intervenue à la suite de sa déclaration sur les ondes d’une web-radio, que le juge a qualifiée d’«entreprise de démoralisation des troupes de l’armée et d’atteinte à corps constitué», des faits passibles du tribunal criminel. Introduites par ses avocats, les neuf demandes de mise en liberté provisoire ont essuyé un refus, malgré la détérioration de son état de santé.

                              Samedi dernier, lors d’une conférence de presse, son collectif d’avocats a mis en garde contre ce qu’il a qualifié de «mort programmée» du général à la retraite, tout en dénonçant «l’absence d’acte de procédure» durant les dix mois de sa détention provisoire.

                              Mes Khaled Bourayou, Bachir Mechri et Mustapha Bouchachi ont «tenu pour responsable» le ministre de la Justice, en disant : «Si quelque chose arrive à Benhadid, nous poursuivrons le ministre de la Justice pour homicide volontaire.» Très lourde, la déclaration intervient 48 heures avant la première séance de chimiothérapie, prévue au Centre Pierre et Marie Curie à l’hôpital Mustapha, à Alger.

                              Une rude épreuve dont les conséquences sur la santé sont imprévisibles, à plus forte raison, lorsque le malade est en prison. Dimanche, en fin de journée, alors que personne ne s’y s’attendait, le juge décide de requalifier les faits pour lesquels Benhadid est poursuivi.

                              Désormais, il n’est reproché à ce dernier que l’outrage à corps constitué, un délit qui relève du tribunal correctionnel. De fait, la détention tombe. Une ordonnance de sa mise en liberté provisoire est signée. Le lendemain, il quitte la prison d’El Harrach, après une longue détention que ses avocats jugent «arbitraire».

                              Dimanche soir, le juge de Sidi M’Hamed crée la surprise

                              Hier, avant qu’il ne soit libéré, un de ses avocats, Me Bachir Mechri, a lancé son ultime message aux plus hautes autorités, ciblant particulièrement le vice-ministre de la Défense et chef de l’état-major de l’Anp, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah.

                              Tout en dénonçant «le caractère arbitraire de cette affaire, sans aucune plainte ni partie civile», l’avocat, exige «la libération» de Benhadid, «ou dans le pire des cas, son transfert à l’hôpital militaire de Aïn Naadja, pour lui garantir les meilleures conditions de soins».

                              Visiblement, la santé du général à la retraite s’était sérieusement détériorée et rien n’indiquait que le juge du tribunal de Sidi M’hamed, allait créer la surprise en répondant favorablement aux doléances, combien légitimes, de sa famille et de ses avocats.

                              «Les nombreuses violations» de la procédure décriées par son collectif de défense, depuis son arrestation sur l’autoroute, laissent transparaître une volonté délibérée de sanctionner le général pour les propos qu’il a tenus sur les ondes de la web-radio et, à travers lui, faire taire toute voix discordante parmi les militaires à la retraite. L’on se rappelle les conditions dans lesquelles Benhadid avait été arrêté et qui renvoient à un véritable guet-apens organisé par des gendarmes. Il était sur le chemin vers sa maison.

                              C’était mercredi 30 septembre. Son véhicule a été stoppé net sur la route, pour être dirigé avec une brutalité inouïe vers la brigade de Bab Jdid. Il ne sera présenté au parquet de Sidi M’hamed que tard dans la nuit et placé sous mandat de dépôt, par le juge, le 1er octobre, sans aucune plainte préalable.

                              La première demande du permis de communiqué introduite par ses avocats est refusée, alors qu’il avait un besoin urgent de ses médicaments.

                              Me Mechri dénonce «l’acharnement» et affirme que dans tous les systèmes de droit qui se respectent «les justiciables de plus de 65 ans sont poursuivis en dehors de la prison en raison de leur âge et de fait de leur santé. Le général a non seulement plus de 70 ans, mais il présente toutes les garanties pour se conformer aux décisions de la justice et être à sa disposition à chaque fois que cela est nécessaire. Pourquoi donc le placer en détention et prendre le risque que sa santé se détériore ?» souligne Me Mechri.

                              Ironie du sort, l’affaire Benhadid tombe le lendemain d’un long plaidoyer public du ministre de la Justice, Tayeb Louh, pour le respect de la présomption d’innocence et des libertés individuelles souvent foulées aux pieds par des magistrats vulnérables aux pressions et intimidations du pouvoir exécutif. «Des mentalités qu’il va falloir changer», avait-il martelé.

                              Le message n’a malheureusement pas été entendu, puisque le lendemain, Benhadid était arrêté dans des conditions qui frisent l’hérésie puis placé sous mandat de dépôt et maintenu en détention durant huit longs mois, sans aucun acte de procédure.
                              Libéré hier, il devra attendre un procès dont on ignore la date.

                              Salima Tlemçani
                              El Watan
                              La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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