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Best of 2016, L’Algérie, paradis de la nomenklatura

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  • Best of 2016, L’Algérie, paradis de la nomenklatura

    Alors que les Algériens souffrent le martyr face aux sempiternels problèmes de leur quotidien, la nomenklatura algérienne poursuit ses business florissant loin des soucis qui torturent la “populace” algérienne. Preuve en est, au moment où toute l’Algérie discute et polémique sur la coupure générale d’Internet décidée par les autorités pour garantir la transparence aux épreuves du baccalauréat, les fils et proches des dirigeants algériens continuent de fructifier leurs affaires juteuses.
    Le Club des Pins, merveilleux sésame
    Et ce n’est pas la crise économique ou financière qui les ralentit. La plus belle des démonstrations nous a été fournies par Mouloud Melzi, le fils de Hamid Melzi, l’influent patron de la Résidence d’Etat de Club des Pins, où tous les hauts responsables algériens sont logés, qui vient de s’imposer dans trois communes de la wilaya d’Alger. Le fils du patron de Club des Pins a décroché le marché d’Alger-centre où ses parcmètres sont opérationnels au niveau de l’une des rues les plus fréquentées de toute l’Algérie. A Hydra et Ain Allah, deux localités très fréquentées à Alger, le fils de Hamid Melzi a bénéficié des réseaux de son père pour remporter ses marchés.
    Les maires et responsables des collectivités locales qui ont donné le marché à ses parcmètres ont tous bénéficié d’une carte d’accès au Club Athèna du Shératon d’Alger où ils bénéficient de tous les soins et confort destiné aux plus riches des Algériens.
    Les “fils de” à la manoeuvre
    Il n’y a pas que le fils du patron de Club des Pins qui fructifient ses affaires grâce au réseau politique de son père. Le fils du Premier ministre, Abdelmlake Sellal, le premier ministre, Farès Sellal, qui poursuit sa percée dans la concession automobile au moment où ce secteur est frappé de plein fouet par la crise des licences d’importation. Profitant des pouvoirs de son père, il a amassé une véritable fortune en travaillant avec Ahmed Mazouz, l’homme d’affaires qui commercialise plusieurs marques asiatiques en Algérie.
    C’est Farès Sellal qui s’est interposé auprès des autorités algériennes grâce à l’influence de son père pour permettre au sieur Ahmed Mazouz d’introduire en Algérie avec une facilité déconcertante des véhicules asiatiques souvent très peu conformes aux normes de sécurité.
    C’est aussi Farès Sellal qui a incité Ahmed Mazouz a racheter une partie de Mazda Algérie appartenant à Ival de Mohamed Baïri, l’un des concessionnaires algériens les plus riches et l’un des acteurs clè de l’organisation patronale d’Ali Haddad. Farès Sellal a pris ensuite les rênes de Mazda avant d’envisager de faire des affaires avec Mourad Oulmi, propriétaire de Sovac, la marque qui distribue les véhicules de Volkswagen en Algérie.
    En Algérie, il n’y a pas que les fils des actuels dirigeants qui s’enrichissent dans les affaires. Même la progéniture des anciens hauts responsables algériens jouissent des anciens privilèges de leurs pères. Ainsi le fils de Liamine Zeroual, l’ancien Président de la République, est dans l’importation des matériaux de construction notamment du bois. Réputé pour être un homme intègre, Liamine Zeroual ne s’est pas interdit pour rappeler à l’ordre son fils affairiste qui a largement profité de l’obscurité du népotisme du système bancaire pour réussir ses opérations d’importation.
    Place aux rejetons des généraux
    Les fils des anciens dignitaires militaires des années 90 n’ont jamais été victimes de la disgrâce politique de leurs parents sous l’ère Bouteflika. Les trois enfants du général Ataïlia ont développé leur brasserie après avoir amassé de véritables fortunes dans l’importations des boissons alcoolisées et liqueurs.
    Les fils du général-major Ahmed Boustila, l’ancien patron de la Gendarmerie Nationale, ne cessent, eux-aussi, de défrayer la chronique avec leurs business dans les port-secs et les terres agricoles au sud du pays. Mais c’est surtout les secteurs de la communication et de la publicité, de l’informatique et de la logistique, qui a le plus captivé et séduit les fils et proches des dirigeants algériens à l’image d’Amine Ouyahia, le fils d’Ahmed Ouyahia, et des enfants du général-major Abdelghani Hamel, le patron de la police algérienne, qui gèrent des agences de communications impliquées dans de nombreux marchés juteux. Le fils du conseiller le plus proche du Président Bouteflika, Mohamed Rougab, détient une bonne partie de l’agence de communication Allegorie qui décroche sans souffrir de la moindre concurrence des marchés de communication avec les principaux opérateurs et ministères algériens.
    Richesse, fortune, marchés juteux et avantages fiscaux, le joyeux destin des enfants des dirigeants algériens n’est guère gâché par la crise financière qui plombe le peuple algérien.
    Coucher du soleil à Agadir

  • #2
    et el makhzen c pire....

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    • #3
      Savez-vous ce qu'il était Hamid Melzi aujourd'hui Rab Club des Pins ? Il était maçon bark

      Et Raouraoua, il faisait quoi avant qu'il soit Rab esport, La Faf ? Il était placeur au cinéma

      Et Berraf le Directeur du Comité Olympique, il était quoi ? Directeur de Souk el Fellah blida

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      • #4
        Nicolas Beau dit ''la fripouille''.
        Sur son site poubelle le plumitif s'est attaqué aussi à la Mauritanie suite au désaccord de cette dernière avec le Makhzen dans un article intitulé ''Best of 2016, la faillite de l’économie mauritanienne''. La Tunisie n'y a pas échappé non plus à ce mercenaire.

        Contrairement du bordel marocain, en Algérie il s'agit de Nomenklatura algérienne.
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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