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Algérie : le désenchantement des entreprises françaises

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  • Algérie : le désenchantement des entreprises françaises

    Les entreprises françaises croient de moins en moins en l’avenir de l’Algérie. Après une période de faste qui a duré plus d’une décennie, plusieurs entreprises françaises envisagent de quitter le pays qui subit les contrecoups d’une crise financière sans précédent. Au moment où le pays a besoin de reprendre confiance en lui afin d’amorcer la diversification économique et booster sa production nationale, des industriels font le choix de voir ailleurs. Les autorités algériennes accusent le coup et remettent en cause les avantages longtemps accordés aux investisseurs français.

    Le groupe Total à l’avant garde

    Les hostilités ont commencé lorsque le groupe pétrolier français Total a annoncé officiellement des poursuites judiciaires contre l’Etat algérien. Le géant pétrolier français a demandé un dédommagement de plusieurs centaines millions d’euros en raison de la taxe sur les super-profits réalisés par les compagnies pétrolières en Algérie au cours des années 2000, une imposition aujourd’hui contestée. Au départ Total a tenté de négocier un accord à l’amiable avec l’Etat algérien et la Sonatrach. Mais rien n’a été conclu. Le retour de Chakib Khelil, l’ancien ministre de l’Energie et l’homme des Américains, ennemi intime des intérêts pétroliers français en Algérie, a convaincu Total que l’arbitrage international demeurait la dernière issue. Une décision qui fait suite à un longue blocage occasionné par un conflit politique ouvert opposant Alger à Paris sur fond de tension et de polémique liée à la succession d’Abdelaziz Bouteflika.

    Suez sur le départ

    Depuis, le scénario de Total a fait des émules. D’autres compagnies françaises ont compris que l’Algérie n’est plus un terrain conquis et le vent a commencé à tourner en défaveur des intérêts de la France. GDF-Suez a vite pris la décision de proposer à la vente les actifs de sa filière algérienne après des années de longue labeur en Algérie. Officiellement, le groupe français argue qu’il s’agit d’un plan de redéploiement à l’international.
    Mais officieusement, à Alger, les initiés et les plus informés savent très bien qu’un plan se tramait pour enlever un marché gazier important à GDF-SUEZ. Histoire de se venger de cette France qui causerait tant de soucis au clan Présidentiel d’Abdelaziz Bouteflika.

    La Chine omni présente

    La forte présence de la Chine, la montée en puissance de la Turquie et le rapprochement de l’Algerie avec d’autres pays comme l’Iran fait craindre le pire aux investisseurs français qui ont peur de subir une rude concurrence. En plus, la forte dépendance de leurs business vis- à-vis de la conjoncture politique du pays les conforte dans ce choix d’aller voir d’autres cieux plus cléments. C’est l’ambition que nourrit le groupe Axa lequel tente, selon nos informations, de revendre sa filière algérienne devenue trop compliquée à gérer. Après des années de croissance, l’Etat algérien refuse d’ouvrir les entreprises publiques aux assureurs privés. La chute des revenus financiers et la panne qui paralyse en ce moment l’économie algérienne a poussé Axa à revoir ses calculs en Algérie. Pour l’heure, rien d’officiel n’a été encore décidé et aucun acheteur n’a été trouvé.

    Des menaces sur Peugeot

    Enfin, Peugeot subit aussi le contrecoup des tensions qui prévalent dans le couple franco-algérien. Annoncé en grande pompe, le projet d’une usine Peugeot en Algérie a été rapidement bloqué par les autorités algériennes. Un investisseur algérien, le groupe Benhamadi propriétaire de la marque de produits électroniques Condor, a même consenti à un investissement de près de 100 millions d’euros pour s’associer à Peugeot dans le cadre ce projet. Cependant, tout a été suspendu.
    Une lueur d’espoir devrait apparaître d’ici septembre prochain lorsque Peugeot devra enfin recevoir le terrain de son usine. Mais, si d’ici cette date, rien n’a été accordé pour ce projet, Peugeot risque lui-aussi de mettre fin à son aventure algérienne. Il rejoindra ainsi la liste des entreprises françaises qui disent bye-bye à l’Algérie. Une liste qui risque fort de s’allonger dans un avenir proche.


    mondeafrique
    Dernière modification par Paleem, 25 juillet 2016, 12h44.

  • #2
    Envoyé par Paleem
    La chute des revenus financiers et la panne qui paralyse en ce moment l’économie algérienne
    C'est la chute libre et pas seulement des revenus financiers .Prévoir un
    grand parachute !

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    • #3
      le désenchantement des entreprises françaises
      s'ils veulent investir avec leur propre argent dans le long terme en Algérie, à la bonheur. le terrain est encore et toujours vierge. car il reste absolument tout à faire en Algérie !

      mais Non. mais Non !

      eux, ils veulent, comme à leur habitude, gagner un max d'argent derrière leur comptoirs en Algérie, pour vendre leurs produits importé et confectionnés ailleurs...

      et dans cas précis, et s'ils veulent continuer ainsi comme dans le passé, ils peuvent tout de suite faire leur bagages, et dire bye bye à leurs gains faciles. l'algérie n'a plus les moyens d'importer à tout va, comme par le passé.
      Ces entreprises françaises perdront ainsi leur connaissance du terrain et leur TRES GROS marché au dépend d'autres VRAIS investisseurs étrangers plus entreprenants !! nos barons de l'import/import, quant à eux, seront obligés de se recycler et recycler leur argent dans la production locale pour survivre.
      Dernière modification par Pomaria, 25 juillet 2016, 15h35.
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #4
        Bon débarras.

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        • #5
          Fini le temps des cadeaux !!!!
          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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          • #6
            Envoyé par Pomaria
            nos barons de l'import/import, quant à eux, seront obligés de se recycler et recycler leur argent dans la production locale pour survivre.
            Rien ne les oblige à se recycler et se redéployer sur des créneaux liés à la production . Les français ont l'avantage de bien connaitre le système algérien .Ils se retirent pour la simple raison qu'ils savent ,chiffres à l'appui
            que les sous (devises )vont manquer pour l'Algérie et qu'il n'y a plus rien à
            gratter .
            Les français vont etre remplacés par les chinois et asiatiques qui profitant des conditions de la crise vont nous refiler toute la pacotille et les produits
            de mauvaises qualités qui ne se vendent pas ailleurs. On est obligé d'importer de l'extérieur !Ne serait-ce que pour notre tube digestif
            Le minimum vital sinon .....
            Dernière modification par ELKSOURI, 25 juillet 2016, 16h27.

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            • #7
              Les français vont être remplacés par les chinois et asiatiques
              Mais c'est super!
              Les coréens et les japonais sont si mauvais?
              Quand aux produit chinois si tu vis en France,tu dois savoir qu'ils se vendent très bien.
              D’ailleurs les demandes de taxes contres l'importation chinoises n'est pas du a la qualité, mais a la quantité.

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              • #8
                Depuis, le scénario de Total a fait des émules. D’autres compagnies françaises ont compris que l’Algérie n’est plus un terrain conquis et le vent a commencé à tourner en défaveur des intérêts de la France. GDF-Suez a vite pris la décision de proposer à la vente les actifs de sa filière algérienne après des années de longue labeur en Algérie. Officiellement, le groupe français argue qu’il s’agit d’un plan de redéploiement à l’international.
                analyse de *****
                de tous temps et on tous lieux , les bénéfice ont étaient la motivation des entreprise économique...et la za3ma , tous un coup , on ce réveil ..et on comprend ça ..??? parfois tu te dit ..." d'ou sont sortie les gens qui nous gouverne" ..naif et béte a ce point , le pire ...ce sont les message de satisfaction qu'il y a un peut partous et méme sur ce forum...., faut bien ce mettre une chose dans le crane: ils partent car il n y a plus rien a becter , c'est gens , quand ils partent ...c'est le désert et la famine derrière eux...dés le départ ça a était des enfoiré...et la , il parte car ce sont des enfoiré...qui font leur travaille d'enfoiré...
                tu tombe je tombe car mane e mane
                après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                • #9
                  Bon débarras.
                  Est-ce que vous pensez aux milliers d'emplois qui seront supprimés ?
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                  Commentaire


                  • #10
                    Algérie : le désenchantement des entreprises françaises

                    Ces entreprises françaises devraient plutôt remercier l’Algérie. alstom-france était sur le point de déposer bilan, grâce à des marchés forcés (acquis sur décision politique) pour la réalisation et la gestion de tramways dans nombre de villes algériennes, les téléphérique et transport ferroviaires et autres domaines, elle a pu se relever et assurer son sauvetage. aigle-azur aussi sur le point de mettre les clés sous la porte, grâce à le destination Algérie, elle a pu être sauvée, sans parler d'autres marchés juteux acquis et non médiatisés (peugeot, renault).

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                    • #11
                      shadok
                      Est-ce que vous pensez aux milliers d'emplois qui seront supprimés ?
                      oui, bon débarra absolument !
                      et ceci, tant qu'ils ne veulent pas investir sérieusement.

                      d'ailleurs shadok, est-ce que tu as pensé aux "centaines de milliers" d'emploi supprimés depuis ces 25 dernières années dans l'artisanat et dans les petites industries à cause de l'importation à tout va ???

                      le modèle économique de ces entreprises étrangères pour l'Algérie était basé uniquement sur la vente de leur produit fini manufacturé chez eux. pendant toutes ces années, aucun investissement n'a été concenti par ces entreprises étrangères dans la production locale.

                      leur modèle n'est plus tenable actuellement. c'était prévisible depuis fort longtemps. et eux, ils le savaient que trop bien. alors pourquoi n'ont-ils pas investis une partie de leur dividende localement pour garder leur part de marché ????

                      leur servir uniquement de bazar n'était aucunement de notre intérêt. et ce n'est pas du tout de leur FAUTE, c'est la nôtre, biensur. on le savait aussi. qu'on se le dise !!!

                      l'économie bazar avait finit de tuer toutes petites industries et toutes les nouvelles initiatives de produire locale.

                      la "vache à lait" étant fini, l'import/import "à tout va" deviendra presque impossible dans les années à venir, et que les algériens prennent conscience qu'ils doivent batir une vraie économie productive, quitte à faire des vrais partenariats avec des étrangers dans l'industrie. et ca sera le cout et le taux d'intégration locale d'une production et son évolution dans le temps qui feront la différence dans tout choix effectué.
                      Dernière modification par Pomaria, 25 juillet 2016, 20h47.
                      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                      • #12
                        shadok
                        Est-ce que vous pensez aux milliers d'emplois qui seront supprimés ?
                        voila une bonne question

                        Commentaire


                        • #13
                          Azul Pomaria

                          shadok

                          Citation:
                          Est-ce que vous pensez aux milliers d'emplois qui seront supprimés ?
                          oui, bon débarra absolument !
                          Bon débarras effectivement car ce ne sont pas les repreneurs qui manqueront, les chinois ou les russes seront ravis de remporter ces marchés et ça fait des alliés de taille.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                          Commentaire


                          • #14
                            Concernant le secteur des hydrocarbures.. il faut souligner que c'est le désert total !
                            Aucune entreprise international ne veut investir chez nous.. elles se cassent toutes !..

                            Et ce, pour plusieurs raisons :

                            - La loi 51/49
                            - Sonatrach n'a plus le sou.. ses caisses sont vides.
                            - Les scandales de la Sonatrach ont donné une mauvaise image du pays.
                            - L'instabilité politique et juridique font que les investisseurs préfèrent aller ailleurs.

                            En bref.. nous allons vers la catastrophe !
                            Non seulement notre production nationale est en baisse chaque année..mais nous ne disposons ni des moyens ni des technologies nécessaires pour édifier de nouvelles structures de production...

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                            • #15
                              Est-ce que vous pensez aux milliers d'emplois qui seront supprimés ?
                              Le bon débarras concerne les entreprises qui veulent partir avec boucan et tintamarre. Si elle ne trouvent plus leur compte en Algérie, pour des raisons objectives ou subjectives, les procédures de cession ou de liquidation sont des plus simples et des plus claires. C'est le folklore qui les accompagne qui est genant.

                              Je n'ai pas de rancoeur particulière envers les sociétés ou organisations françaises bien que comme beaucoup d'Algériens je me rappellerai toujours le boycott des entreprises françaises à une certaine époque récente et difficile pour les algériens. Bien plus que le boycott, la compagnie Air France tapait des pieds et des mains pour obliger les autres compagnies de ne plus desservir les aéroports algériens.

                              On tourne la page mais on ne la déchire pas. Il n'ont donc pas intérêt à nous les gonfler avec leur départ.

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