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17.811 nouvelles sociétés à fin juin en hausse de 6,9%
L’hôtellerie et la restauration hors de cette dynamique
Source: Inforisk Exceptées l’hôtellerie et la restauration et les activités financières, tous les secteurs économiques sont concernés par la hausse des créations d’entreprises
Malgré les affres de la conjoncture, les créations d’entreprises sont restées dynamiques au premier semestre. Au total, 17.811 sociétés ont été créées entre janvier et juin, en hausse de 6,9%, a relevé Inforisk. Les chiffres de la société de renseignement commercial tiennent compte essentiellement des entreprises personnes morales. Il faut savoir qu’il se crée autant d’entreprises individuelles . Cette population d’entreprises pourrait augmenter rapidement à l’avenir avec le statut d’auto-entrepreneur. Quel que soit le statut, les entrepreneurs se lancent principalement dans le commerce, le BTP et les activités immobilières.
Sur les six premiers mois de l’année, plus de deux nouvelles créations d’entreprises sur trois étaient concentrées dans le BTP, le commerce et réparation automobile, l’immobilier et services aux entreprises. Les créations s’améliorent dans ces secteurs, même si l’on n’a pas encore retrouvé le pic de 3.300 créations dans le BTP en 2012 par exemple. C’est aussi dans ces secteurs que la mortalité des entreprises est élevée. En revanche, les créations dans les activités financières ainsi que dans l’hôtellerie et la restauration se sont inscrites en recul respectivement de 6,6% et 2,7% au premier semestre. La baisse dans le premier secteur n’est pas réellement une surprise puisque les créations y ont évolué en dents de scie ces six dernières années. Par contre, dans l’hô- tellerie et la restauration, le ralentissement de l’activité ces dernières années freine les nouvelles créations, bien plus qu’ailleurs. Cela dit, dans les grandes villes comme Casablanca, les ouvertures de restaurants succèdent à des fermetures. L’activité touristique montre, par ailleurs, quelques signes d’amélioration depuis le second semestre 2015 et cela s’est poursuivi les six premiers mois de 2016 avec une hausse de 3,4% des recettes de voyages à 26 milliards de DH. Toutefois, ce regain ne profite pas à tout le monde. Ce qui pousse certains à retarder leur entrée sur le marché. De façon générale, un peu moins de la moitié des nouvelles entreprises ne franchiront pas le cap des cinq ans. Le taux de survie à cet âge est de 60% selon les données d’Inforisk. Les raisons sont multiples. Beaucoup d’entreprises démarrent avec un capital très faible (10.000 DH). Cette situation, limite notamment l’accès à d’autres sources de financement comme le crédit bancaire pour accélérer leur croissance. Par ailleurs, la volatilité de la croissance dans les principaux secteurs économiques dans lesquels les créations sont nombreuses pénalise les jeunes entreprises. Dans le commerce, le chiffre d’affaires des TPE s’améliore mais, affichait toujours une baisse à deux chiffres en 2013 et 2014. Pour les opérateurs dans le BTP, l’immobilier ou encore le transport et communication qui publient leur bilan - ils représentent une minorité - les revenus évoluent en dents de scie.
l'économiste
L’hôtellerie et la restauration hors de cette dynamique
Source: Inforisk Exceptées l’hôtellerie et la restauration et les activités financières, tous les secteurs économiques sont concernés par la hausse des créations d’entreprises
Malgré les affres de la conjoncture, les créations d’entreprises sont restées dynamiques au premier semestre. Au total, 17.811 sociétés ont été créées entre janvier et juin, en hausse de 6,9%, a relevé Inforisk. Les chiffres de la société de renseignement commercial tiennent compte essentiellement des entreprises personnes morales. Il faut savoir qu’il se crée autant d’entreprises individuelles . Cette population d’entreprises pourrait augmenter rapidement à l’avenir avec le statut d’auto-entrepreneur. Quel que soit le statut, les entrepreneurs se lancent principalement dans le commerce, le BTP et les activités immobilières.
Sur les six premiers mois de l’année, plus de deux nouvelles créations d’entreprises sur trois étaient concentrées dans le BTP, le commerce et réparation automobile, l’immobilier et services aux entreprises. Les créations s’améliorent dans ces secteurs, même si l’on n’a pas encore retrouvé le pic de 3.300 créations dans le BTP en 2012 par exemple. C’est aussi dans ces secteurs que la mortalité des entreprises est élevée. En revanche, les créations dans les activités financières ainsi que dans l’hôtellerie et la restauration se sont inscrites en recul respectivement de 6,6% et 2,7% au premier semestre. La baisse dans le premier secteur n’est pas réellement une surprise puisque les créations y ont évolué en dents de scie ces six dernières années. Par contre, dans l’hô- tellerie et la restauration, le ralentissement de l’activité ces dernières années freine les nouvelles créations, bien plus qu’ailleurs. Cela dit, dans les grandes villes comme Casablanca, les ouvertures de restaurants succèdent à des fermetures. L’activité touristique montre, par ailleurs, quelques signes d’amélioration depuis le second semestre 2015 et cela s’est poursuivi les six premiers mois de 2016 avec une hausse de 3,4% des recettes de voyages à 26 milliards de DH. Toutefois, ce regain ne profite pas à tout le monde. Ce qui pousse certains à retarder leur entrée sur le marché. De façon générale, un peu moins de la moitié des nouvelles entreprises ne franchiront pas le cap des cinq ans. Le taux de survie à cet âge est de 60% selon les données d’Inforisk. Les raisons sont multiples. Beaucoup d’entreprises démarrent avec un capital très faible (10.000 DH). Cette situation, limite notamment l’accès à d’autres sources de financement comme le crédit bancaire pour accélérer leur croissance. Par ailleurs, la volatilité de la croissance dans les principaux secteurs économiques dans lesquels les créations sont nombreuses pénalise les jeunes entreprises. Dans le commerce, le chiffre d’affaires des TPE s’améliore mais, affichait toujours une baisse à deux chiffres en 2013 et 2014. Pour les opérateurs dans le BTP, l’immobilier ou encore le transport et communication qui publient leur bilan - ils représentent une minorité - les revenus évoluent en dents de scie.
l'économiste