Tweet
Plus de 6 000 personnes ont été sauvées, depuis le 28 juillet, en mer Méditerranée au cours de nombreuses opérations de secours menées par la marine italienne et les organisations humanitaires.
Dimanche 31 juillet, trois embarcations, avec une quarantaine de personnes à leur bord, sont arrivées sur les côtes de Sardaigne en provenance d'Algérie. Le même jour, dans un canot pneumatique en difficulté, trois personnes ont été sauvées de justesse, mais deux étaient décédées à l'arrivée des secours. Enfin, en Libye, le maire de la ville de Sabratha a annoncé que plus de 120 corps avaient été rejetés sur les plages avoisinantes au mois de juillet.
Des chiffres impressionnants, mais l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ne constate pas d'augmentation notable des traversées par rapport à l'an dernier.
« Ce qui est important de rappeler, c’est que ce chiffre de 6 000 personnes secourues en quelques jours en Méditerranée, cela semble impressionnant, mais cela ne traduit pas du tout une augmentation des flux migratoires vers l’Italie. Et ce sont les chiffres qui sont là pour le rappeler et pour le prouver puisqu’à la même période l’année dernière, il y avait un peu plus de 90 000 personnes qui avaient été secourues en mer contre 89 000 cette année depuis le 1er janvier. Donc on voit bien que la tendance demeure stable », estime Florence Kim, porte-parole de l'OIM.
Plus de morts en mer par rapport à l'an dernier
« En revanche, l’année dernière à la même époque, il y avait eu un peu plus de 1 900 morts contre plus de 3 000. Cette année, une des raisons majeures, c’est la série d’accidents et de naufrages de bateaux de pêche notamment qui pouvaient transporter jusqu’à 700 personnes, et qui ont eu lieu en mer la dernière semaine de mai, et ce qui a causé la mort de plus de 1 000 personnes en quelques jours. Autrement la tendance était également stable », conclut Florence Kim.
Et plus à l'ouest, les garde-côtes espagnols ont annoncé avoir secouru au moins 118 migrants provenant du Maghreb et d'Afrique subsaharienne tout au long de la journée de dimanche.
RFI
Dimanche 31 juillet, trois embarcations, avec une quarantaine de personnes à leur bord, sont arrivées sur les côtes de Sardaigne en provenance d'Algérie. Le même jour, dans un canot pneumatique en difficulté, trois personnes ont été sauvées de justesse, mais deux étaient décédées à l'arrivée des secours. Enfin, en Libye, le maire de la ville de Sabratha a annoncé que plus de 120 corps avaient été rejetés sur les plages avoisinantes au mois de juillet.
Des chiffres impressionnants, mais l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ne constate pas d'augmentation notable des traversées par rapport à l'an dernier.
« Ce qui est important de rappeler, c’est que ce chiffre de 6 000 personnes secourues en quelques jours en Méditerranée, cela semble impressionnant, mais cela ne traduit pas du tout une augmentation des flux migratoires vers l’Italie. Et ce sont les chiffres qui sont là pour le rappeler et pour le prouver puisqu’à la même période l’année dernière, il y avait un peu plus de 90 000 personnes qui avaient été secourues en mer contre 89 000 cette année depuis le 1er janvier. Donc on voit bien que la tendance demeure stable », estime Florence Kim, porte-parole de l'OIM.
Plus de morts en mer par rapport à l'an dernier
« En revanche, l’année dernière à la même époque, il y avait eu un peu plus de 1 900 morts contre plus de 3 000. Cette année, une des raisons majeures, c’est la série d’accidents et de naufrages de bateaux de pêche notamment qui pouvaient transporter jusqu’à 700 personnes, et qui ont eu lieu en mer la dernière semaine de mai, et ce qui a causé la mort de plus de 1 000 personnes en quelques jours. Autrement la tendance était également stable », conclut Florence Kim.
Et plus à l'ouest, les garde-côtes espagnols ont annoncé avoir secouru au moins 118 migrants provenant du Maghreb et d'Afrique subsaharienne tout au long de la journée de dimanche.
RFI