Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Pourquoi le prix du baril de pétrole est reparti à la baisse

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Pourquoi le prix du baril de pétrole est reparti à la baisse



    Les cours de l’or noir ont perdu près de 20 % depuis leur pic de l’année en juin à plus de 50 dollars.
    La fin des perturbations de la production et des stocks d’essence au plus haut pèsent sur les prix.

    Coup de frein sur le rebond du pétrole depuis les plus bas franchis en janvier sous les 30 dollars. Alors que le brent de la mer du Nord, référence européenne, s'échangeait contre 52,98 dollars le 8 juin, le baril est tombé à 42,68 dollars, soit une baisse de près de 20 % marquant l'entrée dans un « bear market ». Même chose pour le WTI, référence américaine, qui est passé de 52,31 dollars à 41,23 dollars jeudi.

    La relative normalisation de la production dans deux gros pays producteurs est le premier facteur qui pèse sur les prix. En effet, la hausse des cours avait été tirée par les incendies au Canada et par un conflit au Nigeria. Or, les perturbations qui avaient cours appartiennent au passé.

    La hausse aura été de courte durée. Le prix du baril de pétrole qui avait franchi la barre des 50 dollars en juin après être tombé sous les 30 dollars mi-janvier, a perdu 10% en presque deux mois. Ce mardi 26 juillet au matin, le cours du baril de référence (WTI) s'échangeait à 42 dollars au plus bas depuis trois mois et celui de Brent de la mer du Nord à 45 dollars, au plus bas depuis mai. Comment s'explique cette baisse?

    La principale raison tient au rebond de la production américaine alors que son déclin persistant soutenait le marché depuis le printemps. Certains investisseurs s'inquiètent aussi d'une reprise de l'activité des puits de forage aux Etats-Unis depuis un mois, même si elle reste à un très bas niveau. "La production de pétrole de schiste est repartie en mai aux USA, notamment dans le Dakota, indique à Challenges Thomas Porcher, économiste spécialiste du pétrole, auteur de l'ouvrage "20 idées reçues sur l'énergie". Les producteurs de schiste qui sont moins rentables que les producteurs conventionnels ont profité de la remontée des cours pour augmenter leur production. Mais comme le marché est en suroffre cela fait baisser les prix". L'Agence internationale de l'énergie (AIE) avait déjà souligné en février cette surabondance de l'offre, estimant l'excédent à 1,1 million de barils en 2016.

    Une remontée des cours due à des facteurs conjoncturels
    Cette baisse qui s'est accentuée depuis une semaine s'explique aussi par les chiffres publiés la semaine dernière par le département américain de l'Energie (DoE). Ce dernier, qui a annoncé une baisse des réserves de brut, et, surtout, un gonflement des stocks d'essence à une saison où ils sont censés baisser face aux nombreux déplacements en automobile, a déprimé les investisseurs.

    Mais cette contraction des prix est également due à la fin de facteurs conjoncturels qui ont limité la production au printemps. D’abord il y a eu les incendies autour de Fort McMurray dans l’ouest du Canada en mai qui ont fait baisser la production pétrolière du pays (environ 1,2 million de barils en moins chaque jour). Puis il y a eu les troubles dans la région du delta du Niger au Nigeria et d’autres petites perturbations comme la baisse des exportations pétrolières irakiennes transitant par le Kurdistan ou la grève de trois jours qui a touché l’industrie pétrolière au Koweït (elle a fait chuter la production du pays d'environ 1,7 million de barils par jour). La hausse récente de la demande en Chine qui reconstitue ses stocks avait aussi expliqué cette remontée des cours.

    "Un prix qui va osciller entre 40 et 60 dollars"
    Tous ces facteurs conjoncturels avaient laissé entrevoir le fait que la surproduction massive pouvait disparaître. Mais la situation de fonds n'a guère changée. L’Arabie Saoudite, qui a orchestré cette surproduction et donc cette baisse des prix depuis un an et demi, maintient sa stratégie. Les Saoudiens dont le baril est rentable à partir de 20 dollars ne veulent pas réduire leur production pour conserver leurs parts de marché. L'Opep s'est d'ailleurs rangée derrière la position saoudienne en décidant de ne pas limiter la production.

    Les prix vont-ils pour autant continuer à baisser dans les mois qui viennent? "On devrait avoir un baril qui oscille entre 40 et 60 dollars avec un point central autour de 50 dollars, répond Thomas Porcher. Mais cela va varier car si les prix remontent au-dessus des 50 dollars, les producteurs de schiste américains vont revenir sur le marché et cela va faire baisser les prix". De son côté l'Opep prédit un rééquilibrage en 2017 avec un excédent qui devrait tomber à 100.000 barils par jour.

    challenges

  • #2
    Mais cela va varier car si les prix remontent au-dessus des 50 dollars, les producteurs de schiste américains vont revenir sur le marché et cela va faire baisser les prix"
    c'est un dilemme ,comment résoudre cette équation ?

    Commentaire


    • #3
      C'est du n'importe quoi car le petrole et essence sont acheté avec contrat sur le long terme ya pas petrole libre vendu sur le marché au moins une quantité infime..
      c'est de la propagande comment l'algerie fait son budget sur la base de 38 et lorsque le petrol esrt dit a 50 le gouvernement dit ya une crise..
      ils se contredisent dans ce siecle ils ne savent meme pas mentir
      le monde est redevenue plein d'abrutis on dirait qu'ils sont tous camé

      Commentaire


      • #4
        c'est un dilemme ,comment résoudre cette équation ?
        attendre qq années ou espérer que l'économie mondial fasse des taux de croissance supérieurs a 6% hahahah bien sur impossible dans le temps actuel il faut pas s'attendre a plus de 3,5% de croissance de l économie mondial (si on est trop optimiste) .
        si non il faut espérer une grande guerre dans le moyen orient dans la quelle les grands producteurs sont impliqués: Arabie saoudite , Iran , Irak , Koweït...
        de toute façon il y a eu un grand fléchissement des investissements dans la prospection et la production des hydrocarbures et cela va se ressentir a partir de 2019 et il y aura donc un petit redressement des prix vers 70 dollars le baril mais pendant ce temps la la technologie ne s’arrêtera pas la et les producteurs de pétrole de schistes vont nous étonner en réduisant considérablement le coût de leur production,. les énergies renouvelables poursuivront leur bon chemin tranquillement .
        les pays qui ont une économie de rente devront se patienter un peu et diversifier leur économie. le temps de la rente des hydrocarbures est révolu.
        pour ne pas oublier l'Arabie saoudite est capable actuellement de produire 12 millions de baril par jour sans aucun problème et elle serait même capable de produire plus de 15 millions de barils dans la 5 années qui viennent (3endhoum lbitroul a gogo hahaha)

        Commentaire

        Chargement...
        X