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Pas de privatisation des hôpitaux publics en Algérie

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  • Pas de privatisation des hôpitaux publics en Algérie

    La privatisation des hôpitaux publics est exclue», a déclaré, hier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Amar Tou, dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l’invité de la rédaction.

    Au contraire, tient-il à souligner, dans le cadre du vaste programme d’investissements publics 2005-2009, le gouvernement compte construire 65 nouveaux hôpitaux, dont beaucoup d’établissements spécialisés, 76 policliniques et 168 centres de santé, pour renforcer le secteur public de la santé.

    Ceci dit, la porte est ouverte au secteur privé qui peut investir dans le secteur de la santé en construisant des hôpitaux et des cliniques.

    Le ministre de la Santé a évoqué, toujours dans le cadre du programme de l’Etat, 2005-2009, dans les domaines curatif et préventif, la réduction des transferts pour soins à l’étranger, pour l’ensemble des 9 pathologies pourvoyeuses de ces transferts, y compris les grands cancéreux, et, dans l’immédiat, en particulier, pour les greffes de la cornée, du rein et pour les orthopédies et les traumatismes.

    Pour l’orthopédie et la greffe de la cornée et du rein, le transfert à l’étranger est limité aux cas d’extrême urgence. Le ministre a déjà eu à évoquer le recours des hôpitaux algériens à des spécialistes étrangers pour la transplantation d'organes, dans le cadre de la formation au profit des spécialistes algériens.

    Tous les transferts ne sont pas fermés actuellement mais la tendance est à leur diminution puis leur arrêt comme le prouve la baisse des dépenses consacrées au chapitre des transferts pour soins qui sont passées de 14 milliards de DA au début des années 1990 à moins de 3 milliards de DA actuellement.

    A propos des greffes, le ministre a rappelé que la législation algérienne permet, depuis le début des années 1990, les prélèvements sur cadavre. Notons que ces prélèvements ont pu avoir lieu grâce à l'arrêté ministériel du 19 novembre 2002 qui fixent les conditions et critères permettant la constatation médicale et légale du décès et la possibilité de prélever des organes à partir du cadavre en vue de leur transplantation.

    Les spécialistes ont fait observer qu’en matière de greffe de cornée, et jusqu'en 1985 cet acte était réalisé en Algérie mais les prélèvements se faisaient dans la discrétion et si quelques greffes de cornée ont été effectuées, elles ne l'ont été qu'à titre exceptionnel en utilisant des greffons importés. L’importation des greffons se fait à partir des Etats-Unis.

    Concernant la greffe rénale, pour laquelle la demande est très importante, le donneur est algérien, parmi les parents du greffé. Il y a un problème de culture à développer par une action de communication et de sensibilisation, quant à la déclaration du décédé avant sa mort. Un comité national est chargé d’établir la liste des greffés et établir la liste d’attente pour réunir les conditions de transparence, il s’agit d’un fichier d’attente national et consultable par tous les hôpitaux.

    A propos de la réforme hospitalière, le ministre fait remarquer qu’il s’agit d’un ensemble d’actions qui tournent autour de la contractualisation qui doit garantir à la fois à l’assuré social et au démuni la prise en charge des soins. La nomenclature des actes médicaux a été arrêtée et leur tarification est en cours. Une fois ce dispositif terminé, la contractualisation sera lancée en 2007. Les moyens financiers et les moyens humains ont été dégagés pour cette réforme sur la base des orientations données par le président de la république, souligne le ministre qui ajoute que d’ici 2009, 15 000 médecins généralistes, 15 000 paramédicaux et 5 000 médecins spécialistes seront prêts

    Par la nouvelle République
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