Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Pour un roman, un écrivain condamné à la prison au Maroc

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Pour un roman, un écrivain condamné à la prison au Maroc

    h24info.ma | Publié le 05/08/2016

    C’est une première et on ne peut pas s’en réjouir. L’écrivain Abdelaziz Benhadouch a été condamné, mardi, par le Tribunal de première instance de Ouarzazate, pour son roman «L’île des mâles». Un verdict de deux mois de prison avec sursis et une amende de 1.000 dirhams ont été prononcés contre lui. Le jugement a été prononcé après une plainte déposée contre lui.

    Dans son roman, l’écrivain revient sur un phénomène qui a longtemps prévalu dans la région de Taznakht, celui des «enfants fantômes». Résidentes en France, de nombreuses familles avaient recours à la falsification de documents pour faire croire qu’elles avaient plus d’enfants qu’elles n’en comptaient en réalité. Le but: obtenir plus d’aides financières dans leur pays de résidence. Un phénomène que le roman évoque et qui n’est pas du goût de tous. D’où les poursuites.

  • #2
    c'est avec sursis...heureusement pour le romancier.

    C'est rare, ce genre de délit..
    un roman, par essence, c'est de la fiction.

    Commentaire


    • #3
      Au delà de la condamnation, il y a cette histoire de "enfants fantomes" qui est loin d'être un épiphénomène :

      Un million d’"enfants fantômes" au Maroc

      3 juin 2014

      Les enfants sans identité au Maroc étaient au nombre de 500.000 entre 2003 et 2009. Aujourd’hui, ils seraient un million d’enfants à vivre sans identité au Royaume, a-t-on révélé la semaine dernière, lors d’une journée organisée à Rabat sous le thème : "Le droit de l’enfant à une identité complète".

      Le chiffre choc annoncé lors d’une rencontre organisée par l’Association marocaine de protection des enfants contre la criminalité, ne se limite pas à la privation d’enfants d’être inscrits aux registres de l’Etat civil, mais va jusqu’à la vente d’enfants et leur exploitation dans la prostitution et la réalisation de produits érotiques, précise Rachida Aït Himmi, présidente de l’ONG, qui appelles ces enfants : "les enfants fantômes".

      La militante appelle les autorités de tutelle à réformer la "Moudawana" (code de la famille), pour faire la distinction entre la parenté légale et biologique, conformément aux dispositions de la Constitution, qui garantit la protection juridique et la considération sociale et morale de façon égale aux enfants.

      L’association marocaine INSAF, révélait en 2012, qu’au moins 100 enfants illégitimes naissent hors mariage quotidiennement au Maroc. 24 d’entre eux seraient abandonnés immédiatement après leur naissance.

      Commentaire


      • #4
        Alors on condamne un romancier sur sa pertinence et sa vérité
        sur un sujet dont on a peur que la boite de pendore soit ouverte
        car ça risque de faire beaucoup de dégât
        et on libère des violeur à Bengurir
        pour enlèvement et viol en groupe et finir par le désespoir de la victime
        qui s'est immoler Allah yarhamha
        dans quel Maroc
        nous vivons
        sincèrement je suis dépassée
        Dernière modification par Fadwasoussya, 07 août 2016, 08h01.
        Taroua ddante" qui veut dire "Les enfants ont été emportés (par l'eau)" que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve quand les crues emportèrent ses enfants!

        Commentaire


        • #5
          Les enfants fantômes dont parle le romancier ne sont pas les mêmes que ceux dont parle l'article posté par Jawzia.

          A en croire que les gens ne prennent pas le temps de comprendre les écrits avant de les poster...

          Commentaire


          • #6
            posté par Boubibtis

            Les enfants fantômes dont parle le romancier ne sont pas les mêmes que ceux dont parle l'article posté par Jawzia.

            A en croire que les gens ne prennent pas le temps de comprendre les écrits avant de les poster...
            .

            Dans tous les cas , il y a la phrase qui cite :

            1/Dans son roman, l’écrivain revient sur un phénomène qui a longtemps prévalu dans la région de Taznakht, celui des «enfants fantômes».( Topic )

            2/ Un million d ’"enfants fantômes" au Maroc ( l article posté par Jawzia.)
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

            Commentaire


            • #7
              effectivement pour un roman, mais on peut violer impunément...

              Commentaire

              Chargement...
              X