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À quoi servent les rêves ?

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  • À quoi servent les rêves ?

    Les rêves sont indispensables à notre équilibre psychique. Explications.
    Attaques d'araignées géantes, sensations de chute sans fin… Nos rêves semblent correspondre à des schémas universels. Et un individu rêve en moyenne 100 minutes chaque nuit. À 60 ans, une personne a passé plus de quatre années de sa vie à rêver. Mais que se passe-t-il donc dans la tête du dormeur?

    Lorsque nous rêvons, le cerveau est loin d'être au repos.

    Electroencéphalogrammes et imageries cérébrales montrent que, au cours du sommeil paradoxal, période privilégiée pour la survenue des rêves, son activité est proche de celle de l'éveil. La «réalité» onirique en revanche est distordue: les objets ou personnages apparaissent sous un jour différent, les perceptions sont très vives et s'imposent comme véridiques au rêveur en dépit de leurs anomalies ou des enchaînements sans logique. Le rêveur n'ayant généralement pas conscience de rêver, ses ressentis émotionnels sont authentiques et puissants. D'où une sensation de confusion, perdu entre deux réalités, quand il se réveille juste après le rêve. Ou le cauchemar…
    De fait, les émotions présentes dans les rêves sont souvent négatives, liées à la peur ou l'anxiété. Les rêves de chutes, de fuite devant un ennemi, de retard à un rendezvous important ou relatifs à la mort d'un proche sont parmi les plus fréquents. L'analyse de diverses banques de données constituées par des chercheurs qui consignent des récits de rêves permet de distinguer deux grandes catégories de rêves à contenu émotionnel négatif.

    Surmonter les peurs

    Dans la première, on rencontre une puissante sensation de peur, très «primitive» face à un danger, par exemple la menace d'une araignée géante. Pour le philosophe et neuroscientifique finlandais Antti Revonsuo, ces rêves ont pour fonction de nous entraîner à réagir de manière adaptée et efficace. Cette théorie procède de l'hypothèse évolutionniste selon laquelle tout mécanisme biologique remplit une fonction pour l'organisme, sans quoi il aurait été éliminé au cours de l'évolution. Si l'être humain n'avait pas besoin du rêve pour assurer sa survie, il ne rêverait plus.

    Dans la seconde catégorie de rêves, on retrouve entretien d'embauche, la crainte d'une rupture sentimentale… Pour l'équipe de Tore Nielsen, de l'université de Montréal, au Canada, le rêve permet d'atténuer l'impact négatif d'un événement de la vie réelle en le réactivant dans un autre contexte. Par exemple, après avoir rencontré un chien menaçant, nous rêvons d'une promenade à la campagne mais cette fois le chien est enfermé dans une cage. Le rêve sert alors à juguler la réaction émotionnelle ressentie dans la journée: nous n'avons plus peur du chien en nous le représentant dans une cage.

    Résoudre ses conflits par un jeu de rôle

    Les données récentes d'imagerie cérébrale confirment le lien entre rêves et émotions. Les deux zones liées à la peur durant l'éveil, l'amygdale, située dans les profondeurs du cerveau, et le cortex préfrontal médian, situé à l'avant, présentent la même activité pendant le sommeil. À noter, comme le cortex préfrontal médian joue un rôle central dans l'attribution d'intentions à autrui, on peut supposer que lorsqu'il s'active, le rêveur est en train de prêter des pensées et des émotions aux personnages de ses rêves. Il met ainsi en scène un jeu de rôle qui facilite la résolution de ses conflits interpersonnels.

    Le fait que les souvenirs les plus rejoués se réfèrent souvent au présent ou à un passé récent vient appuyer cette théorie. C'est ainsi pour les étudiants en préparation d'examens qui rêvent qu'ils oublient tout face à l'examinateur. Ce serait une sorte de préparation pour affronter le trac. Le bénéfice du rêve pourrait même favoriser des remaniements émotionnels plus profonds encore. Selon une étude américaine, les femmes engagées dans une procédure de divorce qui incorporaient de nombreux éléments relatifs à cet événement dans leurs rêves semblaient moins souffrir de dépression que les autres.

    Comme le temps de sommeil moyen semble se réduire sous l'effet de nos modes de vie, il est vraisemblable que la régulation de nos émotions à l'éveil en pâtit. Pour plus de sérénité le jour, il faut nous donner le temps de rêver la nuit… même si c'est pour faire des cauchemars.


    le figaro

  • #2
    A rien, puisque Tout songe est mensonge
    F.E.A.R, has two meanings:Forget everything and runorFace everything and Rise.....Voilà !

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    • #3
      Ça c'est vraiment un autre monde ..
      PEACE

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      • #4
        J aimerai bien un soir dormir sans rêves... a force d avoir chaque fois des rêves des qu on ferme les yeux ca devient fatiguant

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        • #5
          Parfois à décompresser
          Et à réaliser l'irréalisable
          Dernière modification par Myst, 07 août 2016, 16h25.

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          • #6
            J aimerai bien un soir dormir sans rêves... a force d avoir chaque fois des rêves des qu on ferme les yeux ca devient fatiguant

            Moi par contre j'aimerai bien que ma mort
            soit un rêve.
            "Para alcanzar lo imposible, uno debe intentar lo más absurdo".
            Miguel de Cervantes.

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