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L’ode d’un enfant à Beyrouth fait pleurer les hommes

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  • L’ode d’un enfant à Beyrouth fait pleurer les hommes

    Quand l'enfance s'exprime, les grands pleurent...l’innocence et surtout la vérité font réagir…
    Mais les larmes, le regret et la sensibilité ne suffisent pas, ils motivent mais ne suffisent pas, ils faut des actes, des actes…

    ===
    Un des moments les plus émouvants du show de vendredi soir est sans conteste l’hommage qui a été rendu au Liban et aux autres pays arabes meurtris, à l’instar de la Palestine et de l’Irak.

    Avec sa voix d’angelot, un jeune garçon, tout de blanc vêtu, portant une écharpe aux couleurs du drapeau algérien, déclame un poème en hommage à la patrie du cèdre, au milieu d’un cercle de femmes en tenue de deuil.
    Un poème en hommage au Liban, dont les rires des enfants ont été remplacés par les larmes et les cris de douleur des mères qui cherchent dans les décombres les corps de leurs proches, ensevelis sous les fracas des bombes.
    Avec une voix étouffée par les sanglots, il clame haut et fort la détresse des peuples martyrs libanais, irakien et palestinien.
    Telles des flèches, les pures sonorités de sa voix cristalline transpercent les présents et les émeuvent jusqu’aux larmes. Le jeune garçon est rejoint par la chanteuse algérienne Nada Rihane. La diva porte aussi le message des innocents qui n’ont pour jeux que les ruines de la guerre. Lotfi Double Kanon les accompagne et enchaîne avec la chanson Kalbi Hzin : «Mon cœur est triste face aux malheurs qui frappent mes frères arabes, mon cœur est triste face à la passivité des responsables arabes.» A travers ce vibrant hommage, Farid Ouameur, a mis sur le devant de la scène la solidarité du peuple algérien avec ses frères libanais, irakiens et palestiniens.
    Ainsi, une voix d’enfant, accompagnée du duo émérite, a réussi à transmettre mieux que mille discours l’horreur du sang et de la cendre qui abreuvent la terre des ancêtres.
    L’insoutenable quotidien marqué par le deuil des êtres chers qu’on ensevelit à la fleur de l’âge.
    Par son interprétation sincère et authentique, le jeune garçon a été le porte-parole des cris de douleur, des élans de courage et de résistance des Libanais, Irakiens, Palestiniens. Traversant, dès lors, les frontières pour trouver écho sur la terre algérienne. Celle qui demeure un symbole de sacrifice et de résistance pour la reconquête de la liberté et de la dignité. Sans jamais courber l’échine.


    - La Tribune.

  • #2
    Oui c'était un moment émouvant du spéctacle.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

    Commentaire

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