Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Maroc - Les ménages s'endettent de plus en plus et terminent difficilement les fins de mois (enquêtes)

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Maroc - Les ménages s'endettent de plus en plus et terminent difficilement les fins de mois (enquêtes)

    Boualem Alami vendredi 12 août 2016 13:53
    MaghrebEmergent


    Au Maroc, un ménage sur trois est obligé de s'endetter pour terminer de difficiles fins de mois. Le HCP et la banque Centrale, dans deux enquêtes séparées, arrivent au même résultat: le marocain s'endette pour accéder à divers services, dont le logement.

    Dans sa dernière enquête de conjoncture auprès des ménages relative au deuxième trimestre de 2016, le HCP note qu'un ménage sur trois est obligé de s’endetter ou de puiser dans son épargne pour boucler les fins de mois. L’enquête explique en fait une dégradation de la situation financière et des revenus des ménages marocains.

    Les résultats montrent surtout que les marocains ont appris à vivre ''endettés'' et avec d'importants découverts bancaires. Banques et établissements de crédits mettent sur le marché des produits aussi divers que l’achat du mouton de l’Aid el Adha, d‘une voiture, le crédit ‘’conso’’ ou l’accès au logement à travers la promotion immobilière.

    Selon le HCP, l’encours des comptes débiteurs et crédits de trésorerie aux particuliers et Marocains résidents à l'étranger (MRE) a augmenté de 8% à fin juin 2016 et s'est établi à 6,6 milliards de DH, soit 2,5% du total des prêts à ce type de clientèle. Globalement, 15% des clients de banques recourent chaque mois au découvert bancaire, alors que les taux pratiqués par les banques sont à deux chiffres, mais pas au delà des 14,30% fixés à fin 2017.

    BAM confirme
    L'enquête de conjoncture du département d’Ahmed Lahlimi Alami est par ailleurs corroborée par celle de Bank Al Maghrib, la banque centrale du Maroc, selon laquelle le niveau d’endettement moyen par ménage a encore progressé à la fin de 2015, s'établissant à 40.700 DH contre 38.600 DH une année auparavant, en hausse de 5,4%. Ce sont là les résultats de la 11eme enquête annuelle de la banque centrale du Maroc, Bank Al-Maghrib, sur la dette bancaire des ménages, pour les crédits à l’habitat et à la consommation, auprès des banques et des sociétés de crédit à la consommation.

    L'enquête de BAM a été menée auprès de 9 banques et 11 sociétés de crédit à la consommation, qui représentent 99% des parts de marché sur les deux segments de crédit concernés.

    Les résultats de cette enquête, rapportés par ''L'Economiste'', montrent que l’encours de la dette bancaire des ménages s’est élevé à 297 milliards de DH à fin décembre 2015, en nette hausse de 5,1% contre 4,8% une année auparavant. L'encours est porté à la fois par l’augmentation des crédits à l’habitat et à la consommation, et pèse près de 36% des concours des établissements de crédit, contre 35% en 2014, note BAM. Par rapport au PIB, l'encours de la dette des ménages marocains recule d'un point comparativement à 2014: il représente 30%.

    En outre, la part du crédit à la consommation dans l’endettement bancaire des ménages marocains reste à 36% et celle du crédit pour l'accès au logement à 64%. Au moins 85% de ces créances sont portées par les banques, et n'ont pas changé par rapport à 2014.

    Néanmoins, le HCP note que la confiance de ménages reste solide, et qu'après ''s’être fortement dégradé au premier trimestre 2016, marqué par l’annonce d’une sévère sécheresse, le moral des ménages s’est relativement amélioré au deuxième trimestre. Mais, ''il reste affecté par la persistante préoccupation au sujet de l’emploi et des revenus.'' Selon le HCP, l'indice de confiance des ménages (ICM) est passé au second trimestre 2016 à 75,7 points contre 71,6 points un trimestre auparavant, ''en deçà toutefois de son niveau du deuxième trimestre de l’année dernière où il avait atteint 76,1 points.''

  • #2
    Au deuxième trimestre, 60,4% des ménages estiment que leurs revenus couvrent leurs dépenses, 31,3 % déclarent s’endetter ou puiser dans leur épargne et 8,3 % affirment épargner une partie de leur revenu.
    Il y aura (peut être) des jours meilleurs.

    Commentaire


    • #3
      C est la faute au gouvernement benikrane.

      Commentaire


      • #4
        qu'ils baissent l'IGR sur la classe moyenne, et qu'ils imposent l’impôt sur la fortune aux riches, qu'ils contrôlent aux mieux l'impôt sur les sociétés et les grands agriculteurs à commencer par le voleurs en tête m6 et peut être que ca ira mieux, sinon c'est juste du bricolage...

        Commentaire


        • #5
          Si les banques appliquent des taux d'intérêts de plus de 14% ce n'est pas la faute à Benkirane.

          Commentaire


          • #6
            Jawzia,

            Ou est ce que tu as vu des taux à 14 % ?.

            Commentaire


            • #7
              Aux dépassements de découverts, il est appliqué des taux dépassant les 14%. Du vol caractérisé !!

              Commentaire


              • #8
                Aux dépassements de découverts, il est appliqué des taux dépassant les 14%. Du vol caractérisé !!

                Un taux tout à fait normal pour une compte à vue qui n'est pas censé etre en découvert sur une longue période ..... lorsqu'on est pas sur de pouvoir rembourser en fin de moi ; on demande une ligne de crédit auprès de sa banque ; et la les taux sont raisonnables.
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                Commentaire


                • #9
                  C'est vrai que 14% c'est "exorbitant" mais qu'est ce qui est le mieux pour le client : que la banque lui règle ses "valeurs" reçues en dépassement (chèques émis, traites, factures domiciliées : eau, électricité , téléphone....) en contrepartie de ces 14% ou bien rejette ces valeurs ...sans autre forme de procès avec les conséquences que cela entraine .

                  Commentaire


                  • #10
                    tu essaies d'expliquer le système bancaire a quelqu'un qui vit dans un système ou les banque sont encore dans les années 50 ....bonne chance

                    Commentaire


                    • #11
                      ici c est 20% que les cartes de crédit chargent pour le prêt d argent,
                      14% au Maroc chez les banques, c'est un taux calculé sur la prise de risque,

                      sinon, pour le fond du thread, pas que les Marocains, tous les ménages du monde avancé vivent è crédit et sont donc super endettés. Ils font comme les états en quelque sorte,

                      Les Algériens ne font rien de leur actif. Ils devraient faire comme tout le monde l'utiliser pour investir et le faire fructifier.

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X