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Depuis que leur rivalité pour le leadership régional a tourné à la confrontation ouverte qui les fait s'affronter en des guerres par procuration dont ils arment et soutiennent sans limites les protagonistes qu'ils y ont enrôlés, l'Arabie Saoudite et l'Iran n'ont de cesse de se rejeter réciproquement l'accusation d'immixtion dans les affaires des pays de la région dans lesquels ils attisent la flamme de la discorde qu'ils ont contribué à faire naître.
Bien évidemment la communauté internationale est parfaitement renseignée sur les agissements de ces deux Etats dans les conflits qui se déroulent dans cette région que chacun d'eux considère comme devant appartenir à sa zone d'influence et exclusivement. C'est pourquoi quand elle en appelle au respect de la non ingérence extérieure dans les affaires intérieures des pays de la région en proie à une crise politique et à un conflit armé, elle doit stipuler que cela vaut pour tous. Sauf qu'il est constaté que ses appels dans ce sens sont souvent teintés d'un parti pris dont l'Iran fait les frais.
Pourtant l'immixtion saoudienne dans ces conflits n'est pas moins flagrante et inadmissible que l'est celle de son adversaire iranien. La monarchie saoudienne n'a aucun droit ni légitimité d'aucune sorte à s'ingérer dans les affaires de ces Etats en question et surtout pas celui de la prétendue solidarité que lui imposerait leur «arabité» et l'appartenance de la majorité de leurs populations au courant de l'islam sunnite et encore moins celui du secours à ses populations en butte à la sanguinaire dictature des régimes sévissant dans leurs pays.
Il est cynique et d'une fausseté absolue d'expliquer l'immixtion de la monarchie wahhabite dans les conflits qui ensanglantent la région par les prétendues obligations, à leur endroit, qui seraient les siennes. C'est pourtant ce à quoi s'adonnent les alliés occidentaux dont l'ingérence dans ces conflits est aussi condamnable parce que autant contrevenante de la légalité internationale.
Entre les puissances occidentales «amies» de la monarchie wahhabite obscurantiste et féodale et celle-ci, il y a une complicité dont il résulte que les pays qu'elles mettent dans leurs mortels viseurs ont peu de chance d'y échapper. Il en sera ainsi tant que l'exécrable pétromonarchie rétrograde disposera des moyens financiers qui lui permettent de corrompre les consciences, et qu'elle exécutera sa part du travail dans les plans élaborés par ses protecteurs pour maintenir le monde arabe dans l'asservissement à la tutelle occidentalo- sioniste.
Autant que cela relève de l'absurde, il peut paraître qu'ingérence pour ingérence dans la région du Moyen-Orient, il y a plus de justification à trouver à celle de l'Iran que celle de l'Arabie. La première au moins vise franchement à mettre en difficulté l'Empire américain en lui contestant son «droit» à l'hégémonie sur la région.
Kharoubi Habib
Quotidien d'Oran
Bien évidemment la communauté internationale est parfaitement renseignée sur les agissements de ces deux Etats dans les conflits qui se déroulent dans cette région que chacun d'eux considère comme devant appartenir à sa zone d'influence et exclusivement. C'est pourquoi quand elle en appelle au respect de la non ingérence extérieure dans les affaires intérieures des pays de la région en proie à une crise politique et à un conflit armé, elle doit stipuler que cela vaut pour tous. Sauf qu'il est constaté que ses appels dans ce sens sont souvent teintés d'un parti pris dont l'Iran fait les frais.
Pourtant l'immixtion saoudienne dans ces conflits n'est pas moins flagrante et inadmissible que l'est celle de son adversaire iranien. La monarchie saoudienne n'a aucun droit ni légitimité d'aucune sorte à s'ingérer dans les affaires de ces Etats en question et surtout pas celui de la prétendue solidarité que lui imposerait leur «arabité» et l'appartenance de la majorité de leurs populations au courant de l'islam sunnite et encore moins celui du secours à ses populations en butte à la sanguinaire dictature des régimes sévissant dans leurs pays.
Il est cynique et d'une fausseté absolue d'expliquer l'immixtion de la monarchie wahhabite dans les conflits qui ensanglantent la région par les prétendues obligations, à leur endroit, qui seraient les siennes. C'est pourtant ce à quoi s'adonnent les alliés occidentaux dont l'ingérence dans ces conflits est aussi condamnable parce que autant contrevenante de la légalité internationale.
Entre les puissances occidentales «amies» de la monarchie wahhabite obscurantiste et féodale et celle-ci, il y a une complicité dont il résulte que les pays qu'elles mettent dans leurs mortels viseurs ont peu de chance d'y échapper. Il en sera ainsi tant que l'exécrable pétromonarchie rétrograde disposera des moyens financiers qui lui permettent de corrompre les consciences, et qu'elle exécutera sa part du travail dans les plans élaborés par ses protecteurs pour maintenir le monde arabe dans l'asservissement à la tutelle occidentalo- sioniste.
Autant que cela relève de l'absurde, il peut paraître qu'ingérence pour ingérence dans la région du Moyen-Orient, il y a plus de justification à trouver à celle de l'Iran que celle de l'Arabie. La première au moins vise franchement à mettre en difficulté l'Empire américain en lui contestant son «droit» à l'hégémonie sur la région.
Kharoubi Habib
Quotidien d'Oran
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