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Benghebrit : Enseignement des matières scientifiques en française

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  • Benghebrit : Enseignement des matières scientifiques en française

    La ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, s’est exprimée à propos de la décision prise par son département d’enseigner les matières scientifiques en langue française. Pour la ministre, cette option ne vise nullement à porter atteinte à l’«identité nationale» comme voudraient le faire croire des parties mal intentionnées.
    M. Benghebrit a en effet pris la parole, en marge d’une visite de travail menée dans la wilaya de Tizi-Ouzou, pour justifier le choix de son département d’opter pour la langue française dans l’enseignement de matières scientifiques dans le cadre des reformes entreprises depuis son installation à la tête du ministère de l’Éducation,
    Répondant à ses détracteurs qui l’accusent, depuis sa désignation, d’œuvrer pour la destruction de l’identité nationale, la ministre a tenu à signifier que ce choix est motivé par des considérations pragmatiques. “Le français est la deuxième langue la plus parlée en Algérie, alors il était plus judicieux de recourir à cette langue plutôt qu’à l’anglais”, a-t-elle expliqué.
    Sans le formuler de façon explicite, Mme Benghebrit a imputé la responsabilité de cette polémique stérile qui a pour fond de commerce l’«identité nationale» à ceux-là même qui ont mené la campagne de sabotage lors de la première session du Bacalauret 2016.
    Massi M. (Algerie Focus)
    Dernière modification par Djigo, 28 juillet 2016, 15h29.
    "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

  • #2
    Mince alors!!!
    Elle en a cette bonne femme!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      J'ai bien de la difficulté à croire le contenu de cet article car Benghebrit optant pour le français est plutôt contradictoire avec ce que cette ministre a toujours dit
      Dernière modification par Bachi, 28 juillet 2016, 16h11.

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      • #4
        comme ça dans une génération a Aïn mlila ils pourront peut être lire leur facture d’électricité sans difficulté oeilfermé
        "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

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        • #5
          Et pourquoi ne pas commencer justement, et dans un premier temps par mettre les moyens afin de plannifier le renforcement dans les années à venir de l'enseignement de langue anglaise plutôt que de nous sortir tous les deux jours un nouveau lapin du chapeau ?

          Que d'annonces de pseudos réformes aux objectifs limités dans le temps...

          Que quelqu'un dise à cette bonne femme que faire des réformes peut se permettre de cibler des objectifs à long terme. Et plutôt que de faire dans le soit disant judicieux avec les moyens archaiques existants qu'elle fasse dans le visionnaire....m'enfin étant au service d'un système pourrie, arriéré et bricoleur, le résultat en toute logique est de n'être rien d'autre qu'un petit bricoleur à son tour !

          Et la pseudo revolution de bengebrita continue...en sachant d'avance que tous les échecs et les non resultats seraient évidemment de la faute des autres !
          Dernière modification par NowOrNever, 28 juillet 2016, 16h28.
          مالي و للناس كم يلحونني سفها
          ديني لنفسي و دين الناس للناس

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          • #6
            Un autre article sur le sujet.
            Une réforme visant à introduire l'enseignement du français dans le cycle secondaire installe la polémique en Algérie.
            La commission chargée de la réforme du baccalauréat propose d'enseigner les matières scientifiques en français, dans le secondaire.
            Selon ses membres, cette mesure va permettre de réduire le taux d'échec élevé dans les universités.

            En Algérie, l'enseignement des matières scientifiques est dispensé en français, une langue que ne maîtrisent pas les étudiants.
            Mais des détracteurs de cette réforme dénoncent "une atteinte à la souveraineté nationale" de l'Algérie.
            Depuis fin 2015, la commission chargée de la réforme du baccalauréat collectait les avis et propositions des enseignants, élèves, parents d'élèves et experts.
            Elle préconise l'introduction, dans le cycle secondaire, de l'enseignement en français des disciplines scientifiques, afin de réduire le taux d'échec de 60 % en première année universitaire, dans l'enseignement des sciences.
            A l'université, l'enseignement des matières scientifiques est dispensé en français, une langue que ne maîtrisent pas les étudiants.
            La polémique pourrait s'amplifier dans les prochains mois.
            Les partisans de cette réforme considèrent cette proposition comme une solution au problème du taux d'échec dans les études supérieures, notamment dans les matières scientifiques.
            Selon eux, elle est imposée par l'évolution de la technologie.
            Les détracteurs de la réforme la considèrent comme une "atteinte à l'identité nationale" de l'Algérie.
            Cette controverse date de la fin des années 70.
            Un ministre chargé de l'Enseignement, à cette époque-là, avait été limogé pour avoir voulu introduire le bilinguisme arabe/français dans le système éducatif algérien.
            Dans les années 1990, des partis islamistes, dont l'ex-Front islamique du salut, avaient préconisé le remplacement de l'enseignement du français en Algérie par l'anglais.
            C'est une proposition d'une commission de réforme du Bac et non de la ministre, semble-t-il.

            J'aimais bcp l'idée d'utiliser la darija comme outil pédagogique dans l'enseignement primaire. Je trouvais l'idée brillante.
            Revenir au français serait vraiment la pire des idées. L'anglais est fichtrement plus approprié.
            Dernière modification par Bachi, 28 juillet 2016, 16h43.

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            • #7
              Benghebrit : Enseignement des matières scientifiques en français

              Oui pourquoi pas , si on aura ,au bout, des scientifiques capables et maîtrisant mieux leur filière
              Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
              (Paul Eluard)

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              • #8
                A l'université, l'enseignement des matières scientifiques est dispensé en français, une langue que ne maîtrisent pas les étudiants.
                Si cette femme adopte l'anglais cela voudra dire que l'enseignement des matières scientifiques a l'université doit être lui aussi fait en anglais?

                Les étudiants maîtrisent mieux l'anglais que le français,ou c'est simplement question roujla?

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                • #9
                  Est ce un hasard si le français est réintroduit au même moment au maroc et en Algérie ?
                  L'évolution de la mondialisation fait que la logique la plus élémentaire aurait été que le Maghreb s'oriente vers l'anglais , un peu comme a fait le Rwanda qui par la suite énormément gagné en qualité nde gouvernance
                  Les lobbys pro coloniaux sont encore très fort au Maghreb , ils entravent gravement le développement de cette région

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                  • #10
                    tizout @

                    '
                    L'évolution de la mondialisation fait que la logique la plus élémentaire aurait été que le Maghreb s'oriente vers l'anglais
                    Qui plus est , nos jeunes donnent de bon signes avec l'anglais et n'on aucun probleme avec . Le cordon a encore du temps devant lui , val de grace aussi .

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                    • #11
                      Benghebrit : Enseignement des matières scientifiques en française
                      Retour à la case de départ, avec la langue française et ses effets négatifs sur enseignement chez nous et dans tous les pays africains francophones !

                      edab ma yefhem sahbou.
                      "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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                      • #12
                        Elle préconise l'introduction, dans le cycle secondaire, de l'enseignement en français des disciplines scientifiques, afin de réduire le taux d'échec de 60 % en première année universitaire, dans l'enseignement des sciences.

                        Si on suit cette logique, dans deux ans, on parlera d'une réforme urgente du cycle moyen pour palier à l'échec des élèves au cycle secondaire et dans quatre ans, on introduira la même réforme à l'école primaire en constatant que les élèves échouent durant le cycle moyen car ils se trouvent en bute à des disciplines scientifiques enseignées dans une langue qu'ils ont découvert deux années auparavant (3ème AP).

                        Quelques années plus tard, on introduira le français en première année car on constatera qu'il est difficile pour les élèves de découvrir une langue en 3ème AP et de se voir dispenser des enseignements scientifiques dans cette matière dès la 4ème AP. On attendra encore quelques années et on se rendra compte que le volume horaire imparti à la matière à l'école primaire et la diversité des sujets abordés par son bias ne suffisent pas pour qu'un élève ait une maîtrise suffisante de la langue pour se voir dispenser des cours scientifiques dans cette langue et on réintroduira le bilinguisme en faisant mine de ne pas remarquer que le système éducatif est défaillant aujourd'hui, c'est-à-dire même en étant monolingue.

                        Puis on constatera que les maîtres formés à l'ENS ne maîtrisent pas suffisamment la langue française pour pouvoir dispenser des cours dans cette matière et on réformera les modalités d'accession et de formation à cette école.

                        Entre temps, une classe d'âge aura été sacrifiée et on se retrouvera avec le même problème que l'on a connu du temps l'arabisation accélérée durant les années 70's : des enseignants qui dispensent des enseignements dans une langue qu'ils ne maîtrisent pas, une surpolitisation de l'éducation avec en sus une fracture entre les apprenants qui avantagera certaines régions (les grandes villes du nord) et certains milieux sociaux (classe moyenne) : l'enfant d'une dechra qui sera issu d'un milieu populaire sera obligé de faire ses classes dans une langue qui lui est étrangère, que les parents ne maîtrisent pas et que le portefeuille familial ne permet pas de soutenir au moyen de cours particuliers.

                        Si on veut enseigner en allemand, anglais, latin on pose déjà les vraies questions : l'enseignement algérien est défaillant uniquement à l'université ? Les élèves algériens ont un niveau linguistiques, une culture littéraire et une compétence rédactionnel en arabe qui paraît satisfaisante ? Le véritable problème réside-t-il vraiment dans la langue enseignée ? Auquel cas et suivant le constat de la ministre ne serait-il pas plutôt dans le cours de l'histoire d'arabiser l'enseignement scientifique à l'université ?

                        Et à supposer que l'introduction d'une nouvelle langue constitue une solution miracle, n'est-il plus avisé de préparer les réformes en faisant travailler des équipes pluridisciplinaires et en mettant en oeuvre leur recommandation suivant un calendrier de mise-en-oeuvre transparent et détaillé ? Pensons au fondamentaux, c'est-à-dire à la formation de quelques promotions de maîtres des écoles et introduisons plutôt les réformes dans les petites classes.
                        Dernière modification par Dandy, 28 juillet 2016, 18h59.

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                        • #13
                          Une ''marseillaise'' avec ça ?
                          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

                          Commentaire


                          • #14
                            comme ça dans une génération a Aïn mlila ils pourront peut être lire leur facture d’électricité sans difficulté
                            Sacré Djigo , tu pourrais aussi rajouter : libellé leur chèque postal , mais pas seulement à Ain mlila ! ...

                            Commentaire


                            • #15
                              A l'université, l'enseignement des matières scientifiques est dispensé en français, une langue que ne maîtrisent pas les étudiants.
                              La polémique pourrait s'amplifier dans les prochains mois.
                              Les partisans de cette réforme considèrent cette proposition comme une solution au problème du taux d'échec dans les études supérieures, notamment dans les matières scientifiques.
                              Selon eux, elle est imposée par l'évolution de la technologie.
                              je suis entièrement d'accord avec cette analyse:

                              pratiquement tous le corps enseignants de nos univertsités (maitre assistants et professeurs) sont francophones. et pratiquement tous les cours sont enseignés en Français. C'est çà l'absolu réalité.
                              La nier, ou essayer de passer outre en tentant d'enseigner en Anglais (ce qui me parait une bonne chose en soit), mais, on retombera dans le même piège que lors de l'arabisation de nos écoles, avec la catastrophe qui en ait suivi.

                              Et la pseudo revolution de bengebrita continue...en sachant d'avance que tous les échecs et les non resultats seraient évidemment de la faute des autres !
                              il n'y a jamais de révolution avec benguegrit. elle fait juste son travail pour trouver le consensus avec tous le monde. et c'est çà qui est nouveau avec elle ! mais vous ne réalisez pas cette nouveauté.

                              je ne pense pas que benghabrit soit foncièrement contre l'anglais. non !

                              mais, il faut être réaliste et pragmatique NowOrNever,

                              on n'a pas du tout l'encadrement universitaire anglophone qu'il faut, et on ne peut éternellement faire de nos enfants des cobailles en leur enseignant des sciences avec une langue qu'on ne maitrise pas dans l'immédiat.

                              même nos profs de langues anglaise actuels sont d'un niveau "rikiki", sinon catastrophique (et je le dis en connaissance de cause). le niveau de nos élèves est encore pire..... :22:
                              mais de là, à commencer à enseigner en Anglais des sciences et des techniques, avec des enseignants anglaophones qu'on n'a pas et pour des étudiants qui ne comprennent pas cette langue, il faut être soit idiot, soit malintentionné.

                              maintenant, il faut travailler dans ce sens, et donner plus de poids et de considération à l'enseignement de l'anglais dans nos écoles, collèges et lycées. comme première étape !
                              Oh que OUI !

                              ensuite se donner des objectifs à long terme pour créer progressivement des formateurs et des cursus formations totalement en Anglais. Malheureusement, çà ne peut se faire du jour au lendemain, et que cette décision ne viennent pas du jour au lendemain d'un seul ministre qui veitn de tomber de son lit, comme dans le passé.

                              Maintenant, il faut parer au plus urgent. Et l'urgence est de remonter le niveau dans nos universités. c'est ce que tente de faire cette ministre en collaboration avec le ministère de l'enseignement supérieur, et avec les partenaires sociaux.
                              l'existant est qu'on a un corps enseignant universitaire totalement francophone et des étudiants arabophones qui ne maitrisent pas le francais. elle est là l'extrême URGENCE.

                              Ce que je trouve géniale chez cette ministre est qu'au premier abord, elle est ouverte à tous les choix possibles, et que dans toutes ses décisions, elle les met tous sur la table de discussion avec les partis prenantes (ministères) et les partenaires sociaux.
                              même l'histoire de l'opportunité du bac ou "pas de bac" qui risquait de tout chambouler, elle n'a pas eu peur de la mettre sur la table des discussion avec tous les partenaires sociaux, ces dernières semaines !!! et elle est arrivé à des résultats et des choix qui devront être validé dans les prochaines semaines.

                              Bref. Les choix étant fait de manière collégiale, et une fois le choix fait et validé par tous, tout le monde est face à ses responsabilités. personne ne peut s'y dérober assez facilement.

                              c'est de là que cette grande dame tiens sa force. faire des décisions COLLEGIALES et associer tout le monde pour trouver des solutions, c'est sa nouvelle façon de manager, de débloquer des situations inextricables, et d'avancer.

                              chapeau bas à cette ministre !

                              d'ailleurs, j'aimerai bien qu'il y ait encore d'autres ministres qui fassent pareil pour faire avancer un tant soit peu notre pays de sa torpeur.
                              Dernière modification par Pomaria, 29 juillet 2016, 00h49.
                              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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