Dans la nuit du 15 au 16 Juillet dernier, le coup d’Etat turc contre Erdogan fut réduit à une risible tentative militaire de s’emparer du pouvoir. En effet, quelques minutes seulement après l’annonce du coup d’état, l’armée voit ses chars pris d’assaut par le peuple, au nom de la démocratie.
Colorés aux couleurs nationales, des dizaines de chars ont défilé dans les rues d’Istanbul. Cependant, nos reporters sur place sont unanimes, aucun drapeau algérien ne fut hissé sur l’un deux. « Oui, il y a eu du rouge, un croissant et une étoile blancs, mais aucun vert n’a été aperçu ». Fait incroyable qui a poussé des dizaines d’internautes à éplucher les photographies et vidéos amatrices trouvées sur le net. Rien à faire, aucune trace du drapeau tricolore. Une conclusion qui fait polémique chez les algériens. Comment, en pleine saison estivale, aucun compatriote n’a-t-il érigé les couleurs nationales à un tel événement ? Pire, comment aucun turc n’a-t-il pensé à rendre hommage à l’Algérie ?
« C’est une insulte ! » s’exclame Mehdia, elle qui s’était proposée d’accueillir Mohanad chez elle il y a deux jours.
« Je me sens humilié, s’indigne Omar, mon fils était à 5 km d’Istanbul, un drapeau dans la poche, le temps qu’il arrive sur place aura suffit à mettre terme au putsch ».
Un geste qui aurait pu être héroïque mais qui, malgré son échec, a été salué par des centaines d’algériens. « La prochaine fois in sha allah ».
Il faut se rendre à l’évidence, ce soir-là, il n’y eut que du rouge dans les rues d’Istanbul.
El-Manchar, Juil 17, 2016
Colorés aux couleurs nationales, des dizaines de chars ont défilé dans les rues d’Istanbul. Cependant, nos reporters sur place sont unanimes, aucun drapeau algérien ne fut hissé sur l’un deux. « Oui, il y a eu du rouge, un croissant et une étoile blancs, mais aucun vert n’a été aperçu ». Fait incroyable qui a poussé des dizaines d’internautes à éplucher les photographies et vidéos amatrices trouvées sur le net. Rien à faire, aucune trace du drapeau tricolore. Une conclusion qui fait polémique chez les algériens. Comment, en pleine saison estivale, aucun compatriote n’a-t-il érigé les couleurs nationales à un tel événement ? Pire, comment aucun turc n’a-t-il pensé à rendre hommage à l’Algérie ?
« C’est une insulte ! » s’exclame Mehdia, elle qui s’était proposée d’accueillir Mohanad chez elle il y a deux jours.
« Je me sens humilié, s’indigne Omar, mon fils était à 5 km d’Istanbul, un drapeau dans la poche, le temps qu’il arrive sur place aura suffit à mettre terme au putsch ».
Un geste qui aurait pu être héroïque mais qui, malgré son échec, a été salué par des centaines d’algériens. « La prochaine fois in sha allah ».
Il faut se rendre à l’évidence, ce soir-là, il n’y eut que du rouge dans les rues d’Istanbul.
El-Manchar, Juil 17, 2016
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