Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le massacre d’al-Ibrahimi, 22 ans après : la mosquée toujours résistante

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le massacre d’al-Ibrahimi, 22 ans après : la mosquée toujours résistante

    Le cheikh Adel Idris était l’imam de la sainte mosquée d’al-Ibrahimi, le jour du massacre perpétré contre ses fidèles, il y a quelque vingt-deux ans, par des terroristes sionistes. Il se souvient de ces moments difficiles, mortels, inoubliables malgré les longues années passées. Il se souvient du bruit des balles et des cris des fidèles.

    Le cheikh Idris confie au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que son cousin le martyr Thiyab al-Karki, qui est tombé en martyre ce jour-là, l’a informé que les soldats de l’occupation l’avaient menacé, ainsi que tous les fidèles, en leur disant : « Demain à l’aube, vous allez voir ce qui vous arrivera ! »

    Et le lendemain, à l’aube du 15 Ramadan, le massacre a tué 29 fidèles et a laissé 200 blessés, alors qu’ils accomplissaient leurs prières. Le massacre s’est étendu vers d’autres zones d’al-Khalil pour pousser le nombre de martyrs à plus de 50 personnes et le nombre de blessés à plusieurs centaines de Palestiniens.

    A chaque commémoration du massacre, les habitants palestiniens de la ville d’al-Khalil confirme leur résistance contre la judaïsation et la confiscation de la mosquée d’al-Ibrahimi. Ils viennent y accomplir leurs prières et briser la barrière de la peur imposée par les occupants sionistes.

    Contre l’oubli

    Cheikh Idris raconte : « J’étais dans la position de prosternation, lorsque j’ai entendu des tirs. Un fidèle, du nom de Hasni ar-Rajbi, m’a tiré et m’a demandé de proclamer la grandeur de Dieu. A ce moment-là lors, j’ai coupé ma prière et commencé à crier Allah Akber, à travers les haut-parleurs de la mosquée. »

    Le terroriste sioniste Baruch Goldstein, reprend cheikh Idris, est entré par la porte principale et a ouvert le feu sur les fidèles qui accomplissaient leur prière, tuant 29 fidèles et en blessant 200 dont son frère.

    De plus, les soldats de l’occupation sioniste ont fermé les portes de la mosquée, afin d’empêcher les fidèles de se sauver. Ils ont par ailleurs interdit aux gens d’y entrer pour sauver les blessés, souligne-t-il.

    Plan pour diviser la mosquée

    Beaucoup croient que le massacre avait été planifié d’avance, dans l’objectif de mettre la main sur la mosquée, de la diviser de façon à ce qu’elle soit sous la maîtrise des juifs.

    Le comité de Chamghar

    Suite au massacre, les autorités de l’occupation sioniste ont mis en place la commission d’enquête de Chamghar qui a décidé de diviser la mosquée, en laissant 56% pour les juifs et 44% pour les musulmans.

    Depuis cette décision, ils ont mis une barrière coupant le sanctuaire en deux, donnant plusieurs zones aux colons et ne laissant que la zone d’al-Ishaqiyya aux musulmans. Les musulmans sont même interdits de leur zone les jours de fêtes juives.

    En outre, les musulmans ne peuvent pratiquer l’appel à la prière à leur aise. Et la salle de prière se trouve dans la partie prise par les colons. Le muezzin est souvent agressé.

    Activités contre la judaïsation

    Plusieurs activités sont organisées, la commémoration du massacre du saint sanctuaire d’al-Ibrahimi, des rassemblements, des défilés vers la mosquée de toutes parts, la prière dans ses places.

    Des dizaines de Palestiniens, portant des chemises noires sur lesquelles il est écrit « Résiste avec ta prière ! », viennent de partout d’al-Khalil, en souvenir du massacre.

    Ismaël Abou al-Halawa, directeur général des legs du département d’al-Khalil, confirme que le bureau des legs travaille beaucoup pour inviter les fidèles à venir nombreux dans mosquée d’al-Ibrahimi, main dans la main avec les médias.

    Nous cherchons, par ces activités, à briser la barrière de la peur chez les Palestiniens, dit Abou al-Halawa, et à les appeler à venir dans la mosquée, à pratiquer des pressions sur les autorités de l’occupation afin d’ouvrir les parties fermées de la mosquée, à faire face à la judaïsation et à la terreur imposée par les autorités de l’occupation sioniste.

    Le Centre Palestinien d'Information 03/07/2016

  • #2
    Tant que la Palestine n'est pas décolonisée de la mer au fleuve, on ne peut affirmer que l'humanité est humanité et nous sommes tous complices de ces régimes terroristes occidentaux, soutiens du régime néo-nazi sioniste.

    Commentaire

    Chargement...
    X