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Vu de Libye. La France n’a pas à intervenir

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  • Vu de Libye. La France n’a pas à intervenir

    Après l’annonce le 20 juillet par les autorités françaises de la mort de trois sous-officiers français en Libye, le gouvernement d’union nationale libyen accuse Paris de “violation” du territoire.

    Ces manifestations faisaient suite à l’annonce par Paris de la mort de trois sous-officiers français dans un accident d’hélicoptère survenu le 17 juillet près de Benghazi. Dans le même temps, le gouvernement libyen d’union nationale (GNA), issu de négociations interlibyennes menées sous houlette onusienne et basé depuis mars à Tripoli, semblait découvrir la présence des troupes françaises sur le sol libyen.

    Sur sa page Facebook, le GNA, dirigé par Faiez Sarraj, aurait déclaré que si le pays acceptait “toute aide venant d’une nation amie pour se battre contre l’organisation terroriste Etat islamique”, cette aide “devrait être basée sur une demande ou au moins une coordination.”

    The Libya Observer pour sa part, fait état de bombardements français en représailles à la mort de ses soldats des forces spéciales, “causant la mort de treize personnes appartenant aux brigades de défense de Benghazi, à Al-Jildiya, terreau supposé des djihadistes de l’Etat islamique”. Selon le site d’information libyen, ce sont ces attaques qui sont poussé les Libyens à descendre dans la rue pour protester contre la présence militaire française. Toutefois, selon le Libya Herald, “les autorités françaises ont vigoureusement démenti avoir effectué de tels raids”.

    Par ailleurs, Sadiq Al-Ghariani, mufti controversé du pays, aurait déclaré, sur la chaîne islamiste Tanasuh TV, qu’en confirmant sa présence sur le territoire, la France “déclarait la guerre à la Libye”. Le cheikh, très influent dans le pays, a appelé la population à “descendre dans les rues et à manifester contre cette inacceptable intervention”, et pour faire face à “la conspiration des pays étrangers et de leurs ambassadeurs pour détruire la révolution libyenne”, relate The Libya Observer.

    Depuis 2014, le paysage politique libyen s’est scindé en deux gouvernements rivaux. Celui de Tripoli, à tendance islamiste, et celui de Tobrouk, soutenu par le général Haftar. Alors que le gouvernement d’union nationale tente depuis mars d’imposer son autorité à Tripoli, le pays se retrouve ainsi avec trois gouvernements et plusieurs milices et formations armées.


    courrierinternational
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

  • #2
    Les Usa et la France pretendent intervenir en sauveur un peu partout, mais c'est eux le probleme
    C'est eux qui DONNENT les armes aux terroristes et les aident, pourquoi mentir aux peuples?

    Commentaire

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