Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a exprimé ouvertement la volonté du pouvoir en place de museler la presse indépendante en Algérie.
Aujourd’hui lundi, Bensalah s’en est pris aux médias qui ont commenté la nomination de Amar Ghoul, ministre pendant 16 ans, comme sénateur dans le tiers présidentiel.
La « remise en cause » des prérogatives du chef de l’Etat constitue « un acte tout autant immoral qu’inacceptable », a déclaré Bensalah, ce matin, à l’ouverture de la séance plénière consacrée à l’examen de plusieurs projets de loi. La séance s’est déroulée en présence de Amar Ghoul qui a pris place au fonds d’un hémicycle à moitie déserté par ses occupants.
Le président de la chambre haute du Parlement s’est estimé en mesure de donner des leçons de journalisme à « certaines plumes » qui recourent, selon lui, « à des écarts de langage et des jugements non fondés pour dénigrer l’institution et ses membres ».
Une partie de la presse et de l’opinion publique algériennes considère le Conseil de la nation comme un lieu de repos, réservé au personnel politique ayant servi "fidèlement" dans l’équipe de Bouteflika.
Farouk Djouadi-el watan-
Aujourd’hui lundi, Bensalah s’en est pris aux médias qui ont commenté la nomination de Amar Ghoul, ministre pendant 16 ans, comme sénateur dans le tiers présidentiel.
La « remise en cause » des prérogatives du chef de l’Etat constitue « un acte tout autant immoral qu’inacceptable », a déclaré Bensalah, ce matin, à l’ouverture de la séance plénière consacrée à l’examen de plusieurs projets de loi. La séance s’est déroulée en présence de Amar Ghoul qui a pris place au fonds d’un hémicycle à moitie déserté par ses occupants.
Le président de la chambre haute du Parlement s’est estimé en mesure de donner des leçons de journalisme à « certaines plumes » qui recourent, selon lui, « à des écarts de langage et des jugements non fondés pour dénigrer l’institution et ses membres ».
Une partie de la presse et de l’opinion publique algériennes considère le Conseil de la nation comme un lieu de repos, réservé au personnel politique ayant servi "fidèlement" dans l’équipe de Bouteflika.
Farouk Djouadi-el watan-
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