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Ouverture officielle d'Alger capitale de la culture arabe…Bouteflika justifie le choi

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  • Ouverture officielle d'Alger capitale de la culture arabe…Bouteflika justifie le choi

    C’est vrai que l’on se demandait ?

    Mias les Arguments, ce n’est pas ce qui manque chez notre cher président…

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    L'ouverture de nos assises le jour du nouvel an berbère qui commémore l'intronisation du pharaon berbère d'Egypte Sheshnaq I, il y a 2957 années, est à la fois symbole et rappel de cette diversité, gage de la vitalité de la culture”, c’est sous cet angle que le président Bouteflika a justifié le choix de la date du coup d’envoi de la manifestation, qui a suscité une vive polémique. Le chef de l’Etat s’est également dit réjoui de l’élection d’Assia Djebbar à l’Académie française.

    Sam H.- Alger- (Le Soir). C’est en présence d’Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, d’El Moundji Bernousi, directeur général de l’Alesco et des personnalités de la culture du monde arabe ainsi que des membres du gouvernement et du cercle diplomatique, que le chef de l’Etat a prononcé son discours inaugural, incitant tous les présents à saisir l’opportunité offerte par l’année 2007 pour mettre en évidence l’identité et toute la richesse de la culture algérienne. Au cours de son intervention, le président a indiqué que “nous nous sommes donc réjouis de l'élection à l'Académie française d’Assia Djebbar dont nous apprécions hautement la contribution à l'universalisalité de notre culture, exprimée dans la langue de Voltaire mais avec l'Algérie dans l'âme”, cependant, il faut rappeler que l’accession de l’écrivaine Assia Djebbar à l’Académie française a été totalement ignorée notamment par le département de la Culture et à sa tête, Khalida Toumi. Par ailleurs, il faut signaler qu’aucun hommage n’a été conçu ni avant et encore moins à l’occasion de la manifestation “Alger” capitale de la culture arabe, en direction d’Assia Djebbar, alors que cette dernière a revêtu l’habit vert des immortels depuis le 5 juin 2005. S'adressant aux intellectuels, écrivains et artistes, le président Bouteflika a dit : "Vous êtes la richesse de la nation arabe et vous êtes mieux à même que quiconque pour connaître nos réalités sociales et ressentir en vous-mêmes les tressaillements et les aspirations de nos sociétés qu'un citoyen moyen ne pourrait percevoir." Pour le président, “l'occupation coloniale a mis un terme à cette ouverture et s'attela à éradiquer notre culture nationale, selon un processus répressif décrit avec une grande lucidité par Frantz Fanon dans “les Damnés de la Terre”. "Notre élite ne peut mériter ce nom, poursuit le chef de l'Etat, que si elle a une compréhension intime de son siècle et qu'elle se place au premier rang des constructeurs de l'avenir, préparant et accompagnant les transformations attendues par nos peuples pour rattraper leur retard et s'imprégner de la culture de la démocratie fondée sur les droits et les devoirs du citoyen." A ce propos, Bouteflika a estimé que le rôle des intellectuels et des créateurs "ne se limite évidemment pas à une manifestation (...) il doit se manifester en tout temps et en tout lieu". Dommage qu’il eut fallu attendre sept ans pour se rendre compte de l’importance et la place de la culture puisqu’il faut également souligner que la date de la tenue de la manifestation à Alger était connue depuis l’année 2000 et que les responsables ont entretenu le vide culturel tout ce temps. Évoquant la Révolution algérienne et son impact sur les intellectuels, le président Bouteflika a réaffirmé la "reconnaissance de l'Algérie envers tous les intellectuels, les écrivains et les artistes libres qui l'ont soutenue dans son combat libérateur, par leurs poèmes, leurs pièces de théâtre, leurs reportages photographiques ou leurs films cinématographiques", considérant tout cela comme un "héritage commun à toute la nation arabe", car, a-t-il dit, "avec ses sept années et demie de gloire, la Révolution algérienne constitue une épopée arabe et un facteur d'unité pour les peuples arabes". En conclusion, le président Bouteflika a salué les efforts déployés par l'Unesco dans tous ces domaines et particulièrement son "pacte mondial pour le développement culturel" et le "programme culturel des capitales" qui a été lancé en Europe et qui trouve depuis une dizaine d’années déjà son prolongement dans les pays arabes. Par ailleurs, Bouteflika a rappelé que la capitale se prépare à abriter un rendez- vous avec la culture africaine prévu en novembre de cette année 2007.
    S. H.


    Belkhadem à propos de l'affaire Khalifa

    “J’avais précisé par le passé que le date du procès de Khalifa aura lieu le 8 janvier 2007. Le procès a bien commencé à la date prévue, pour le reste et la durée du procès, c’est l’affaire de la justice.” C’est en ces termes que le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, s’est exprimé sur l’affaire Khalifa en marge de l’inauguration officielle de la manifestation d’Alger, capitale de la culture du arabe.

    - L'Algerie
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