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Les (petites) victoires de Bachar el-Assad...

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  • Les (petites) victoires de Bachar el-Assad...

    C'était un 14 juillet 2008. Bachar el-Assad, mis au ban de la communauté internationale après l'assassinat de Rafic Hariri, faisait son grand retour en assistant, depuis la tribune officielle, au célèbre défilé sur les Champs-Élysées aux côtés de nombreux chefs d'État parmi lesquels l'Égyptien Hosni Moubarak. Huit ans plus tard, ce dernier est détenu dans un hôpital militaire après avoir été balayé par les printemps arabes. Son homologue syrien, lui, est toujours solidement accroché à son siège présidentiel malgré cinq ans de guerre, et n'a aucune intention de le quitter. Dans une interview diffusée hier matin par la chaîne de télévision américaine NBC News, il a affirmé que les Russes « n'ont jamais dit un mot » concernant son départ du pouvoir, ajoutant même, non sans malice, ne pas être inquiet quant à la possibilité que Russes et Américains décident un jour qu'il doit quitter ses fonctions. Ce qui pourrait apparaître comme un excès de confiance ou comme une énième provocation est en fait une analyse pragmatique de l'évolution des événements sur les plans militaire et diplomatique.

    Militairement d'abord. Après de longs mois d'efforts, les troupes loyalistes, appuyées par l'aviation russe et par celle du régime, ont réussi le jeudi 7 juillet à couper la route de Castello, l'unique voie de ravitaillement des rebelles d'Alep depuis la perte de Bab el-Salameh en février dernier. La partie est de la cité multimillénaire, capitale de l'insurrection contre le régime, se retrouve ainsi encerclée par les troupes loyalistes. Coupée de tout appui extérieur via la Turquie, l'opposition se retrouve extrêmement affaiblie et la population se prépare à subir un état de siège. Symboliquement et stratégiquement, cette victoire marque peut-être un nouveau tournant dans cette guerre qui n'a plus de civile que le nom. D'autant plus que dans le même temps, le régime et ses alliés avancent dans la banlieue de Damas, notamment à Daraya, qui résiste depuis quatre ans, et dans la Ghouta orientale. En menant simultanément des offensives dans les deux plus importantes villes du pays, le président syrien étend son contrôle sur la « Syrie utile » et rend encore plus improbable sa possible éviction à la suite de négociations diplomatiques.

    Sur le plan diplomatique justement, les choses semblent également tourner en sa faveur. La plupart des États soutenant l'opposition sont désormais focalisés sur la lutte contre l'État islamique. Et cette lutte est en train de faire bouger les lignes à l'avantage du président syrien avec, d'une part, la réconciliation entre Moscou et Ankara, et, d'autre part, le plan de coopération entre Washington et Moscou.
    Après avoir décliné toutes les propositions de coordination militaire avec Moscou, après avoir dénoncé les bombardements menés par l'aviation russe contre des forces de l'opposition syrienne, après avoir longtemps laissé planer le doute sur la possibilité d'« un plan B » qui viserait à renflouer militairement l'opposition syrienne, le secrétaire d'État américain, John Kerry, s'est en effet rendu hier soir à Moscou pour négocier une coopération militaire entre les deux grandes puissances en Syrie.
    Selon les informations du Washington Post, l'offre consisterait à échanger des informations, voire à mener des opérations communes à partir d'un centre de commandement en Jordanie, contre l'État islamique (EI), mais aussi contre le Front al-Nosra, branche d'el-Qaëda en Syrie, en échange de quoi la Russie s'engagerait à limiter ses frappes contre des cibles choisies avec les États-Unis et à faire pression sur le régime pour qu'il cesse de bombarder les groupes rebelles qualifiés de « modérés ». Si cette coopération devient effective, elle devrait avoir pour effet de sortir la Russie de son isolement diplomatique et d'affaiblir encore un peu plus l'opposition qui a militairement besoin du soutien d'al-Nosra. Deux autres bonnes nouvelles pour Bachar el-Assad...


    Lorientlejour.
    une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.


  • #2
    Les (petites) victoires de Bachar el-Assad...

    Les (petites) victoires de Bachar el-Assad...:
    l'orientlejour
    ce journal libanais proche du criminel de (la) guerre civile (libanaise) samir geagea et du clan chrétien des jémaïel fait dans la désinformation et les contrevérités. Alep n'est pas la capitale de l'insurrection, la population d'Alep ne s'est pas soulevée, la ville a été livrée aux terroristes d'el-nosra par le chef militaire du gouvernorat contre un chèque qatari de quelques millions de $. c'est à daraa au sud que les premières étincelles de la rébellion ont jailli. le journal tente de minimiser les victoires des forces gouvernementales syriennes et la victoire de plus en plus proche de Bachar El-Assad qui sortira pour l'histoire comme le héros, le sauveur de son pays et de son peuple (malgré les souffrances et les destructions) mais aussi le sauveur du monde avec sa victoire sur la plus grande entreprise criminelle de l'histoire, "le terrorisme islamiste" .

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    • #3
      Le Bachar a surtout fait echec à la strategie occci consistant à utiliser le terros à son avantage ;ainsi quand des terros sont liquidés par l'AnP , la presse française parle de militants islamistes ; en Syrie les terros sont traités comme une opposition "armées" et ainsi de suite ...????
      une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

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