Le groupe privé algérien Condor, spécialisé dans l’électronique et l’électroménager, a concrétisé plusieurs opérations d’exportation vers des pays voisins, notamment la Mauritanie et le Mali, a-t-on appris auprès du P-DG de l’entreprise, Malek Benhamadi.
Condor a pu exporter divers produits vers la Mauritanie, à savoir des climatiseurs, des réfrigérateurs, des télévisions LED et des smartphones de marque Condor, fabriqués en Algérie, indique M. Benhamadi.
Les commandes en provenance du Mali sont de nature similaire, précise le dirigeant de l’entreprise. En termes de montants, les exportations vers ces deux pays atteignent un montant cumulé de 300 000 dollars, détaille-t-il. Un montant appelé à augmenter, estime notre interlocuteur.
Le client de la marque algérienne a également ouvert un showroom Condor dans la capitale mauritanienne Nouakchott, selon la même source. Il s’agit de commandes répétitives, ce qui est encourageant, se réjouit le P-DG du groupe.
300 millions de dollars d’exportations d’ici la fin de l’année
Condor ne compte pas se satisfaire de ces réalisations, à en croire M. Benhamadi. En effet, le groupe algérien compte passer à la vitesse supérieure et diversifier les destinations de ces exportations. À titre d’exemple, plusieurs opérations sont en cours de préparation et de réalisation, en particulier vers l’Afrique subsaharienne.
L’entreprise privée va donc placer ses produits en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Cameroun ou en Tanzanie, entre autres, indique le chef d’entreprise. Mais pas seulement : au delà du continent africain, Condor compte exporter vers la France, l’Espagne ou encore vers des pays arabes comme la Tunisie et l’Arabie saoudite, poursuit la même source.
Au total, le groupe algérien table sur un montant de 300 millions de dollars d’exportations d’ici la fin de l’année en cours, déclare M. Benhamadi.
Peugeot en bonne voie, en attente du feu vert du ministère de l’Industrie
Malgré le récent « report » de la signature de l’accord portant sur la réalisation d’une usine de montage de véhicules Peugeot en Algérie, le dirigeant du groupe Condor, actionnaire à hauteur de 15% dans le projet, reste confiant. « Le projet est toujours d’actualité et il est en bonne voie », indique le P-DG de l’entreprise.
Interrogé sur les blocages et les délais de réalisation, Benhamadi précise qu’une « ultime réunion de la commission a lieu en ce moment même [jeudi, NDLR] au niveau du ministère de l’Industrie et des Mines. » Ainsi, le projet n’est pas à l’arrêt et n’attend plus que le feu vert du ministère, précise la même source.
D’un autre côté, le dirigeant du groupe Condor s’est gardé de fixer une échéance pour la concrétisation du projet et la sortie d’usine du premier véhicule Peugeot. « Il faut compter 1 mois pour les procédures administratives et l’obtention du feu-vert du Conseil national de l’investissement (CNI) », estime-t-il. Cela dit « l’on va quand même avancer sur le projet, notamment en menant les études de sol. Les architectes travaillent déjà sur la question », conclu Benhamadi. TSA
Condor a pu exporter divers produits vers la Mauritanie, à savoir des climatiseurs, des réfrigérateurs, des télévisions LED et des smartphones de marque Condor, fabriqués en Algérie, indique M. Benhamadi.
Les commandes en provenance du Mali sont de nature similaire, précise le dirigeant de l’entreprise. En termes de montants, les exportations vers ces deux pays atteignent un montant cumulé de 300 000 dollars, détaille-t-il. Un montant appelé à augmenter, estime notre interlocuteur.
Le client de la marque algérienne a également ouvert un showroom Condor dans la capitale mauritanienne Nouakchott, selon la même source. Il s’agit de commandes répétitives, ce qui est encourageant, se réjouit le P-DG du groupe.
300 millions de dollars d’exportations d’ici la fin de l’année
Condor ne compte pas se satisfaire de ces réalisations, à en croire M. Benhamadi. En effet, le groupe algérien compte passer à la vitesse supérieure et diversifier les destinations de ces exportations. À titre d’exemple, plusieurs opérations sont en cours de préparation et de réalisation, en particulier vers l’Afrique subsaharienne.
L’entreprise privée va donc placer ses produits en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Cameroun ou en Tanzanie, entre autres, indique le chef d’entreprise. Mais pas seulement : au delà du continent africain, Condor compte exporter vers la France, l’Espagne ou encore vers des pays arabes comme la Tunisie et l’Arabie saoudite, poursuit la même source.
Au total, le groupe algérien table sur un montant de 300 millions de dollars d’exportations d’ici la fin de l’année en cours, déclare M. Benhamadi.
Peugeot en bonne voie, en attente du feu vert du ministère de l’Industrie
Malgré le récent « report » de la signature de l’accord portant sur la réalisation d’une usine de montage de véhicules Peugeot en Algérie, le dirigeant du groupe Condor, actionnaire à hauteur de 15% dans le projet, reste confiant. « Le projet est toujours d’actualité et il est en bonne voie », indique le P-DG de l’entreprise.
Interrogé sur les blocages et les délais de réalisation, Benhamadi précise qu’une « ultime réunion de la commission a lieu en ce moment même [jeudi, NDLR] au niveau du ministère de l’Industrie et des Mines. » Ainsi, le projet n’est pas à l’arrêt et n’attend plus que le feu vert du ministère, précise la même source.
D’un autre côté, le dirigeant du groupe Condor s’est gardé de fixer une échéance pour la concrétisation du projet et la sortie d’usine du premier véhicule Peugeot. « Il faut compter 1 mois pour les procédures administratives et l’obtention du feu-vert du Conseil national de l’investissement (CNI) », estime-t-il. Cela dit « l’on va quand même avancer sur le projet, notamment en menant les études de sol. Les architectes travaillent déjà sur la question », conclu Benhamadi. TSA
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