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Jeune femme balafrée a la cité blanche

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  • Jeune femme balafrée a la cité blanche

    La page féministe: Féminisme algérien a publié l'histoire d'une jeune femme agressée par un voyou prés de Port Said. La victime a été maltraitée partout depuis l'attaque jusqu'à ou elle sort de l’hôpital et revient chez elle. Une agression grave qui démontre que celui ou celle qui pense que Bouteflika est venu promouvoir les droits de la femme a complètement tort.

    Témoin 88 :
    Je prend l'ETUSA la pointe- Alger. à un moment le bus devient insupportable, je descend au Port-Said et décide de marcher jusqu'à l'université d'alger.
    jean-tshirt-baskets Je marche au niveau de port Said à alger.
    là un jeune drogué vient me parler. il veut ma montre.
    je ne fait pas attention jusqu'a ce que je sente un truc pointu dans le dois, je me retourne c'est un couteau. j'enlève ma montre je lui la donne. il la regarde un moment , et il m'a dit :
    "machi chaba, nti chaba 3liha" et il me balafre la joue.
    et continue a marcher tranquillement.
    je passe ma main sur la joue, il n'y a rien. je ne m’affole pas. puis quelque seconde après je sens couler quelque chose sur ma joue. du sang.
    avec un mouchoir j'arrête le sang mais je ne sais pas si je dois courir après lui ou aller chercher les filcs. des passants ont tout vu mais n'ont pas bougé leur petit doigts pour moi.
    je cours ver une fourgons de flic garé devant l'opéra, je leur parle mais personne ne réagit. l'un deux me dit qu'il est spécialisé dans les problème de commerciaux. WTF ??
    l'autre fait semblant de venir avec moi nous traversons mais il y a des exposants et du monde je ne vois plus mon agresseurs.
    le policier me dis :akhtik, douk yech'han 3lik, w marahouch wahdou. j'appelle ma sœur ainée, qui quitte son bureau en urgence, elle vient me prendre à l'hopital.
    Une fois dans les urgence, l'infermier me balance : " n'touma t'habou R'djal. hamlik R'djal!" je l'arrête en lui disant que c'est une agression. il me fixe un moment et repris: laachia, fe téléphone ikoulék houbi, w hayati,w 3amri w tensay kouléch".
    Je n'ai pas porté plainte mon père m'a dit qu'ils m'appelleraient tout le temps au commissariat et que ça allait salir mon image.
    Dernière modification par Platinum, 29 juillet 2016, 15h21.

  • #2
    Une fois dans les urgence, l'infermier me balance : " n'touma t'habou R'djal. hamlik R'djal!" je l'arrête en lui disant que c'est une agression. il me fixe un moment et repris: laachia, fe téléphone ikoulék houbi, w hayati,w 3amri w tensay kouléch".
    Je n'ai pas porté plainte mon père m'a dit qu'ils m'appelleraient tout le temps au commissariat et que ça allait salir mon image.
    On en est encore la. C'est malheureux.

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    • #3
      Elle se faire agresser, ensuite elle se fait envoyer balader par les flics, après elle se fait moquer à l’hôpital et elle finit par se faire décourager par son père, en 2016 c'est toujours malheureux d’être femme en Algérie.

      le policier me dis :akhtik, douk yech'han 3lik, w marahouch wahdou
      Les flics ont peur, pas étonnant que les lois ne sont respectées en Algérie

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      • #4
        Je marche d'un pas pressé, et tout d'un coup un poids se jette sur moi, je ne sais pas ce qu'il m'arrive je tombe par terre. Il m retourne et se jette une seconde fois sur moi , c’était un malade mental ( mais pas si malade que ça ). il tait très lourd, sale, puant et même mouillé je crois. ses vêtements était tous déchirés on voyais même son pénis. il se colle à moi , me fixe d'un regard troublant et commence à me donner des coups de reins (geste très animal).
        terrifiée je me débats comme je peux mais je n'arrive pas a dégager mes jambes pour me donner de la force de le repousser, Rihanna hurle dans mes oreilles, je suis affolée, paniquée je n'arrive pas a me dégager je pousse un crie que je n'entend pas et puis j' abandonne. je ne veux plus rien faire, je ferme les yeux et j'attends que le cauchemar se termine .
        Quelque seconde plus tard, un Monsieur vient à mon secours, il le pousse, d'un coup de pied au visage , il me libère et s'acharne contre lui , il le massacre.
        Là d'autres personne nous rejoignent, ils séparent les deux hommes même si le malade mental ne réagissait pas aux coups.
        je suis tremblante,en larme et j'ai même fait pipi sur moi. j'arrache mes écouteurs et j'entends un jeune dire au Monsieur
        - rayah tektlou berka, khlas kho mahboul hada .
        Le fous se lève, et reprend son chemin OKLM. comme si rien ne s’était passé.
        Le monsieur, un homme d'un certain age ( la cinquantaine je dirais) brun, grand et assez fort vient me voir, je lui saute dessus et je le serre très fort dans mes bras en guise de remerciement.
        il pose ses mains sur les épaule et me dit :
        - khlas benti khlas, makan walou.
        je le relâche confuses, et je le vois ui perd l'équilibre. je demande si ça va, il me répond qu'il est hypertendu et qu'il est entrain de faire un petit malaise.
        Je le prend par le bras, et lui demande de prendre appuie sur moi; nous faisons quelques pas ensembles, il se ressaisit, et me dit qu'il m'avait vu de loin , qu'il a couru mais n'est pas arrivé a temps; il a même essayer de m’avertir mais j'avais mes écouteurs. il m'a grondé d'avoir mis mes écouteurs à fond et m'a dit qu'il avait deux filles l’année devais avoir mon age. et qu'il s'imaginait que c’était à l'une d'elles que cela est arrivé .
        il m'a aussi avouer avoir regretter de le frapper aussi violemment: ce n'est qu'un malade mental après tout...
        Le pire pour moi ce n'est pas l'incident en lui même, mais cette odeur infecte restée collée à ma peau des mois après .
        Cette histoire colle davantage à la réaction des algériens lors d'une agression. Surtout que je peux affirmer que même à Alger, la Casbah ou El Harrach, chaque fois qu'un individu m'a importuné, il y a eu de bonnes personnes pour intervenir.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Zwina, souvent les agressions sont rapides comme c'est le cas ici et a moins d'avoir suivi des yeux la fille avant l'agression, les personnes au alentour mettent du temps à comprendre ce qui se passe et le temps de réagir l’agresseur est déjà loin. La réaction des gens est plus rapide quand ils s'agit de fou car ils savent déjà que ça ne peut être qu'une agression.

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          • #6
            Azul Bee

            je cours ver une fourgons de flic garé devant l'opéra, je leur parle mais personne ne réagit. l'un deux me dit qu'il est spécialisé dans les problème de commerciaux. WTF ??
            l'autre fait semblant de venir avec moi nous traversons mais il y a des exposants et du monde je ne vois plus mon agresseurs.
            Des policiers algériens voyant une fille en sang réagirait ainsi ?
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              Bonjour Zwina

              Des policiers algériens voyant une fille en sang réagirait ainsi ?
              Oui, les policiers postés dans les rues sont souvent passives, ils s’accommodent avec les gens du quartier pour rester invisibles et sans histoires.

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              • #8
                Elle fait de la sensation - Les flics n'auraient jamais resté passifs, surtout dans cet endroit - Ils savent que leurs faits et geste sont épiés par les caméras -
                Dernière modification par Mi_rou, 29 juillet 2016, 12h28.

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                • #9
                  Je ne suis pas d'accord. Quand la personne a un couteau personne n'intervient.

                  Une personne que je connais s'est fait agresser place 1 er mai qui est très fréquenté à cause de son téléphone. Personne n'a bougé.

                  Et les histoires de flic qui ne prennent la plainte d'une fille qui vient se faire agresser y en a la pelle.

                  Je me souviens de l'agression de Taxi chouchou.

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                  • #10
                    Bee

                    Oui, les policiers postés dans les rues sont souvent passives, ils s’accommodent avec les gens du quartier pour rester invisibles et sans histoires.
                    je discutais avec des barbus à champs manoeuvres, des policiers sont venus me demander si j'avais un problème avec eux. A Birkhadem, le soir, je m'étais perdue dans le coin de la grande Mosquée, ils m'ont ramené. Soit j'ai une bonne étoile soit cette histoire d'agression est une invention.
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • #11
                      Zwina, ils te prennent pour une gawriya , les policiers ne réagissent pas de la même façon ...

                      Envoyé par Levant
                      Et les histoires de flic qui ne prennent la plainte d'une fille qui vient se faire agresser y en a la pelle.
                      Voila la réalité qu'on essaye de masquer.

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                      • #12
                        Soit j'ai une bonne étoile soit cette histoire d'agression est une invention.
                        Zwina,

                        C'est que je me dis aussi. Il y a de l'extrapolation dans cette histoire.
                        « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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                        • #13
                          Envoyé par Zwina
                          je discutais avec des barbus à champs manoeuvres, des policiers sont venus me demander si j'avais un problème avec eux. A Birkhadem, le soir, je m'étais perdue dans le coin de la grande Mosquée, ils m'ont ramené. Soit j'ai une bonne étoile soit cette histoire d'agression est une invention.
                          Tu es tout simplement suivi

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                          • #14
                            Envoyé par zwina
                            chaque fois qu'un individu m'a importuné, il y a eu de bonnes personnes pour intervenir.
                            Tu peux pas comparer importuner et agresser couteau à la main !
                            Les victimes d'agression au couteau sont légion, hommes et femmes, pour un bijou, un téléphone, un portefeuille, ou de l'argent retiré au guichet.
                            Les plus vulnérables sont les femmes et les personnes âgées et pour avoir des proches qui en ont été victimes, la police s'en tape et est totalement débordée par le nombre de plaintes !

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                            • #15
                              A tirer une grande moralité de l'histoire de cette pauvre jeune etudiante...voila * OÙ * l'amnistie impunité alias condorde civile de Boutef nous a mené...un batârd l'agresse au centre d'Alger et sous le soleil d'Allah...et les policiers s'en foutent comme du premier turban de leur grand-père..ajoutons a cela les remarques imbéciles d'un minable infirmier qui n'aurait pas dù quitter son douar et ses chevres...voila l'equation sur la capitale Algerienne d'aujourd'hui...

                              Nom d'un C... de canard !!!!
                              Dernière modification par tayeb el Ouatani, 29 juillet 2016, 14h08.
                              "Parfois, c'est en retournant le chatiment contre soi même qu'on atteint le vrai coupable" (Y.Ait-Ali, Ecrivain-Essayiste Algerien)

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