Au ministère algérien des Affaires étrangères, à l’ambassade d’Algérie à Washington et à l’Algeria Caucus, c’est la mobilisation générale. Les trois services mènent conjointement une campagne contre une proposition de représentants américains demandant d’inscrire dans le budget 2017 du Département d’Etat une disposition appelant au recensement de la population des camps de Tindouf.
Les représentants américains veulent un recensement de la population des camps de Tindouf. Pour cela, ils souhaitent fait figurer dans le projet de loi de finance de 2017 une disposition appelant le Département d’Etat à faire pression sur les autorités algériennes en vue d’autoriser les Nations Unies à mener à bien cette opération. Autre bon point pour le Maroc, ils veulent autoriser un nouvel appui financier par les services de John Kerry à des programmes de développement au Sahara sous contrôle marocain. Ces deux nouvelles ont fait sortir les autorités algériennes de leurs gonds.
Le 24 juin, l’ambassadeur Madjid Bouguerra, dans une lettre adressée à la représentante Betty McCollum, s’est dit « profondément déçu » par l’initiative des parlementaires américains, révèle le site Al Monitor. « L'ambassade de l'Algérie ne comprend ni n’accepte cette référence inopportune à l’Algérie », explique le diplomate avant de réitérer que son pays n’était pas une partie prenante dans le conflit du Sahara. Sur un ton empreint de menace, l’ambassadeur conclut sa lettre en mettant en garde contre « les conséquences d'une telle disposition non fondée et inacceptable ».
Le lobby algérien au parlement américain est mobilisé
Le lobby algérien au niveau des deux Chambres du parlement américain a été également appelé en renfort. « Cette disposition est une tentative inopportune d'évaluer la démographie d'une population de réfugié vulnérable, accueillie dans les frontières souveraines de l'Algérie », écrit le sénateur, Duffy, R-Wis, chef de l’Algeria Caucus, à la Chambre des représentants.
Plus direct que l’ambassadeur Bouguerra, le sénateur est convaincu que l’adoption de la proposition du recensement dans le budget 2017 consacré au Département d’Etat « porterait un préjudice à la relation entre Washington et Alger, qui a été un important partenaire au niveau de la sécurité dans la région ». La disposition s’elle est retenue « donnerait la mauvaise impression que les États-Unis ne supportent plus la médiation menée par les Nations Unies quant à l'avenir du Sahara Occidental », a-t-il plaidé.
Depuis 2011, le Conseil de sécurité insiste dans ses résolutions sur le différend territorial sur l’impératif de recenser les populations des camps de Tindouf. Cette demande des représentants américains est par ailleurs conforme à la décision prise par la Commission européenne d’opérer des coupes dans les aides qu’elle accorde à la population des camps de Tindouf. Elle exige, au préalable, une évaluation officielle de la vulnérabilité des bénéficiaires.
ya biladi
Les représentants américains veulent un recensement de la population des camps de Tindouf. Pour cela, ils souhaitent fait figurer dans le projet de loi de finance de 2017 une disposition appelant le Département d’Etat à faire pression sur les autorités algériennes en vue d’autoriser les Nations Unies à mener à bien cette opération. Autre bon point pour le Maroc, ils veulent autoriser un nouvel appui financier par les services de John Kerry à des programmes de développement au Sahara sous contrôle marocain. Ces deux nouvelles ont fait sortir les autorités algériennes de leurs gonds.
Le 24 juin, l’ambassadeur Madjid Bouguerra, dans une lettre adressée à la représentante Betty McCollum, s’est dit « profondément déçu » par l’initiative des parlementaires américains, révèle le site Al Monitor. « L'ambassade de l'Algérie ne comprend ni n’accepte cette référence inopportune à l’Algérie », explique le diplomate avant de réitérer que son pays n’était pas une partie prenante dans le conflit du Sahara. Sur un ton empreint de menace, l’ambassadeur conclut sa lettre en mettant en garde contre « les conséquences d'une telle disposition non fondée et inacceptable ».
Le lobby algérien au parlement américain est mobilisé
Le lobby algérien au niveau des deux Chambres du parlement américain a été également appelé en renfort. « Cette disposition est une tentative inopportune d'évaluer la démographie d'une population de réfugié vulnérable, accueillie dans les frontières souveraines de l'Algérie », écrit le sénateur, Duffy, R-Wis, chef de l’Algeria Caucus, à la Chambre des représentants.
Plus direct que l’ambassadeur Bouguerra, le sénateur est convaincu que l’adoption de la proposition du recensement dans le budget 2017 consacré au Département d’Etat « porterait un préjudice à la relation entre Washington et Alger, qui a été un important partenaire au niveau de la sécurité dans la région ». La disposition s’elle est retenue « donnerait la mauvaise impression que les États-Unis ne supportent plus la médiation menée par les Nations Unies quant à l'avenir du Sahara Occidental », a-t-il plaidé.
Depuis 2011, le Conseil de sécurité insiste dans ses résolutions sur le différend territorial sur l’impératif de recenser les populations des camps de Tindouf. Cette demande des représentants américains est par ailleurs conforme à la décision prise par la Commission européenne d’opérer des coupes dans les aides qu’elle accorde à la population des camps de Tindouf. Elle exige, au préalable, une évaluation officielle de la vulnérabilité des bénéficiaires.
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