Daech, l’armée des délinquants et des attardés mentaux
«Avec l’EI, nous sommes plus face à une organisation criminelle et mafieuse qui trouve un terreau déjà favorable chez les petits délinquants de banlieues
le profil psychologique des «djihadistes» : «Au départ les voyous sont des gens hyper-matérialistes qui visent une jouissance sans limite, qui recherchent l’enrichissement. Ils ont des billets de banque dans les yeux. Là, ils abandonnent ce côté matérialiste et se mettent très rapidement au service d’une cause obscure qui n’est pas la leur.»
Mais, délinquants et djihadistes grandissent sur le même territoire, utilisent les mêmes matériaux : Kalachnikovs, téléphones et voitures volées, habitude d’une relative clandestinité. La bascule d’un univers à l’autre est facile car la limite est ténue.
Les radicalisés ne sont cependant pas tous issus de la délinquance…
En prison par exemple beaucoup de détenus n’ont aucune culture religieuse, mais pendant ce court laps de temps, le radicalisme s’imprime sur eux comme sur une page vierge. Il y a dans ces zones interlopes nombre de détenus qui s’affichent comme des directeurs de conscience autoproclamés et qui, de fait, remplacent les imams officiels pour des individus en mal de «spiritualité». Sortis de prison, ils continuent à avoir beaucoup d’influence sur leurs «proies». Ils symbolisent à la fois le caïd, le protecteur musclé et le guide spirituel».
Plus largement, cet encadrement intégriste semble rencontrer l’aspiration «à se refaire» des délinquants. Un paysage mental fait de magouilles, de larcins, d’agressions et de transgressions diverses, le choc de la prison, une lente dérive vers un avenir sombre semblent rencontrer dans le radicalisme une forme de rédemption, éphémère, superficielle et rapide : «Au retour dans leurs quartiers, ceux qui sont passés par la case «prison» sont auréolés d’un prestige factice qui accentue leur emprise sur leur entourage. Le passage en prison est souvent très difficile pour eux mais, au final, ils arrivent à en retirer un bénéfice. Ensuite, leur univers est un rapport de force permanent. Contrairement aux aux braqueurs se retiraient dans leurs coins, les «fanatiques barbus» arrivent à gérer et à fédérer ces rapports de force. Ils offrent une protection à ceux qui sont paumés, sans moyens, en rupture de famille. Les «fanatiques barbus» se présentent en recours. Ça commence par des choses très simples, une aide légère. Ensuite, il y a la protection en prison, comme en dehors. Manger halal, prier, ne constituent en fait que des codes d’appartenance non pas à une religion mais à une bande.»
Las des grands discours des nombreux spécialistes de géopolitiques et dérivés, les français peuvent tirer quelques simples conclusions du topo d'Europol à propos de la nature des troupes djihadistes :
80% de ces individus sont des délinquants multirécidivistes, parfois liés au grand banditisme. Les 20% restants sont des cas psychiatriques cliniques, autrement dit des tarés. Niveau culturel zéro, aucune formation politique ou idéologique, juste de l'embrigadement sectaire pour fabriquer de la chair à canon (ou plutôt à prophète-gourou).
On comprend mieux, du coup, la nature des guerilleros "daechiens", leur violence et leur haine. Abu Bakr et ex officiers de l'armée de Saddam Hussein, têtes pensantes du mouvement, ont vidé les prisons du Proche-orient pour composer leurs troupes. Ils savent qu'on ne fait pas des troupes de choc avec des enfants de choeur et des gens cultivés. Il est difficile de manipuler des êtres humains sur la base de principes datant du moyen-âge et des bas-fonds de l'humanité. Tueries, viols, racisme et pillage sont les adages de Daech, le paradis des voyous de tous les horizons. Quel truand n'a jamais rêvé d'un "état" voué à assouvir ses bas instincts ?
Ce que les hommes politiques français n'ont pas compris et ils accusent l’islam à demi-mot après l'assassinat du prêtre Jacques Hamel : erreur sur la cible
Marine Le Pen exprime la nature du conflit tel qu’elle et son parti le perçoivent. Pour le Front national, il s’agit, donc, d’une guerre interreligieuse qu’il faut affronter par une nouvelle croisade. De son côté, l’ancien ministre des Affaires étrangères craint une escalade qui pourrait atteindre un point de non-retour. Autrement dit, pour Alain Juppé, ce n’est pas le terrorisme que la France combat, mais une armée – sous-entendu – de musulmans. Enfin, le Premier ministre veut solutionner le problème en réformant l’islam de France. Manuel Valls n’ignore pourtant pas que les terroristes qui ont commis des actes abjects sur le territoire français ne fréquentaient pas les grandes mosquées de Paris, de Marseille, de Nice, de Lyon ou de Bordeaux, qu’ils considèrent comme hérétiques et dont les recteurs constituent eux aussi une cible potentielle.
De côté de, les médias se focalisent sur la condamnation unanime des musulmans pour tenter de sauver la «cohésion nationale» et de sauvegarder la «coexistence pacifique» entre les différentes communautés. Mais ces vaines tentatives d’éviter une cassure définitive au sein de la société française ne font, en fait, qu’aggraver les tensions entre les musulmans et les Français d’autre confession, notamment chrétienne et juive.
Désormais, c’est à l’islam que les Français s’en prennent et non plus aux terroristes qui s’en servent comme motif pour légitimer leurs crimes abjects. Cette situation ubuesque pousse les personnalités religieuses musulmanes, qui s’échinent à innocenter l’islam, à se justifier après chaque attentat.
Source: Agoravox
«Avec l’EI, nous sommes plus face à une organisation criminelle et mafieuse qui trouve un terreau déjà favorable chez les petits délinquants de banlieues
le profil psychologique des «djihadistes» : «Au départ les voyous sont des gens hyper-matérialistes qui visent une jouissance sans limite, qui recherchent l’enrichissement. Ils ont des billets de banque dans les yeux. Là, ils abandonnent ce côté matérialiste et se mettent très rapidement au service d’une cause obscure qui n’est pas la leur.»
Mais, délinquants et djihadistes grandissent sur le même territoire, utilisent les mêmes matériaux : Kalachnikovs, téléphones et voitures volées, habitude d’une relative clandestinité. La bascule d’un univers à l’autre est facile car la limite est ténue.
Les radicalisés ne sont cependant pas tous issus de la délinquance…
En prison par exemple beaucoup de détenus n’ont aucune culture religieuse, mais pendant ce court laps de temps, le radicalisme s’imprime sur eux comme sur une page vierge. Il y a dans ces zones interlopes nombre de détenus qui s’affichent comme des directeurs de conscience autoproclamés et qui, de fait, remplacent les imams officiels pour des individus en mal de «spiritualité». Sortis de prison, ils continuent à avoir beaucoup d’influence sur leurs «proies». Ils symbolisent à la fois le caïd, le protecteur musclé et le guide spirituel».
Plus largement, cet encadrement intégriste semble rencontrer l’aspiration «à se refaire» des délinquants. Un paysage mental fait de magouilles, de larcins, d’agressions et de transgressions diverses, le choc de la prison, une lente dérive vers un avenir sombre semblent rencontrer dans le radicalisme une forme de rédemption, éphémère, superficielle et rapide : «Au retour dans leurs quartiers, ceux qui sont passés par la case «prison» sont auréolés d’un prestige factice qui accentue leur emprise sur leur entourage. Le passage en prison est souvent très difficile pour eux mais, au final, ils arrivent à en retirer un bénéfice. Ensuite, leur univers est un rapport de force permanent. Contrairement aux aux braqueurs se retiraient dans leurs coins, les «fanatiques barbus» arrivent à gérer et à fédérer ces rapports de force. Ils offrent une protection à ceux qui sont paumés, sans moyens, en rupture de famille. Les «fanatiques barbus» se présentent en recours. Ça commence par des choses très simples, une aide légère. Ensuite, il y a la protection en prison, comme en dehors. Manger halal, prier, ne constituent en fait que des codes d’appartenance non pas à une religion mais à une bande.»
Las des grands discours des nombreux spécialistes de géopolitiques et dérivés, les français peuvent tirer quelques simples conclusions du topo d'Europol à propos de la nature des troupes djihadistes :
80% de ces individus sont des délinquants multirécidivistes, parfois liés au grand banditisme. Les 20% restants sont des cas psychiatriques cliniques, autrement dit des tarés. Niveau culturel zéro, aucune formation politique ou idéologique, juste de l'embrigadement sectaire pour fabriquer de la chair à canon (ou plutôt à prophète-gourou).
On comprend mieux, du coup, la nature des guerilleros "daechiens", leur violence et leur haine. Abu Bakr et ex officiers de l'armée de Saddam Hussein, têtes pensantes du mouvement, ont vidé les prisons du Proche-orient pour composer leurs troupes. Ils savent qu'on ne fait pas des troupes de choc avec des enfants de choeur et des gens cultivés. Il est difficile de manipuler des êtres humains sur la base de principes datant du moyen-âge et des bas-fonds de l'humanité. Tueries, viols, racisme et pillage sont les adages de Daech, le paradis des voyous de tous les horizons. Quel truand n'a jamais rêvé d'un "état" voué à assouvir ses bas instincts ?
Ce que les hommes politiques français n'ont pas compris et ils accusent l’islam à demi-mot après l'assassinat du prêtre Jacques Hamel : erreur sur la cible
Marine Le Pen exprime la nature du conflit tel qu’elle et son parti le perçoivent. Pour le Front national, il s’agit, donc, d’une guerre interreligieuse qu’il faut affronter par une nouvelle croisade. De son côté, l’ancien ministre des Affaires étrangères craint une escalade qui pourrait atteindre un point de non-retour. Autrement dit, pour Alain Juppé, ce n’est pas le terrorisme que la France combat, mais une armée – sous-entendu – de musulmans. Enfin, le Premier ministre veut solutionner le problème en réformant l’islam de France. Manuel Valls n’ignore pourtant pas que les terroristes qui ont commis des actes abjects sur le territoire français ne fréquentaient pas les grandes mosquées de Paris, de Marseille, de Nice, de Lyon ou de Bordeaux, qu’ils considèrent comme hérétiques et dont les recteurs constituent eux aussi une cible potentielle.
De côté de, les médias se focalisent sur la condamnation unanime des musulmans pour tenter de sauver la «cohésion nationale» et de sauvegarder la «coexistence pacifique» entre les différentes communautés. Mais ces vaines tentatives d’éviter une cassure définitive au sein de la société française ne font, en fait, qu’aggraver les tensions entre les musulmans et les Français d’autre confession, notamment chrétienne et juive.
Désormais, c’est à l’islam que les Français s’en prennent et non plus aux terroristes qui s’en servent comme motif pour légitimer leurs crimes abjects. Cette situation ubuesque pousse les personnalités religieuses musulmanes, qui s’échinent à innocenter l’islam, à se justifier après chaque attentat.
Source: Agoravox
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