Tweet
L'alarmisme est devenu le sport préféré des opportunistes et de ceux qui aimeraient voir sombrer le pays dans le chaos. Un fonds de commerce aux allures des sadomasochistes qui semblent faire leurs affaires et leurs desseins sournois. Dès que l'Algérie a un pied dans la crise ils lui prédisent un enterrement de première classe. Un prétendu rapport de la Banque mondiale dédié à l'Algérie en juillet et répercuté par les médias prévoit une chute vertigineuse de ses réserves de changes. «L'Algérie sera appelée à vivre le vrai choc financier et économique en 2018, avec des réserves de changes qui se situeront à 60 milliards de dollars», a rapporté la presse. Faux.
La Banque mondiale dément avoir publié un rapport dédié à l'Algérie en juillet. Et apporte des correctifs. «Il s'agit d'une analyse contenue dans le bulletin trimestriel d'information économique de la région Mena et non pas d'un rapport dédié à l'Algérie. La rédaction et la validation d'un rapport sur un pays membre se fait en concertation avec ses autorités financières», a précisé la BM dans une dépêche datée du 11 août répercutée par l'APS tout en annonçant des discussions avec l'Algérie qui porteront sur les perspectives de son économie d'ici la fin août.
Les discussions qui vont se tenir par vidéoconférence et auxquelles prendra part l'économiste en chef de la BM pour la région Mena, Shanta Devarajan, sont prévues fort probablement pour le 29 août, assure la même source. Comme un pied de nez à ces prédictions de mauvais augure, le pays reste bel et bien debout et comme toute nation en devenir il lui faut franchir d'autres pas pour assurer de façon pérenne son avenir. Les moyens dont il dispose peuvent lui permettre d'y parvenir. Sauf qu'il faut prendre de bonnes décisions. C'est ce qui est en train de se passer.
Les institutions financières internationales l'attestent. Malgré que sa trésorerie ait été sévèrement impactée par la dégringolade des prix du pétrole, le Fonds monétaire international a mis en exergue la robustesse de l'économie nationale. «L'Algérie avait réussi à absorber le choc pétrolier grâce aux volants de sécurité en place sous forme d'épargne budgétaire, de réserves internationales et d'un faible niveau d'endettement», a indiqué le chef de mission du FMI pour l'Algérie dans un entretien accordé au blog du FMI. Jean-François Dauphin a souligné que l'Algérie se trouve devant une «occasion exceptionnelle» pour passer à une croissance durable et réduire sa dépendance aux hydrocarbures.
«Le pays (l'Algérie) a devant lui une occasion exceptionnelle de se concentrer sur la mise en oeuvre de ces réformes essentielles et de refaçonner ainsi son économie sur un modèle plus pérenne», a-t- il encore indiqué. Nul doute que le rendez-vous du 29 avec la Banque mondiale sera consacré à les mettre sur orbite.
lexpression
La Banque mondiale dément avoir publié un rapport dédié à l'Algérie en juillet. Et apporte des correctifs. «Il s'agit d'une analyse contenue dans le bulletin trimestriel d'information économique de la région Mena et non pas d'un rapport dédié à l'Algérie. La rédaction et la validation d'un rapport sur un pays membre se fait en concertation avec ses autorités financières», a précisé la BM dans une dépêche datée du 11 août répercutée par l'APS tout en annonçant des discussions avec l'Algérie qui porteront sur les perspectives de son économie d'ici la fin août.
Les discussions qui vont se tenir par vidéoconférence et auxquelles prendra part l'économiste en chef de la BM pour la région Mena, Shanta Devarajan, sont prévues fort probablement pour le 29 août, assure la même source. Comme un pied de nez à ces prédictions de mauvais augure, le pays reste bel et bien debout et comme toute nation en devenir il lui faut franchir d'autres pas pour assurer de façon pérenne son avenir. Les moyens dont il dispose peuvent lui permettre d'y parvenir. Sauf qu'il faut prendre de bonnes décisions. C'est ce qui est en train de se passer.
Les institutions financières internationales l'attestent. Malgré que sa trésorerie ait été sévèrement impactée par la dégringolade des prix du pétrole, le Fonds monétaire international a mis en exergue la robustesse de l'économie nationale. «L'Algérie avait réussi à absorber le choc pétrolier grâce aux volants de sécurité en place sous forme d'épargne budgétaire, de réserves internationales et d'un faible niveau d'endettement», a indiqué le chef de mission du FMI pour l'Algérie dans un entretien accordé au blog du FMI. Jean-François Dauphin a souligné que l'Algérie se trouve devant une «occasion exceptionnelle» pour passer à une croissance durable et réduire sa dépendance aux hydrocarbures.
«Le pays (l'Algérie) a devant lui une occasion exceptionnelle de se concentrer sur la mise en oeuvre de ces réformes essentielles et de refaçonner ainsi son économie sur un modèle plus pérenne», a-t- il encore indiqué. Nul doute que le rendez-vous du 29 avec la Banque mondiale sera consacré à les mettre sur orbite.
lexpression