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Ancelotti remporte les retrouvailles munichoises

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  • Ancelotti remporte les retrouvailles munichoises

    Le nouvel entraîneur du Bayern Munich, Carlo Ancelotti, a pris le dessus, mercredi soir, sur son prédécesseur Pep Guardiola, lors d’un match amical en forme de retrouvailles munichoises remporté 1 à 0 face à Manchester City.


    Le score final de la rencontre jouée à Munich devant 68 000 spectateurs et le nom du buteur, le jeune Allemand Erdal Özturk à la 76’, sont anecdotiques. Les deux équipes étaient privées de la plupart de leurs internationaux restés en vacances après l’Euro ou la Copa America, ce qui a permis de donner leur chance à des jeunes, habitués d’ordinaire au banc des remplaçants ou à l’équipe réserve. L’enjeu de ce match chargé de symboles était ailleurs, entre Pep Guardiola, qui a passé trois ans au Bayern jusqu’en juin, et Carlo Ancelotti, ancien entraîneur du Real Madrid et de l’AC Milan, qui lui a succédé le 11 juillet sur le banc munichois.

    Dans les rangs bavarois, Frank Ribéry, un des rares titulaires mobilisés, s’est particulièrement illustré en première mi-temps, jouant les feux follets dans la défense mancunienne et créant plusieurs occasions de but. Malgré la défaite, Pep Guardiola aura laissé sa marque de fabrique : deux équipes pratiquant un jeu voisin.

    Le Bayern, depuis seulement 11 jours sous la houlette d’Ancelotti, continue à donner la priorité à la possession de balle, tandis que Manchester City a déjà commencé sa mue avec le Catalan vers une «machine à passes.» «Pep a effectué un travail remarquable», s’est extasié Ancelotti. Le patron du Bayern Karl-Heinz Rummenigge a, lui, rendu hommage à l’Italien, qui apporte une touche «plus différenciée.» Comprendre : un jeu plus direct. Après trois ans passés en Bavière, Pep Guardiola a été reçu comme il se doit.

    Dans les vestiaires, une grande banderole «Welcome back» l’a accueilli. Ce match amical avait du reste pour une autre raison un goût de retrouvailles : le Bayern le devait depuis des années à City comme solde de tous comptes pour le transfert de Jérôme Boateng de Manchester à Munich en 2011. L’ancien entraîneur de Barcelone et l’ex du Real Madrid se sont donnés une longue accolade. Guardiola avait laissé en partant dans son bureau à Munich un message d’encouragement à Ancelotti.

    Pour tous deux ce nouveau départ est une chance : au Bayern, Guardiola a eu l’inconvénient de succéder à Jupp Heynckes qui sortait d’un triplé historique Ligue des champions, championnat et coupe, impossible à battre. Il n’a jamais réussi à le rééditer, ce qui lui a valu des critiques. Il arrive à City sans cette pression. Pour Ancelotti, à l’inverse, la page est blanche : s’il réussi à remporter la Ligue des champions, il dépassera son prédécesseur

    AFP
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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