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Chakib Khelil défend son bilan

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    Chakib Khelil revient sur le devant de la scène nationale. Après une brève éclipse, l’ancien ministre de l’Energie revient à travers la lucarne d’une vidéo postée hier sur son compte facebook.
    Une vidéo dans laquelle il défend son bilan d’une dizaine d’années à la tête du ministère de l’Énergie et répond aussi à ses détracteurs qui n’ont eu de cesse de l’accuser d’avoir particulièrement oeuvré contre les intérêts nationaux.

    Chakib Khelil, qui ne fait aucunement mention de l’affaire de son départ du pays et de son retour quelques années après, évoque notamment la question de la Taxe sur les profits exceptionnels (TPE) imposée par l’Algérie aux compagnies pétrolières étrangères dans le cadre de la loi sur les hydrocarbures de 2006.

    Une taxe appliquée avec effet rétroactif et qui a été mal perçue par quelques compagnies étrangères, dont certaines ont même, dans l’espoir d’obtenir des dédommagements, eu recours à l’arbitrage international.

    "Compte-tenu de l’évolution continue et spectaculaire du prix du pétrole, j’avais considéré que tous ces contrats établis avant la loi de 2006 étaient économiquement injustes car ils pénalisaient lourdement l’intérêt de notre pays" indique Chakib Khelil pour justifier la TPE.

    Il a soutenu que les contrats signés avant 2006 étaient globalement mal négociés et ce au moment où le prix du baril de pétrole était relativement bas. Selon lui ces contrats "ont été mal négociés et conclus avec les compagnies étrangères sans tenir compte de la variation des prix du pétrole dans les temps, alors qu’il s’agissait de contrats à long terme". Il était donc question de "rétablir l’équilibre".

    Et d’ajouter que c’est "pour faire valoir notre droit à la vérité à la justice et à la réparation du préjudice économique que la TPE fut imposée dans le cadre de la nouvelle loi et appliquée dès lors que le prix du baril dépassait les 30 dollars". Et à Khelil de donner des chiffres sur les profits engrangés par l’Algérie suite à l’introduction de la TPE.

    Il dira ainsi que la TPE a rapporté au pays pas moins de 15 milliards de dollars. Par ailleurs l’ancien ministre de l’Énergie, qui est souvent considéré comme un proÉtats-Unis, se défend d’avoir servi les intérêts de ce pays et balaye d’un revers de main toutes les accusations selon lesquelles ce sont surtout les compagnies américaines qui ont imposé la nouvelle loi sur les hydrocarbures.

    "Je souhaite souligner que parmi les compagnies pétrolières, c’est surtout l’américaine Anadarko qui a été la plus affectée par l’application de cette loi de 2006. En raison de sa part de production qui est la plus élevée par rapport aux autres compagnies étrangères", dira-t-il.

    Il enchaîne en s’attaquant à l’entreprise française Total, qui s’est retirée de l’exploitation d’un gisement après avoir obtenu le contrat et qui s’est tout récemment élevée contre la TPE en introduisant une procédure d’arbitrage international.

    "Total aurait dû être poursuivi en arbitrage international pour les dommages économiques subis par l’Algérie suivant l’exemple de Repsol dans l’affaire de Gassi Touil ou l’Algérie a eu gain de cause et récupérer 1,5 milliard de dollars", souligne Khelil ajoutant que "mon action au sein du secteur de l’Énergie a toujours été dictée pour l’intérêt national et marquée par la transparence de ma méthode".

    A ce propos il s’enorgueillit d’avoir "introduit et appliqué dès l’année 2000 la procédure d’appel d’offres ouvert et transparent pour l’octroi de contrats d’exploration et de production d’hydrocarbures". Cette sortie de Chakib Khelil intervient au moment ou le journal américain The New York Times a de nouveau évoqué l’affaire Saipem dans laquelle le nom de Khelil est cité.


    lemidi libre
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