Mirou
Il n'est pas facile aujourd'hui d'identifier un terroriste comme il est extrêmement difficile de prévenir un attentat. Le terrorisme a évolué. Il n'est plus archaïque comme il l'était auparavant. Si, hier, le terroriste se faisait distinguer par une barbe hirsute, par son discours radical, par son accoutrement ostentatoire ou bien sa fréquentation des lieux de culte, il ne l'est plus aujourd'hui. Le terroriste d'aujourd'hui est à la fois méfiant et prudent. Il fait tout pour paraitre le monsieur tout le monde bien habillé qui inspire confiance.
Contrairement au policier, le terroriste n'est pas astreint à d'autres devoirs que le devoir de tuer le maximum de personnes et de mourir en martyr. Pour ce faire, il choisit toujours sa cible, pas n'importe quelle cible, mais celle susceptible de produire un impact d'envergure international.
Une fois celle-ci choisie, le passage à l'acte nécessite une prospection des lieux qui peut durer de quelques jours à quelques semaines. A la suite de ses inspections, il mesure le degrés de vigilance et relève les lacunes. S'il est confronté à une sécurité impeccable et sévère, il défère ou change complétement de cible.
Toutefois, il sait qu'il n'existe aucune stratégie qui offre une totale sécurité. Ce ne sera pour lui, qu'une partie remise.
Dans l'attentat du 14 juillet, tout porte à croire qu'il y a quelque part une carence manifeste dans la sécurité et le maintien de l'ordre, caractérisée par une baisse de vigilance due probablement à l'usure, ceci d'une part.
D'autre part, en dépit de l'importance de l'évènement, les autorités n'ont pas pris au sérieux les mise-en-gardes de l'imminence des attentats des services de renseignement étrangers et les mesures dissuasives nécessaires visant dissuader ou empêcher le forfait ont été en deçà du but escompté. Les premiers gestes en pareilles circonstances étaient -au moins- de fermer tous les accès à la circulation des véhicules automobiles et une fouille systématique, aléatoire ou ciblée, avant et pendant la manifestation.
Ceci n'est pas un procès
Il n'est pas facile aujourd'hui d'identifier un terroriste comme il est extrêmement difficile de prévenir un attentat. Le terrorisme a évolué. Il n'est plus archaïque comme il l'était auparavant. Si, hier, le terroriste se faisait distinguer par une barbe hirsute, par son discours radical, par son accoutrement ostentatoire ou bien sa fréquentation des lieux de culte, il ne l'est plus aujourd'hui. Le terroriste d'aujourd'hui est à la fois méfiant et prudent. Il fait tout pour paraitre le monsieur tout le monde bien habillé qui inspire confiance.
Contrairement au policier, le terroriste n'est pas astreint à d'autres devoirs que le devoir de tuer le maximum de personnes et de mourir en martyr. Pour ce faire, il choisit toujours sa cible, pas n'importe quelle cible, mais celle susceptible de produire un impact d'envergure international.
Une fois celle-ci choisie, le passage à l'acte nécessite une prospection des lieux qui peut durer de quelques jours à quelques semaines. A la suite de ses inspections, il mesure le degrés de vigilance et relève les lacunes. S'il est confronté à une sécurité impeccable et sévère, il défère ou change complétement de cible.
Toutefois, il sait qu'il n'existe aucune stratégie qui offre une totale sécurité. Ce ne sera pour lui, qu'une partie remise.
Dans l'attentat du 14 juillet, tout porte à croire qu'il y a quelque part une carence manifeste dans la sécurité et le maintien de l'ordre, caractérisée par une baisse de vigilance due probablement à l'usure, ceci d'une part.
D'autre part, en dépit de l'importance de l'évènement, les autorités n'ont pas pris au sérieux les mise-en-gardes de l'imminence des attentats des services de renseignement étrangers et les mesures dissuasives nécessaires visant dissuader ou empêcher le forfait ont été en deçà du but escompté. Les premiers gestes en pareilles circonstances étaient -au moins- de fermer tous les accès à la circulation des véhicules automobiles et une fouille systématique, aléatoire ou ciblée, avant et pendant la manifestation.
Ceci n'est pas un procès
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