Bouâlem Bessaih est décédé ce mercredi 28 juillet à l’âge de 86 ans, après une longue carrière militaire et politique quasiment ininterrompue depuis qu’il a rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale au début de l’année 1957.
Né à El Bayadh en 1930, Bessaih présente la particularité d’être l’une des rares personnalités politiques à avoir travaillé avec tous les présidents algériens et tous les pouvoirs en place depuis l’Indépendance. Depuis 1963 jusqu’à son décès aujourd’hui, il n’a pas quitté le pouvoir.
Durant la guerre de libération, il était en charge de la protection des hauts responsables algériens. Adjoint de Boussouf, le fondateur des services secrets algériens, il a dirigé la section de contre-espionnage de la base Didouche à Tripoli en Libye en 1961.
Après l’indépendance de l’Algérie, il va enchaîner les postes : ambassadeur, ministre, conseiller spécial, etc. Il a été nommé par le président Ben Bella ambassadeur à Bruxelles, un poste qu’il avait gardé après le coup d’État opéré par Houari Boumediene en juin 1965. En 1970, il est nommé ambassadeur au Caire, puis représentant de l’Algérie auprès de la Ligue arabe de février 1971 à juin 1974.
Bouâlem Bessaih a été ensuite secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et émissaire du président Houari Boumediene. En janvier 1979, il est à nouveau nommé ambassadeur au Koweit.
Sous Chadli, il a occupé entre 1980 et 1989 plusieurs postes ministériels dont celui des Affaires étrangères avant d’être remplacé par Sidi Ahmed Ghozali en septembre 1989. Mais il retrouve à nouveau un poste d’ambassadeur à Berne en Suisse le 1er janvier 1991. Membre du Conseil de la nation en 1997, désigné par le président Liamine Zéroual, avant d’être nommé ambassadeur au Maroc en 2001 par le président Abdelaziz Bouteflika.
En 2005, il a été désigné président du Conseil constitutionnel par Bouteflika. Un poste qu’il a occupé jusqu’à mars 2012. Le 11 juin dernier, Bouâlem Bessaih, malgré son âgé très avancé et son état de santé, est nommé conseiller spécial du président. C’était son dernier poste au sein de l’État.
Docteur docteur ès Lettres et sciences humaines, Bouâlem Bessaih a publié plusieurs livres dont deux sur l’Émir Abdelkader.
Par : Ali Idir
TSA
Né à El Bayadh en 1930, Bessaih présente la particularité d’être l’une des rares personnalités politiques à avoir travaillé avec tous les présidents algériens et tous les pouvoirs en place depuis l’Indépendance. Depuis 1963 jusqu’à son décès aujourd’hui, il n’a pas quitté le pouvoir.
Durant la guerre de libération, il était en charge de la protection des hauts responsables algériens. Adjoint de Boussouf, le fondateur des services secrets algériens, il a dirigé la section de contre-espionnage de la base Didouche à Tripoli en Libye en 1961.
Après l’indépendance de l’Algérie, il va enchaîner les postes : ambassadeur, ministre, conseiller spécial, etc. Il a été nommé par le président Ben Bella ambassadeur à Bruxelles, un poste qu’il avait gardé après le coup d’État opéré par Houari Boumediene en juin 1965. En 1970, il est nommé ambassadeur au Caire, puis représentant de l’Algérie auprès de la Ligue arabe de février 1971 à juin 1974.
Bouâlem Bessaih a été ensuite secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et émissaire du président Houari Boumediene. En janvier 1979, il est à nouveau nommé ambassadeur au Koweit.
Sous Chadli, il a occupé entre 1980 et 1989 plusieurs postes ministériels dont celui des Affaires étrangères avant d’être remplacé par Sidi Ahmed Ghozali en septembre 1989. Mais il retrouve à nouveau un poste d’ambassadeur à Berne en Suisse le 1er janvier 1991. Membre du Conseil de la nation en 1997, désigné par le président Liamine Zéroual, avant d’être nommé ambassadeur au Maroc en 2001 par le président Abdelaziz Bouteflika.
En 2005, il a été désigné président du Conseil constitutionnel par Bouteflika. Un poste qu’il a occupé jusqu’à mars 2012. Le 11 juin dernier, Bouâlem Bessaih, malgré son âgé très avancé et son état de santé, est nommé conseiller spécial du président. C’était son dernier poste au sein de l’État.
Docteur docteur ès Lettres et sciences humaines, Bouâlem Bessaih a publié plusieurs livres dont deux sur l’Émir Abdelkader.
Par : Ali Idir
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