Les hostilités sont déclenchées. Le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la défense nationale et chef d'Etat-major de l'armée, est décidé de barrer la route du palais d'El-Mouradia au général -major Abdelghai Hamel, patron de la police et favori de Saïd Bouteflika pour la succession de Abdelaziz Bouteflika.
Création d'un corps similaire au GIS par la police de HAMEL
contestée par Gaïd Salah
Les hostilités ont commencé par la contestation exprimée par Gaïd Salah de la création par la police d'une compagnie d'intervention spécialisée similaire au GIS dissout. D'ailleurs, des sources bien informées croient savoir que le général Hamel aurait récupéré une bonne partie des éléments et de l'encadrement du GIS. la cérémonie de la sortie de la première promotion de ce nouveau corps est prévue pour le 21 juillet à Oran.
Le chef d'Etat-major de l'armée et vice-ministre de la défense nationale s'est insurgé contre la création de ce nouveau corps dans la police qui serait dirigé pour contrer toute tentative de coup d'Etat militaire et de protéger le cercle de Saïd Bouteflika contre un éventuel coup de force émanant de l'armée pour déloger le frère de l'actuel chef de l'Etat et ses sbires.
Enquêtes sur la famille du général major Abdelghani Hamel
Selon des sources généralement bien informées et dignes de foi, le général Gaïd Salah a ordonné l'ouverture d'une série d'enquêtes sur la famille Hamel, notamment le patron de la police en personne, son frère Benaouda, ambassadeur d'Algérie en Argentine depuis 2011. Sont, également, concernés par cette enquête deux autres frères du patron de la police, un colonel à la santé militaire et le directeur régional des douanes à Mostaganem.
Même le fils du général n'échappe pas à cette enquête. Les dépenses de son mariage fêté il y a 2 ans avec fastes à l'hôtel Meridien d'Oran seront passés au crible.
Gaïd Salah place ses hommes
Parallèlement à ces actions destinées à contrer Hamel Abdelghani pour fausser le plan de la succession de Bouteflika, le vice-ministre de la défense nationale commence à placer ses hommes de confiance. L'un des investissements qui attire particulièrement l'attention est incontestablement celui du général Belkessir El-Ghali qui vient d'être nommé commandant de la gendarmerie nationale de la 1ère région Militaire. Une nomination faite sans consultation du patron de la gendarmerie, le général major Menad Nouba.
Belkessir El-Ghali, un homme de confiance
Ex commandant de groupement à Blida , ensuite à Alger, le général major Belkessir qui aura, dorénavant 11 wilayas (départements) sous son commandement passe pour un homme de confiance du général Gaïd Salah. Certaines sources lui attribuent la destruction des dossiers compromettants de l'actuel chef d'Etat-major de l'armée.
sa promotion est, selon les observateurs, unique en son genre. C'est la première fois qu'un chef de groupement passe au rang de chef de commandement régional. C'es une promotion-récompense estiment les connaisseurs des arcanes de la gendarmerie.
Par ailleurs, l'épouse du général Belkessir a été désigné présidente de la cour de Tipaza.
Gaïd Salah bloque les promotions et le général Tafer se fâche
Hormis la promotion de Belkessir Ghali au grade de général major, aucun autre général n'a bénéficié d'avancement cette année. C'est la première fois fois que cela arrive dans l'armée algérienne depuis la création des grades des officiers généraux. Cela n'a pas manqué de susciter une certaine grogne chez qui s'attendaient à une promotion.
De tous les déçus, le général Hacène Tafer, le commandant des forces terrestres, un ancien de l'Armée Nationale de Libération et l'un des rares diplômés universitaires de sa génération (il est diplômé en sciences politiques), s'attendait à se voir élever au garde de général de corps d'armée. Certains de ses proches l'ont trouvé dans tous ses états après la cérémonie de la remise des grades qui s'était déroulée au siège du ministère de la défense à l'occasion de la célébration de la fête de l'indépendance.
Le nouveau chef de cabinet limogé peu après son installation.
Aussitôt installé, aussitôt relevé de ses fonctions, le nouveau chef de cabinet du vice-ministre de la défense nationale n'a pas eu le temps de chauffer son fauteuil. Selon des indiscrétions du cabinet on aurait trouvé le numéro du général Abdelghani Hamel dans son répertoire téléphonique. C'est un motif suffisant pour l'éloigner du giron de l'ennemi numéro 1 de Hamel.
La DCSA n'enquête plus sur les affaires délictueuses
Autrefois, c'est la Direction Centrale de la Sécurité de l'Armée qui enquêtait sur les vols, détournements pots de vins et autres affaires délictueuses commises par les militaires. Le patron de l'armée, Gaïd Salah a déchargé la DCSA de cette mission. Elle aura à veiller spécialement sur les penchants politiques des officiers supérieurs, leurs relations dans le monde des affaires et de la politique et leurs attaches partisanes inavouées.
Bouachouareb fait les yeux doux à Gaïd Salah
Opportuniste comme il est, Abdessalem Bouchouareb, le ministre des mines et de l'industrie, suit de près les agissements de Gaïd salah. Il estime que le patron de l'armée a de fortes chances de sortir vainqueur du bras de force qui l'opposerait bientôt à Saïd Bouteflika dont il est se présente comme le plus fidèle des sbires. Mais, pour se prémunir d'un éventuel changement de la direction du vent, il ne perd rien à faire les yeux doux à un homme qu'il considère de sa région natale.
Gaïd Salah est-il le rempart idéal pour mettre fin au bouteflikisme?
En s'opposant à la candidature du général Hamel à la succession de Bouteflika à la tête de l'Etat algérien, le chef d'Etat major de l'armée et vice-ministre de la défense nationale est en passe de se retourner contre celui qui l'a fait roi: Saïd Bouteflika. Ce dernier le laissera-t-il faire? Telle est la question. S'il se présente comme le dernier rempart à la politique désastreuse menée par le frère du président qui gouverne le pays par procuration, Gaïd Salah mérite-t-il le soutien des Algériens? Une question qui mérite réflexion.
Mon journal
le 19/07/201 15h04
Création d'un corps similaire au GIS par la police de HAMEL
contestée par Gaïd Salah
Les hostilités ont commencé par la contestation exprimée par Gaïd Salah de la création par la police d'une compagnie d'intervention spécialisée similaire au GIS dissout. D'ailleurs, des sources bien informées croient savoir que le général Hamel aurait récupéré une bonne partie des éléments et de l'encadrement du GIS. la cérémonie de la sortie de la première promotion de ce nouveau corps est prévue pour le 21 juillet à Oran.
Le chef d'Etat-major de l'armée et vice-ministre de la défense nationale s'est insurgé contre la création de ce nouveau corps dans la police qui serait dirigé pour contrer toute tentative de coup d'Etat militaire et de protéger le cercle de Saïd Bouteflika contre un éventuel coup de force émanant de l'armée pour déloger le frère de l'actuel chef de l'Etat et ses sbires.
Enquêtes sur la famille du général major Abdelghani Hamel
Selon des sources généralement bien informées et dignes de foi, le général Gaïd Salah a ordonné l'ouverture d'une série d'enquêtes sur la famille Hamel, notamment le patron de la police en personne, son frère Benaouda, ambassadeur d'Algérie en Argentine depuis 2011. Sont, également, concernés par cette enquête deux autres frères du patron de la police, un colonel à la santé militaire et le directeur régional des douanes à Mostaganem.
Même le fils du général n'échappe pas à cette enquête. Les dépenses de son mariage fêté il y a 2 ans avec fastes à l'hôtel Meridien d'Oran seront passés au crible.
Gaïd Salah place ses hommes
Parallèlement à ces actions destinées à contrer Hamel Abdelghani pour fausser le plan de la succession de Bouteflika, le vice-ministre de la défense nationale commence à placer ses hommes de confiance. L'un des investissements qui attire particulièrement l'attention est incontestablement celui du général Belkessir El-Ghali qui vient d'être nommé commandant de la gendarmerie nationale de la 1ère région Militaire. Une nomination faite sans consultation du patron de la gendarmerie, le général major Menad Nouba.
Belkessir El-Ghali, un homme de confiance
Ex commandant de groupement à Blida , ensuite à Alger, le général major Belkessir qui aura, dorénavant 11 wilayas (départements) sous son commandement passe pour un homme de confiance du général Gaïd Salah. Certaines sources lui attribuent la destruction des dossiers compromettants de l'actuel chef d'Etat-major de l'armée.
sa promotion est, selon les observateurs, unique en son genre. C'est la première fois qu'un chef de groupement passe au rang de chef de commandement régional. C'es une promotion-récompense estiment les connaisseurs des arcanes de la gendarmerie.
Par ailleurs, l'épouse du général Belkessir a été désigné présidente de la cour de Tipaza.
Gaïd Salah bloque les promotions et le général Tafer se fâche
Hormis la promotion de Belkessir Ghali au grade de général major, aucun autre général n'a bénéficié d'avancement cette année. C'est la première fois fois que cela arrive dans l'armée algérienne depuis la création des grades des officiers généraux. Cela n'a pas manqué de susciter une certaine grogne chez qui s'attendaient à une promotion.
De tous les déçus, le général Hacène Tafer, le commandant des forces terrestres, un ancien de l'Armée Nationale de Libération et l'un des rares diplômés universitaires de sa génération (il est diplômé en sciences politiques), s'attendait à se voir élever au garde de général de corps d'armée. Certains de ses proches l'ont trouvé dans tous ses états après la cérémonie de la remise des grades qui s'était déroulée au siège du ministère de la défense à l'occasion de la célébration de la fête de l'indépendance.
Le nouveau chef de cabinet limogé peu après son installation.
Aussitôt installé, aussitôt relevé de ses fonctions, le nouveau chef de cabinet du vice-ministre de la défense nationale n'a pas eu le temps de chauffer son fauteuil. Selon des indiscrétions du cabinet on aurait trouvé le numéro du général Abdelghani Hamel dans son répertoire téléphonique. C'est un motif suffisant pour l'éloigner du giron de l'ennemi numéro 1 de Hamel.
La DCSA n'enquête plus sur les affaires délictueuses
Autrefois, c'est la Direction Centrale de la Sécurité de l'Armée qui enquêtait sur les vols, détournements pots de vins et autres affaires délictueuses commises par les militaires. Le patron de l'armée, Gaïd Salah a déchargé la DCSA de cette mission. Elle aura à veiller spécialement sur les penchants politiques des officiers supérieurs, leurs relations dans le monde des affaires et de la politique et leurs attaches partisanes inavouées.
Bouachouareb fait les yeux doux à Gaïd Salah
Opportuniste comme il est, Abdessalem Bouchouareb, le ministre des mines et de l'industrie, suit de près les agissements de Gaïd salah. Il estime que le patron de l'armée a de fortes chances de sortir vainqueur du bras de force qui l'opposerait bientôt à Saïd Bouteflika dont il est se présente comme le plus fidèle des sbires. Mais, pour se prémunir d'un éventuel changement de la direction du vent, il ne perd rien à faire les yeux doux à un homme qu'il considère de sa région natale.
Gaïd Salah est-il le rempart idéal pour mettre fin au bouteflikisme?
En s'opposant à la candidature du général Hamel à la succession de Bouteflika à la tête de l'Etat algérien, le chef d'Etat major de l'armée et vice-ministre de la défense nationale est en passe de se retourner contre celui qui l'a fait roi: Saïd Bouteflika. Ce dernier le laissera-t-il faire? Telle est la question. S'il se présente comme le dernier rempart à la politique désastreuse menée par le frère du président qui gouverne le pays par procuration, Gaïd Salah mérite-t-il le soutien des Algériens? Une question qui mérite réflexion.
Mon journal
le 19/07/201 15h04
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