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Manama – Les dirigeants du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) ont toujours réaffirmé leur position de principe constante aux côtés du Maroc dans la défense de son intégrité territoriale et au sujet de la question du Sahara marocain, qu’ils considèrent comme une cause du CCG.
Cette position honorable, réitérée par les Etats membres du CCG aussi bien au niveau de chaque pays qu’à l’échelle de ce groupement régional, puise dans la conviction et la foi en la communauté du destin, des objectifs et des intérêts ainsi que l’attachement aux valeurs de solidarité agissante et de fraternité sincère, qui forment le socle des relations historiques exceptionnelles liant les Pays du CCG et le Royaume du Maroc.
Cette position constante est également fondée sur les principes clairs qui constituent les fondements de la politique extérieure des deux parties, qui repose essentiellement sur la défense commune de la sécurité et de la stabilité de leurs pays respectifs, le respect de la souveraineté des Etats, de leur intégrité territoriale et de leurs constantes nationales, le respect du bon voisinage et la non-ingérence dans les affaires des autres pays, la consolidation des relations avec les autres pays arabes et islamiques, en premier lieu, et l’établissement de relations de coopération et de partenariat avec les pays amis ainsi que leur rôle efficient au sein des organisations régionales et internationales.
En tant que bloc influent sur les plans géopolitique et économique, le CCG a ainsi prouvé au monde entier son soutien fort au Maroc dans la défense de sa souveraineté nationale, tout comme la position de solidarité du Royaume avec les Etats membres du conseil quant à leurs questions fondamentales, touchant en particulier la préservation de leur sécurité et leur stabilité et la légitimité de leurs décisions souveraines.
Ainsi, le Sommet Maroc-pays du Golfe, tenu en avril dernier à Ryad, avec la participation de SM le Roi Mohammed VI, a été une nouvelle occasion pour réaffirmer cette position constante.
Dans la Déclaration finale de Ryad, les dirigeants des pays du CCG ont réaffirmé leur position de principe au sujet de la question du Sahara marocain qu’ils considèrent comme une cause du CCG, tout en réitérant leur soutien à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, comme fondement de toute solution à ce différend régional artificiel.
Ils ont aussi exprimé leur rejet de toute atteinte aux intérêts suprêmes du Maroc, au vu des indicateurs dangereux que ce dossier a connus durant cette période, appelant au respect de la souveraineté des Etats, de leur intégrité territoriale et de leurs constantes nationales.
Ils ont en outre fait part de leur rejet de toute tentative visant à ébranler la sécurité et la stabilité et à répandre le séparatisme et la division, avec le dessein de la recomposition des cartes des pays ou de leur partition, au risque de menacer la paix et la sécurité régionale et internationale.
Partant de ces constantes, le Sommet a souligné que les Pays du CCG et le Royaume du Maroc constituent un bloc stratégique uni, dès lors que tout ce qui touche à la sécurité d’un Etat, concerne la sécurité des autres.
Ce sommet a été marqué notamment par l’important discours de SM le Roi Mohammed VI dans lequel le Souverain s’est livré à une analyse pertinente des développements qu’a connus la cause nationale et de la situation dramatique que traverse le monde arabe.
Dans Son discours devant le sommet, SM le Roi avait également exprimé “la fierté et la considération que nous inspire votre soutien constant à notre pays dans la défense de son intégrité territoriale”, soulignant que les pays du Golfe “ont toujours fait leur l’affaire du Sahara marocain et cela ne nous surprend guère de votre part”.
Depuis l’organisation de la Marche Verte, en novembre 1975, les Etats du Golfe “n’ont ménagé aucun effort pour faire triompher notre Cause juste et défendre la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire. Une position que vous avez réaffirmée pendant la dernière crise avec le Secrétaire général des Nations Unies”, avait souligné SM le Roi.
Le Souverain avait en outre mis en garde que “la situation est grave et inédite dans l’histoire de ce conflit artificiel suscité autour de la marocanité du Sahara”, expliquant que “les choses en sont arrivées au point d’engager une guerre par procuration où le Secrétaire général des Nations Unies est instrumentalisé pour essayer de porter atteinte aux droits historiques et légitimes du Maroc concernant son Sahara, comme en témoignent les déclarations partiales du responsable onusien et ses agissements inacceptables afférant au Sahara Marocain”.
SM le Roi avait aussi souligné que “les plans d’agression attentatoires à notre stabilité se poursuivent toujours et ne cesseront pas”, ajoutant qu’”en effet, après avoir morcelé et détruit nombre de pays du Machreq Arabe, les voilà qui s’en prennent aujourd’hui à son flanc occidental. Le dernier en date concerne les manœuvres orchestrées contre l’intégrité territoriale de votre deuxième pays, le Maroc”.
Il convient de rappeler également que peu avant la tenue de ce sommet, les ministres des Affaires étrangères des pays membres du CCG avaient exprimé, lors d’une réunion le 7 avril à Manama avec le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, dans le cadre des préparatifs du sommet Pays du Golfe-USA (21 avril 2016 à Ryad), leur soutien au Maroc sur la question du Sahara et la proposition marocaine d’autonomie.
Au cours d’une conférence de presse conjointe avec John Kerry à l’issue de cette réunion, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al-Joubeir, avait affirmé que les ministres des Affaires étrangères des Etats membres du CCG avaient exprimé ”leur soutien au Maroc frère concernant la question du Sahara” et souligné l’importance de la proposition marocaine d’autonomie, outre le soutien américain exprimé à ce propos par le Secrétaire d’Etat des Etats-Unis.
Dans le même sillage, le Bahreïn a réitéré, le 24 mars dernier, son soutien à la position du Maroc concernant le Sahara et le rejet catégorique des déclarations du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, sur le Sahara marocain.
Le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Cheikh Khalid Bin Ahmed Al-Khalifa, avait affirmé, au cours d’une audience à Manama accordée à l’ambassadeur du Maroc au Bahreïn, Ahmed Rachid Khattabi, que ces déclarations sont “inacceptables et n’ont aucun fondement juridique”, réitérant la position de principe et solidaire de son pays avec le Royaume et son soutien au plan d’autonomie au Sahara, dans le cadre de la souveraineté marocaine et l’intégrité territoriale, et conformément à la légitimité internationale.
Ainsi, la position claire et constante des pays du Conseil de coopération du Golfe favorable à l’intégrité territoriale du Royaume n’est pas nouvelle et ne surprend guère, en ce sens que les Etats membres du CCG ont constamment soutenu la marocanité du Sahara, tout comme le Maroc est toujours aux côtés des pays de cet ensemble régional concernant leurs questions fondamentales.
Ahmed Tahiri
Cette position honorable, réitérée par les Etats membres du CCG aussi bien au niveau de chaque pays qu’à l’échelle de ce groupement régional, puise dans la conviction et la foi en la communauté du destin, des objectifs et des intérêts ainsi que l’attachement aux valeurs de solidarité agissante et de fraternité sincère, qui forment le socle des relations historiques exceptionnelles liant les Pays du CCG et le Royaume du Maroc.
Cette position constante est également fondée sur les principes clairs qui constituent les fondements de la politique extérieure des deux parties, qui repose essentiellement sur la défense commune de la sécurité et de la stabilité de leurs pays respectifs, le respect de la souveraineté des Etats, de leur intégrité territoriale et de leurs constantes nationales, le respect du bon voisinage et la non-ingérence dans les affaires des autres pays, la consolidation des relations avec les autres pays arabes et islamiques, en premier lieu, et l’établissement de relations de coopération et de partenariat avec les pays amis ainsi que leur rôle efficient au sein des organisations régionales et internationales.
En tant que bloc influent sur les plans géopolitique et économique, le CCG a ainsi prouvé au monde entier son soutien fort au Maroc dans la défense de sa souveraineté nationale, tout comme la position de solidarité du Royaume avec les Etats membres du conseil quant à leurs questions fondamentales, touchant en particulier la préservation de leur sécurité et leur stabilité et la légitimité de leurs décisions souveraines.
Ainsi, le Sommet Maroc-pays du Golfe, tenu en avril dernier à Ryad, avec la participation de SM le Roi Mohammed VI, a été une nouvelle occasion pour réaffirmer cette position constante.
Dans la Déclaration finale de Ryad, les dirigeants des pays du CCG ont réaffirmé leur position de principe au sujet de la question du Sahara marocain qu’ils considèrent comme une cause du CCG, tout en réitérant leur soutien à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, comme fondement de toute solution à ce différend régional artificiel.
Ils ont aussi exprimé leur rejet de toute atteinte aux intérêts suprêmes du Maroc, au vu des indicateurs dangereux que ce dossier a connus durant cette période, appelant au respect de la souveraineté des Etats, de leur intégrité territoriale et de leurs constantes nationales.
Ils ont en outre fait part de leur rejet de toute tentative visant à ébranler la sécurité et la stabilité et à répandre le séparatisme et la division, avec le dessein de la recomposition des cartes des pays ou de leur partition, au risque de menacer la paix et la sécurité régionale et internationale.
Partant de ces constantes, le Sommet a souligné que les Pays du CCG et le Royaume du Maroc constituent un bloc stratégique uni, dès lors que tout ce qui touche à la sécurité d’un Etat, concerne la sécurité des autres.
Ce sommet a été marqué notamment par l’important discours de SM le Roi Mohammed VI dans lequel le Souverain s’est livré à une analyse pertinente des développements qu’a connus la cause nationale et de la situation dramatique que traverse le monde arabe.
Dans Son discours devant le sommet, SM le Roi avait également exprimé “la fierté et la considération que nous inspire votre soutien constant à notre pays dans la défense de son intégrité territoriale”, soulignant que les pays du Golfe “ont toujours fait leur l’affaire du Sahara marocain et cela ne nous surprend guère de votre part”.
Depuis l’organisation de la Marche Verte, en novembre 1975, les Etats du Golfe “n’ont ménagé aucun effort pour faire triompher notre Cause juste et défendre la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire. Une position que vous avez réaffirmée pendant la dernière crise avec le Secrétaire général des Nations Unies”, avait souligné SM le Roi.
Le Souverain avait en outre mis en garde que “la situation est grave et inédite dans l’histoire de ce conflit artificiel suscité autour de la marocanité du Sahara”, expliquant que “les choses en sont arrivées au point d’engager une guerre par procuration où le Secrétaire général des Nations Unies est instrumentalisé pour essayer de porter atteinte aux droits historiques et légitimes du Maroc concernant son Sahara, comme en témoignent les déclarations partiales du responsable onusien et ses agissements inacceptables afférant au Sahara Marocain”.
SM le Roi avait aussi souligné que “les plans d’agression attentatoires à notre stabilité se poursuivent toujours et ne cesseront pas”, ajoutant qu’”en effet, après avoir morcelé et détruit nombre de pays du Machreq Arabe, les voilà qui s’en prennent aujourd’hui à son flanc occidental. Le dernier en date concerne les manœuvres orchestrées contre l’intégrité territoriale de votre deuxième pays, le Maroc”.
Il convient de rappeler également que peu avant la tenue de ce sommet, les ministres des Affaires étrangères des pays membres du CCG avaient exprimé, lors d’une réunion le 7 avril à Manama avec le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, dans le cadre des préparatifs du sommet Pays du Golfe-USA (21 avril 2016 à Ryad), leur soutien au Maroc sur la question du Sahara et la proposition marocaine d’autonomie.
Au cours d’une conférence de presse conjointe avec John Kerry à l’issue de cette réunion, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al-Joubeir, avait affirmé que les ministres des Affaires étrangères des Etats membres du CCG avaient exprimé ”leur soutien au Maroc frère concernant la question du Sahara” et souligné l’importance de la proposition marocaine d’autonomie, outre le soutien américain exprimé à ce propos par le Secrétaire d’Etat des Etats-Unis.
Dans le même sillage, le Bahreïn a réitéré, le 24 mars dernier, son soutien à la position du Maroc concernant le Sahara et le rejet catégorique des déclarations du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, sur le Sahara marocain.
Le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Cheikh Khalid Bin Ahmed Al-Khalifa, avait affirmé, au cours d’une audience à Manama accordée à l’ambassadeur du Maroc au Bahreïn, Ahmed Rachid Khattabi, que ces déclarations sont “inacceptables et n’ont aucun fondement juridique”, réitérant la position de principe et solidaire de son pays avec le Royaume et son soutien au plan d’autonomie au Sahara, dans le cadre de la souveraineté marocaine et l’intégrité territoriale, et conformément à la légitimité internationale.
Ainsi, la position claire et constante des pays du Conseil de coopération du Golfe favorable à l’intégrité territoriale du Royaume n’est pas nouvelle et ne surprend guère, en ce sens que les Etats membres du CCG ont constamment soutenu la marocanité du Sahara, tout comme le Maroc est toujours aux côtés des pays de cet ensemble régional concernant leurs questions fondamentales.
Ahmed Tahiri
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