On parle de plus 200 morts parmi les civils à Manbij .
RFI : Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
En Syrie, au moins 21 civils ont péri ce lundi 18 juillet dans des frappes aériennes de la coalition internationale dirigée par Washington sur Manbij, fief assiégé du groupe Etat islamique, et sur un village voisin, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (Osdh).
Les frappes de ce lundi ont été menées pour soutenir une offensive au sol des combattants arabo-kurdes, appuyés par Washington, qui tentent de prendre Manbij. Mais depuis le début de cette bataille il y a un mois et demi contre ce fief jihadiste dans le nord de la Syrie, les Forces démocratiques syriennes, avancent lentement. A ce stade, elles occupent seulement la moitié de la cité, où des dizaines de milliers de civils sont pris au piège.
Les combats se concentrent surtout au nord et à l’ouest de Manbij. Selon l’Osdh, les combattants arabo-kurdes ont pris lundi une nouvelle rue, après un violent pilonnage à l’artillerie et des raids aériens de la coalition internationale, suivis d’affrontements acharnés. Les jihadistes ont riposté en lançant une série d’attaques sur des positions arabo-kurdes, selon des médias russes et syriens.
La bataille de Manbij rappelle celle de Kobané, il y a presque deux ans, qui s’était transformée pendant des mois en combats de rue. La différence est que, cette fois, ce sont les jihadistes qui sont encerclés et les Kurdes à l’offensive. Selon l’Osdh, 104 civils, dont une moitié de femmes et d’enfants, sont morts depuis le début de l’offensive.
RFI.
RFI : Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
En Syrie, au moins 21 civils ont péri ce lundi 18 juillet dans des frappes aériennes de la coalition internationale dirigée par Washington sur Manbij, fief assiégé du groupe Etat islamique, et sur un village voisin, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (Osdh).
Les frappes de ce lundi ont été menées pour soutenir une offensive au sol des combattants arabo-kurdes, appuyés par Washington, qui tentent de prendre Manbij. Mais depuis le début de cette bataille il y a un mois et demi contre ce fief jihadiste dans le nord de la Syrie, les Forces démocratiques syriennes, avancent lentement. A ce stade, elles occupent seulement la moitié de la cité, où des dizaines de milliers de civils sont pris au piège.
Les combats se concentrent surtout au nord et à l’ouest de Manbij. Selon l’Osdh, les combattants arabo-kurdes ont pris lundi une nouvelle rue, après un violent pilonnage à l’artillerie et des raids aériens de la coalition internationale, suivis d’affrontements acharnés. Les jihadistes ont riposté en lançant une série d’attaques sur des positions arabo-kurdes, selon des médias russes et syriens.
La bataille de Manbij rappelle celle de Kobané, il y a presque deux ans, qui s’était transformée pendant des mois en combats de rue. La différence est que, cette fois, ce sont les jihadistes qui sont encerclés et les Kurdes à l’offensive. Selon l’Osdh, 104 civils, dont une moitié de femmes et d’enfants, sont morts depuis le début de l’offensive.
RFI.
Commentaire