Alors que la puissance coloniale française s’empare de l’Algérie en 1830, aucune force régionale ne semble en mesure de lui résister. Le Maroc tente de venir en aide à la résistance algérienne de l’émir Abdelkader, mais est battu lors de la bataille d’Isly (près d’Oujda) en 1844. Dès lors, et pour de nombreuses années encore, les frontières algériennes défendues par l’armée coloniale française semblent inviolables. C’était sans compter sur l’esprit combatif qui anime de nombreuses tribus établies à cheval sur la ligne de frontière dessinée par l’occupant. L’exemple le plus frappant de leur hardiesse se déroule en septembre 1903. A cette date, les accrochages entre ces tribus et les Français sont de plus en plus fréquents. Moulay Moustapha, l’homme fort du Tafilalt marocain, parvient à rassembler d’importantes forces à ses ordres. Alors qu’il attaque une position ennemie à la frontière, il profite des espaces ouverts pour harceler les Français jusqu’au plus profond du territoire algérien. Il sera finalement défait dans la commune d’El Moungar, à proximité d’Oran. En réalité, ces affrontements, qui échappent à l’autorité du sultan, se poursuivent jusque dans les années 1930, alors que le Protectorat est déjà bien établi.
Zamane
Commémoration de la bataille d'El Moungar
Le 2 septembre 1903 dans le sud Oranais, 113 légionnaires de la 22e compagnie montée du 2e régiment étranger, combattent pendant plus de 8 heures face à plus de 400 dissidents marocains. Les 36 tués et les 47 blessés sont le témoignage de leur exemplaire et héroïque conduite.
Le 2 septembre est devenu la fête traditionnelle du 2e régiment étranger d’infanterie, ce jour là, toutes les compagnies, où qu’elles soient, se regroupent pour assister à la lecture du récit du combat.
Ministère de la Défense Française
Zamane
Commémoration de la bataille d'El Moungar
Le 2 septembre 1903 dans le sud Oranais, 113 légionnaires de la 22e compagnie montée du 2e régiment étranger, combattent pendant plus de 8 heures face à plus de 400 dissidents marocains. Les 36 tués et les 47 blessés sont le témoignage de leur exemplaire et héroïque conduite.
Le 2 septembre est devenu la fête traditionnelle du 2e régiment étranger d’infanterie, ce jour là, toutes les compagnies, où qu’elles soient, se regroupent pour assister à la lecture du récit du combat.
Ministère de la Défense Française
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