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Championnat professionnel des Ligues 1 et 2 Les techniciens étrangers n’ont plus la cote

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  • Championnat professionnel des Ligues 1 et 2 Les techniciens étrangers n’ont plus la cote

    Le championnat professionnel de football des Ligues 1 et 2 — qui débute dans trois semaines pour celui de l’élite et un peu plus d’un mois pour celui du second palier — verra le nombre des techniciens étrangers à la tête des clubs sensiblement baisser comparativement aux dernières saisons.


    Cette tendance effrénée à engager des techniciens étrangers est désormais inversée, du moins en prévision du prochain exercice, avec ces entraîneurs qui ne semblent plus avoir la cote. Et pour cause : seuls 4 clubs sur les 32 que comptent les deux championnats professionnels ont fait appel à des techniciens non algériens pour prendre en main leur destinée, contre 11 la saison écoulée (9 clubs en L1 et 2 en L2). Une baisse très sensible donc de la présence de techniciens étrangers dans les staffs techniques des clubs des deux paliers professionnels.

    En effet, trois formations en Ligue 1 et une seule en Ligue 2 ont choisi de confier la destinée technique de leurs teams à des étrangers. Il s’agit du CS Constantine dont la direction a décidé de reconduire le Franco-Portugais Didier Gomes, arrivé en milieu de saison écoulée ; de la JS Saoura qui a fait appel à Sébastien Desabre dont ce sera la première expérience en Algérie ; du RC Relizane qui a confié la barre technique au Tunisien El Moez Bouakaz qui avait, pour rappel, drivé l’USM Bel Abbès en Ligue 2 durant toute la phase aller du championnat avant de démissionner l’hiver dernier, après avoir décroché le titre honorifique de champion d’hiver.

    Une seule formation du second palier professionnel a eu recours aux services d’un technicien étranger, le Paradou AC en l’occurrence, en nommant l’Espagnol José Maria Nouguès. Quatre entraîneurs étrangers seulement au départ des deux championnats professionnels contre 11 la saison écoulée, même s’il est trop tôt pour évoquer une réhabilitation aux yeux des responsables des clubs du technicien algérien, marginalisé ces dernières années avec la préférence accordée aux étrangers, surtout que pour beaucoup de nos formations, le recours à des entraîneurs du cru est souvent lié à des difficultés financières et non à un choix de conviction.


    L’éternelle Valse des entraîneurs

    Si le recours aux techniciens étrangers a sensiblement baissé, cela n’a pas pour autant modéré le comportement des dirigeants algériens, qui ont toujours cette phobie de la stabilité dans le staff technique de leurs clubs. Une tendance au changement d’entraîneur à chaque nouvelle saison qui se confirme d’année en année. C’est aussi le cas cette saison, puisque la majorité des clubs des Ligues 1 et 2 ont opéré des changements à leur barre technique en faisant appel à de nouveaux entraîneurs. Seuls six clubs de l’élite ont maintenu leurs coachs qui étaient en place à la fin de la saison écoulée : le DRB Tadjenanet, l’USM Harrach, la JS Kabylie, le NA Hussein Dey, le CS Constantine et enfin le nouveau promu, l’Olympique de Médéa.

    La valse des entraîneurs est plus accentuée au second palier professionnel : 14 clubs sur les 15 qui composeront la Ligue 2 lors du nouvel exercice, en attendant la confirmation de la LFP de la réhabilitation du CRB Aïn Fekroun, ont nommé de nouveaux entraîneurs, puisque seul le Mouloudia de Saïda a reconduit son coach, Mourad Rahmouni, et son staff. 14 nouveaux entraîneurs sur la ligne de départ du championnat de la Ligue 2 et une valse qui risque de se poursuivre tout au long de la saison.



    Tarek Aït Sellamet-el watan-
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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