19 conventions conclues pour la création de centres de formation
Habillement, textile, hôtellerie, restauration, gardiennage…les secteurs concernés
Un baccalauréat professionnel dans les énergies renouvelables à Oujda
On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Désormais, les entreprises s’impliquent dans la formation du personnel à recruter en fonction de leurs besoins. C’est l’objectif de la majorité des 19 conventions signées, vendredi dernier à Rabat, entre le département de la formation professionnelle (FP) et un nombre d’entreprises et associations. La cérémonie s’est déroulée en présence de Rachid Benmokhtar, ministre de l’Education nationale et la FP accompagné de Khalid Barjaoui, ministre délégué de ce département. A travers ces conventions, l’Etat va soutenir ses partenaires pour le développement de la formation par apprentissage au sein de leur entreprise avec la création de centres dédiés à cette mission. Ainsi, les 14 conventions signées concernent plusieurs villes et différents secteurs. Le grand lot revient à la région de Rabat-Salé-Kénitra. Sept conventions dont une conclue avec la société Création Clothing Maroc pour la formation par apprentissage de 210 jeunes en 4 ans dans le secteur de l’habillement. L’Amphitrite Palace Skhirat et Sofitel Rabat s’engagent, de leur côté, à former des jeunes dans les métiers de l’hôtellerie et la restauration. Toujours dans la même région, une autre convention signée avec l’entreprise Etrur Maroc à Sidi Yahia du Gharb qui va assurer la formation de jeunes dans le secteur de l’industrie de transformation de liège.
Pour Casablanca, deux conventions sont prévues dans les secteurs du gardiennage, transport de fonds et nettoyage. Ces formations seront assurées par les entreprises Ainsi Maroc et Cible groupe. Dans la région de Meknès, on compte 3 conventions. L’une avec l’entreprise Bernimod pour la formation de 120 jeunes dans le secteur de l’habillement et les autres avec deux associations, Al Ghad et Al Batoul, pour former 540 apprentis issus des quartiers et communes cibles de l’INDH. Au menu également deux autres contrats concernant le textile dans la région de Fès avec les entreprises MTCM et Maroc Modis. Cette dernière s’engage à former pour le compte de son usine située à Sefrou de 280 jeunes apprentis pendant 4 ans. «Parmi les objectifs majeurs de la stratégie nationale de la formation professionnelle 2021 est de responsabiliser les entreprises dans la formation de leurs futurs employés, du fait qu’elles sont les mieux placées pour définir leur besoin. D’ailleurs ceux-ci sont embauchés aussitôt», rappelle Jamal Eddine El Aloua, SG du département de formation professionnelle. Selon lui, 64 centres sont déjà créés et 19 autres sont en cours. Cette formule soulage le budget de l’Etat qui ne se limite plus qu’à accorder une subvention variant entre 3.000 et 4.000 DH par an par apprenti. Ce sont aujourd’hui les partenaires qui prennent en charge la totalité du coût de la formation pour assurer l’encadrement et la formation des jeunes dans leurs centres d’apprentissage. Notons par ailleurs que parmi les conventions signées, il y a celle portant sur la mise en place d’un baccalauréat professionnel dans l’Institut de formation aux métiers de l’énergie renouvelable et de l’efficacité énergétique d’Oujda.
67 milliards de DH
La stratégie nationale de la formation professionnelle vise à former 10 millions de jeunes à l’horizon 2021. Une stratégie qui va mobiliser un budget colossal d’environ 67 milliards de DH dont 19 milliards de DH proviendront de la taxe de la formation professionnelle payée par les entreprises qui supporteront également 15 milliards de DH pour l’encadrement. Les ménages devraient, eux, supporter près de 10 milliards de DH.
l'économiste
Habillement, textile, hôtellerie, restauration, gardiennage…les secteurs concernés
Un baccalauréat professionnel dans les énergies renouvelables à Oujda
On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Désormais, les entreprises s’impliquent dans la formation du personnel à recruter en fonction de leurs besoins. C’est l’objectif de la majorité des 19 conventions signées, vendredi dernier à Rabat, entre le département de la formation professionnelle (FP) et un nombre d’entreprises et associations. La cérémonie s’est déroulée en présence de Rachid Benmokhtar, ministre de l’Education nationale et la FP accompagné de Khalid Barjaoui, ministre délégué de ce département. A travers ces conventions, l’Etat va soutenir ses partenaires pour le développement de la formation par apprentissage au sein de leur entreprise avec la création de centres dédiés à cette mission. Ainsi, les 14 conventions signées concernent plusieurs villes et différents secteurs. Le grand lot revient à la région de Rabat-Salé-Kénitra. Sept conventions dont une conclue avec la société Création Clothing Maroc pour la formation par apprentissage de 210 jeunes en 4 ans dans le secteur de l’habillement. L’Amphitrite Palace Skhirat et Sofitel Rabat s’engagent, de leur côté, à former des jeunes dans les métiers de l’hôtellerie et la restauration. Toujours dans la même région, une autre convention signée avec l’entreprise Etrur Maroc à Sidi Yahia du Gharb qui va assurer la formation de jeunes dans le secteur de l’industrie de transformation de liège.
Pour Casablanca, deux conventions sont prévues dans les secteurs du gardiennage, transport de fonds et nettoyage. Ces formations seront assurées par les entreprises Ainsi Maroc et Cible groupe. Dans la région de Meknès, on compte 3 conventions. L’une avec l’entreprise Bernimod pour la formation de 120 jeunes dans le secteur de l’habillement et les autres avec deux associations, Al Ghad et Al Batoul, pour former 540 apprentis issus des quartiers et communes cibles de l’INDH. Au menu également deux autres contrats concernant le textile dans la région de Fès avec les entreprises MTCM et Maroc Modis. Cette dernière s’engage à former pour le compte de son usine située à Sefrou de 280 jeunes apprentis pendant 4 ans. «Parmi les objectifs majeurs de la stratégie nationale de la formation professionnelle 2021 est de responsabiliser les entreprises dans la formation de leurs futurs employés, du fait qu’elles sont les mieux placées pour définir leur besoin. D’ailleurs ceux-ci sont embauchés aussitôt», rappelle Jamal Eddine El Aloua, SG du département de formation professionnelle. Selon lui, 64 centres sont déjà créés et 19 autres sont en cours. Cette formule soulage le budget de l’Etat qui ne se limite plus qu’à accorder une subvention variant entre 3.000 et 4.000 DH par an par apprenti. Ce sont aujourd’hui les partenaires qui prennent en charge la totalité du coût de la formation pour assurer l’encadrement et la formation des jeunes dans leurs centres d’apprentissage. Notons par ailleurs que parmi les conventions signées, il y a celle portant sur la mise en place d’un baccalauréat professionnel dans l’Institut de formation aux métiers de l’énergie renouvelable et de l’efficacité énergétique d’Oujda.
67 milliards de DH
La stratégie nationale de la formation professionnelle vise à former 10 millions de jeunes à l’horizon 2021. Une stratégie qui va mobiliser un budget colossal d’environ 67 milliards de DH dont 19 milliards de DH proviendront de la taxe de la formation professionnelle payée par les entreprises qui supporteront également 15 milliards de DH pour l’encadrement. Les ménages devraient, eux, supporter près de 10 milliards de DH.
l'économiste
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