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Interpellé à plusieurs reprises par les députés CSV, Laurent Mosar et Serge Wilmes, le gouvernement revient sur le Brexit et les conséquences de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. D'après des chiffres publiés par le ministre de la Justice, Félix Braz, le nombre de britanniques désirant prendre la nationalité luxembourgeoise n'a jamais été aussi élevé que depuis le début de l'année. Au premier semestre, 64 dossiers ont ainsi été introduits, avec des pics à 18 et 17 demandes en mai et juin, juste avant le référendum sur le Brexit. Le nombre de sujets de sa très gracieuse majesté optant pour la nationalité grand-ducale ne cesse d'ailleurs de grimper, ces dernières années. Ils étaient ainsi 37 en 2013, 66 en 2014 et 75 en 2015.
Toutefois, le référendum venant juste de se dérouler, le 23 juin dernier, «il est prématuré de déterminer l'impact réel du vote en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne sur le nombre de demandes d'acquisition de la nationalité luxembourgeoise par des Britanniques», nuance Félix Braz. Et, même s'ils devaient être de plus en plus nombreux, ils ne bénéficieraient pas d'un traitement de faveur, ajoute le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn. «Les ressortissants britanniques bénéficieront des mêmes facilités que les autres candidats à la naturalisation» dans le cadre de la réforme en cours, explique-t-il.
Un groupe de travail réfléchit
Au-delà des problèmes de nationalité, le gouvernement continue de réfléchir à l'impact du Brexit sur le Luxembourg. «Le gouvernement a mis en place le mois dernier un groupe de travail interministériel pour examiner toutes les implications du Brexit pour le Luxembourg» affirme Jean Asselborn. Le groupe doit bien sûr réfléchir aux conséquences pour la Place financière luxembourgeoise, au sort des Britannique résidents au Grand-Duché, mais aussi aux travailleurs qualifiés de l'archipel qui pourraient être tentés de quitter le navire avant que les frontières ne se referment. Selon certains médias, ils pourraient être 600 000 à être tentés par l'aventure sur le continent.
«Le gouvernement n'a pas l'intention de définir une politique spécifique visant à attirer de manière ciblée des employés et travailleurs qualifiés du Royaume Uni pour s'installer au Luxembourg», avance Jean Asselborn. Toutefois, ces travailleurs seront les bienvenus. «Le gouvernement continuera à améliorer les procédures internes afin de faire bénéficier l'économie luxembourgeoise de l'apport que peut générer une immigration de salariés hautement qualifiés». En clair, si le pays n'a pas de tactique pour attirer les talents britanniques, il fera tout pour simplifier leur venue.
source: l essentiel
Toutefois, le référendum venant juste de se dérouler, le 23 juin dernier, «il est prématuré de déterminer l'impact réel du vote en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne sur le nombre de demandes d'acquisition de la nationalité luxembourgeoise par des Britanniques», nuance Félix Braz. Et, même s'ils devaient être de plus en plus nombreux, ils ne bénéficieraient pas d'un traitement de faveur, ajoute le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn. «Les ressortissants britanniques bénéficieront des mêmes facilités que les autres candidats à la naturalisation» dans le cadre de la réforme en cours, explique-t-il.
Un groupe de travail réfléchit
Au-delà des problèmes de nationalité, le gouvernement continue de réfléchir à l'impact du Brexit sur le Luxembourg. «Le gouvernement a mis en place le mois dernier un groupe de travail interministériel pour examiner toutes les implications du Brexit pour le Luxembourg» affirme Jean Asselborn. Le groupe doit bien sûr réfléchir aux conséquences pour la Place financière luxembourgeoise, au sort des Britannique résidents au Grand-Duché, mais aussi aux travailleurs qualifiés de l'archipel qui pourraient être tentés de quitter le navire avant que les frontières ne se referment. Selon certains médias, ils pourraient être 600 000 à être tentés par l'aventure sur le continent.
«Le gouvernement n'a pas l'intention de définir une politique spécifique visant à attirer de manière ciblée des employés et travailleurs qualifiés du Royaume Uni pour s'installer au Luxembourg», avance Jean Asselborn. Toutefois, ces travailleurs seront les bienvenus. «Le gouvernement continuera à améliorer les procédures internes afin de faire bénéficier l'économie luxembourgeoise de l'apport que peut générer une immigration de salariés hautement qualifiés». En clair, si le pays n'a pas de tactique pour attirer les talents britanniques, il fera tout pour simplifier leur venue.
source: l essentiel