Les investissements directs étrangers (IDE) en Algérie ont enregistré en 2014 un recul de près de 19% en valeur par rapport à 2013, selon le rapport "EY’s attractiveness survey Africa 2015", réalisé par le cabinet international Ernst and Young (EY).
L'Algérie a perdu du terrain en 2014 avec seulement 2 milliards de dollars d'investissements directs captés. Une baisse de 19% par rapport à l'année d'avant, fait remarquer M. Ahmed Lateb, directeur associé du bureau du cabinet EY à Alger, engendrée par par la chute du prix du pétrole.
"En Algérie, beaucoup d'IDE sont réalisés dans le secteur des hydrocarbures, un secteur qui a perdu de son attractivité, ce qui s'est répercuté sur les montants investis ", expliquait-il.
Tout en précisant que l'Algérie a attiré l'équivalent de 1,8% des IDE consentis en Afrique en 2014, M. Lateb a signalé l'urgence d'ouvrir de nouveaux secteurs aux IDE rappelant l'engagement du gouvernement algérien à diversifier l'économie du pays.
Les Investissements directs étrangers (IDE) réalisés en Afrique ont baissé de 8,4% en nombre. Leur valeur a toutefois augmenté de 136%, à 128 milliards de dollars.
L'étude "Attractivité de l'Afrique pour l'année 2015 ", réalisée par le cabinet d'audit financier Ernest and Young (EY), et basée essentiellement sur des données récoltées en 2014, a révélé que les investissements réalisés cette même année en Afrique représentaient une valeur globale de 128 milliards de dollars et ont permis de créer 188.000 nouveaux postes d'emploi.
"En 2014, les IDE, en termes de projets, ont baissé de 8,4% en Afrique par rapport à 2013, alors qu'au niveau mondial ils n'avaient baissé que de 3%. En revanche, ils ont augmenté de 136% en termes de valeur et de 68% en termes d'emplois créés ", a indiqué le directeur du bureau d'EY à Tunis, M. Noureddine Hajji qui présentait l'étude lors d'une rencontre organisée par le Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (CARE).
L'intervenant a expliqué le recul du nombre d'investissement par un certain nombre de facteurs dont l'instabilité politique, la corruption ou encore les difficultés liées aux changements fréquents des cadres réglementaires.
L'immobilier, le tourisme et les télécommunications captent le plus d'IDE
L'augmentation des IDE en valeur, par contre, s'explique par le lancement de grands projets dans un certains nombre de pays tels que l'Egypte, le Maroc, l'Ethiopie ou le Mozambique.
M.Hajji a tenu à préciser qu'en dépit de la diminution du nombre de projets lancés en Afrique, en 2014, le continent reste très attractif puisqu'il représente la deuxième région du monde attirant le plus gros des IDE avec un taux de 17% sur le plan mondial. La première région attirant le plus d'investissements est celle de l'Asie Pacifique avec une part de 36%.
Concernant les pays qui investissement le plus en Afrique, l'étude a mis en évidence la progression fulgurante des Emirats Arabes Unis qui, en terme de projets, occupent la quatrième place après les Etats-Unis, l'Afrique du Sud et le Royaume-Uni. Ce pays du Golfe s'est néanmoins arraché la première position en termes de montants investis.
Le conférencier a également évoqué le développement des investissements interafricains qui représentaient, en 2014, 19% du montant global investi en Afrique contre 8% en 2005.
Concernant les secteurs qui attirent le plus d'IDE en Afrique, l'étude évoque les industries extractives même si elle observe un recul au profit du secteur des services. L'immobilier, le tourisme, la construction, les télécommunications et les finances sont les secteurs qui captent le plus d'IDE en Afrique.
Les IDE en nette augmentation en Afrique du Nord
Selon l'étude, l'Afrique du Nord est la seule région où les IDE sont en nette augmentation en nombre et en montants investis avec 165 projets réalisés, en 2014, soit 22,5% de plus qu'en 2013 et une progression en valeur de 51,1%.
"Cette augmentation a été tirée essentiellement par les grands projets réalisés en Egypte et la plus grande ouverture opérée au Maroc pour les investissements étrangers ", a commenté M. Hajji.
La Tunisie est le pays qui a, semble-t-il, le plus perdu en 2014, avec 42% d'IDE en moins par rapport à l'année 2013 en raison, notamment de la situation sécuritaire de ce pays.
Enfin, l'étude d'EY préconise d'agir sur trois volets pour permettre aux pays africains d'attirer davantage d'investissements. Il s'agit de développer les infrastructures, les secteurs de la santé et de l'éducation. Trois secteurs dont le développement "implique lui-même l'intervention des IDE ", a constaté M. Hajji.
HuffPost Algérie
L'Algérie a perdu du terrain en 2014 avec seulement 2 milliards de dollars d'investissements directs captés. Une baisse de 19% par rapport à l'année d'avant, fait remarquer M. Ahmed Lateb, directeur associé du bureau du cabinet EY à Alger, engendrée par par la chute du prix du pétrole.
"En Algérie, beaucoup d'IDE sont réalisés dans le secteur des hydrocarbures, un secteur qui a perdu de son attractivité, ce qui s'est répercuté sur les montants investis ", expliquait-il.
Tout en précisant que l'Algérie a attiré l'équivalent de 1,8% des IDE consentis en Afrique en 2014, M. Lateb a signalé l'urgence d'ouvrir de nouveaux secteurs aux IDE rappelant l'engagement du gouvernement algérien à diversifier l'économie du pays.
Les Investissements directs étrangers (IDE) réalisés en Afrique ont baissé de 8,4% en nombre. Leur valeur a toutefois augmenté de 136%, à 128 milliards de dollars.
L'étude "Attractivité de l'Afrique pour l'année 2015 ", réalisée par le cabinet d'audit financier Ernest and Young (EY), et basée essentiellement sur des données récoltées en 2014, a révélé que les investissements réalisés cette même année en Afrique représentaient une valeur globale de 128 milliards de dollars et ont permis de créer 188.000 nouveaux postes d'emploi.
"En 2014, les IDE, en termes de projets, ont baissé de 8,4% en Afrique par rapport à 2013, alors qu'au niveau mondial ils n'avaient baissé que de 3%. En revanche, ils ont augmenté de 136% en termes de valeur et de 68% en termes d'emplois créés ", a indiqué le directeur du bureau d'EY à Tunis, M. Noureddine Hajji qui présentait l'étude lors d'une rencontre organisée par le Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (CARE).
L'intervenant a expliqué le recul du nombre d'investissement par un certain nombre de facteurs dont l'instabilité politique, la corruption ou encore les difficultés liées aux changements fréquents des cadres réglementaires.
L'immobilier, le tourisme et les télécommunications captent le plus d'IDE
L'augmentation des IDE en valeur, par contre, s'explique par le lancement de grands projets dans un certains nombre de pays tels que l'Egypte, le Maroc, l'Ethiopie ou le Mozambique.
M.Hajji a tenu à préciser qu'en dépit de la diminution du nombre de projets lancés en Afrique, en 2014, le continent reste très attractif puisqu'il représente la deuxième région du monde attirant le plus gros des IDE avec un taux de 17% sur le plan mondial. La première région attirant le plus d'investissements est celle de l'Asie Pacifique avec une part de 36%.
Concernant les pays qui investissement le plus en Afrique, l'étude a mis en évidence la progression fulgurante des Emirats Arabes Unis qui, en terme de projets, occupent la quatrième place après les Etats-Unis, l'Afrique du Sud et le Royaume-Uni. Ce pays du Golfe s'est néanmoins arraché la première position en termes de montants investis.
Le conférencier a également évoqué le développement des investissements interafricains qui représentaient, en 2014, 19% du montant global investi en Afrique contre 8% en 2005.
Concernant les secteurs qui attirent le plus d'IDE en Afrique, l'étude évoque les industries extractives même si elle observe un recul au profit du secteur des services. L'immobilier, le tourisme, la construction, les télécommunications et les finances sont les secteurs qui captent le plus d'IDE en Afrique.
Les IDE en nette augmentation en Afrique du Nord
Selon l'étude, l'Afrique du Nord est la seule région où les IDE sont en nette augmentation en nombre et en montants investis avec 165 projets réalisés, en 2014, soit 22,5% de plus qu'en 2013 et une progression en valeur de 51,1%.
"Cette augmentation a été tirée essentiellement par les grands projets réalisés en Egypte et la plus grande ouverture opérée au Maroc pour les investissements étrangers ", a commenté M. Hajji.
La Tunisie est le pays qui a, semble-t-il, le plus perdu en 2014, avec 42% d'IDE en moins par rapport à l'année 2013 en raison, notamment de la situation sécuritaire de ce pays.
Enfin, l'étude d'EY préconise d'agir sur trois volets pour permettre aux pays africains d'attirer davantage d'investissements. Il s'agit de développer les infrastructures, les secteurs de la santé et de l'éducation. Trois secteurs dont le développement "implique lui-même l'intervention des IDE ", a constaté M. Hajji.
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