10 AOÛT 2016 12:54
Leconews
La facture d’importation de lait s’affiche moins pesante en ce début de l’année en cours. En baisse de 34,2%, la facture d'importation de l’Algérie en matière de lait a reculé à 414,2 millions de dollars durant le 1er semestre 2016, contre près de 630 millions de dollars à la même période de 2015, indique les services des Douanes algériennes.
Idem pour les quantités importées de ce produit. D’ailleurs, selon les chiffres du centre nationaldes statistiques(Cnis), les importations du lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières utilisées comme intrants ont reculé durant cette même période de comparaison pour s'établir à 172.902 tonnes contre 210.303 tonnes, soit une réduction de près de 18%. D’après les explications du Cnis, la baisse des quantités importées et de la facture a reculé également en raison de la chute des prix à l'importation par l'Algérie de cette denrée alimentaire. Il détaille dans ce sens, que durant les quatre premiers mois 2016, le prix moyen à l'importation par l'Algérie des poudres de lait a baissé de 17,6%. Le prix s'est établi à 2.468 dollars la tonne contre 2.996 dollars la tonne à la même période de 2015.
Pour rappel, la facture des importations du lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières, avait connu une diminution en 2015 avec 1,04 milliard de dollars contre 1,91 milliards de en 2014, pour des quantités de 372.252,4 tonnes contre 395.898,2 tonnes. Il est à signaler également, que des mesures avaient été décidées par le gouvernement en faveur des éleveurs et des opérateurs de ce secteur en augmentant la subvention du lait cru et en encourageant l'investissement. L’objectif était de baisser les importations de la poudre de lait de 50% à l'horizon 2019.
Le gouvernement a ainsi décidé que le prix de référence du litre de lait cru de vache soit fixé à 50 dinars contre 46 dinars auparavant, se répartissant entre 36 dinars le prix de cession du lait cru aux laiteries et 14 dinars de subvention de l'Etat, contre, respectivement, 34 dinars et 12 dinars auparavant. D'autres mesures de facilitation à moyen terme ont été prises par le gouvernement afin d'asseoir une stratégie de relance de la filière lait. Il s'agit notamment de l'accès des professionnels de la filière lait au foncier agricole pour leur permettre d'investir en amont de cette filière et concourir au développement des grandes cultures (céréales et fourrages). Il s'agit aussi, rappelle-on, d'encourager l'utilisation du crédit de campagne R'fig pour investir dans la production des fourrages, tandis que les coopératives des éleveurs seront incitées à recourir à l'exploitation des périmètres irrigués, notamment dans les Hauts-Plateaux et le Sud.
Lynda Mellak
Leconews
La facture d’importation de lait s’affiche moins pesante en ce début de l’année en cours. En baisse de 34,2%, la facture d'importation de l’Algérie en matière de lait a reculé à 414,2 millions de dollars durant le 1er semestre 2016, contre près de 630 millions de dollars à la même période de 2015, indique les services des Douanes algériennes.
Idem pour les quantités importées de ce produit. D’ailleurs, selon les chiffres du centre nationaldes statistiques(Cnis), les importations du lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières utilisées comme intrants ont reculé durant cette même période de comparaison pour s'établir à 172.902 tonnes contre 210.303 tonnes, soit une réduction de près de 18%. D’après les explications du Cnis, la baisse des quantités importées et de la facture a reculé également en raison de la chute des prix à l'importation par l'Algérie de cette denrée alimentaire. Il détaille dans ce sens, que durant les quatre premiers mois 2016, le prix moyen à l'importation par l'Algérie des poudres de lait a baissé de 17,6%. Le prix s'est établi à 2.468 dollars la tonne contre 2.996 dollars la tonne à la même période de 2015.
Pour rappel, la facture des importations du lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières, avait connu une diminution en 2015 avec 1,04 milliard de dollars contre 1,91 milliards de en 2014, pour des quantités de 372.252,4 tonnes contre 395.898,2 tonnes. Il est à signaler également, que des mesures avaient été décidées par le gouvernement en faveur des éleveurs et des opérateurs de ce secteur en augmentant la subvention du lait cru et en encourageant l'investissement. L’objectif était de baisser les importations de la poudre de lait de 50% à l'horizon 2019.
Le gouvernement a ainsi décidé que le prix de référence du litre de lait cru de vache soit fixé à 50 dinars contre 46 dinars auparavant, se répartissant entre 36 dinars le prix de cession du lait cru aux laiteries et 14 dinars de subvention de l'Etat, contre, respectivement, 34 dinars et 12 dinars auparavant. D'autres mesures de facilitation à moyen terme ont été prises par le gouvernement afin d'asseoir une stratégie de relance de la filière lait. Il s'agit notamment de l'accès des professionnels de la filière lait au foncier agricole pour leur permettre d'investir en amont de cette filière et concourir au développement des grandes cultures (céréales et fourrages). Il s'agit aussi, rappelle-on, d'encourager l'utilisation du crédit de campagne R'fig pour investir dans la production des fourrages, tandis que les coopératives des éleveurs seront incitées à recourir à l'exploitation des périmètres irrigués, notamment dans les Hauts-Plateaux et le Sud.
Lynda Mellak
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