Mirou
La France, une nouvelle fois en deuil. "Mission Vigipirate" et "Vigipirate - Opération Sentinelle" n'ont servi, visiblement à rien devant la déferlante terroriste qui s'abat sur ce pays visé trois fois en l'espace d'un an. Les criminels ont frappé leur grand coup et les commanditaires ont quoi se réjouir de leur macabre exploit réalisé non à l'aide d'explosifs ou d'armes de guerre comme tout le monde le craignait, mais l'aide d'un camion-bélier qui a semé sur son sillage, autant de morts et de blessés.
Les criminels n'attendaient que les grandes occasions pour passer à l'action pour impacter un événement de grande importance comme celui du 14 juillet. Cet évènement festif qui réunissait des milliers de personnes était des plus exposés à d'éventuelles actions sanglantes. L'usage d'explosif ou d'armes à feu et même l'usage d'un camion-bélier n'étant pas à écarter.
Souvenons-en que l'année dernière, un forcené avait foncé avec son véhicule, à trois reprises, sur des militaires du dispositif Sentinelle. Il aura fallut d'une réponse à l'arme à feu pour maitriser le terroriste. C'était là un modus opérandi des terroristes que les services de sécurité français auraient pris en compte et inscrit sur leur registre.
En laissant les voies libres à la circulation aux véhicules au niveau d'une des rues la plus fréquentée, 'la Promenade des anglais ' où se déroulait la fête, les services de sécurité ont presque invité les criminels à commettre leur dessein sanglant. Les services de sécurité algériens ont une longueur d'avance sur leurs homologues français en matière de prévention et lutte contre le terrorisme ; ils n'auraient jamais toléré l'accès aux véhicules en pareilles circonstances. Une bévue pareille qui se répète, n'aurait jamais été commise avec cette facilité déconcertante.
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