La numismatique est d’abord et essentiellement la science qui étudie les monnaies. On lui rattache aussi toute une série d’objets monétiformes , comme les jetons ou les médailles, qui restent plutôt rares pour l’Antiquité. Peuvent également entrer dans son domaine d’étude les objets ayant remplis le rôle de monnaies, tels ces coquillages nommés cauris.
Néanmoins, dans tout le monde antique « classique », ce sont les monnaies au sens où nous l’entendons traditionnellement qu’étudient les numismates..
Les monnaies peuvent être étudiées pour toutes sortes de raisons. Elles nous font connaître des personnages dont nous n’avons par ailleurs aucune autre trace, ou une simple mention littéraire (pour des usurpateurs romains par exemple). Elles peuvent porter la trace d’événements historiques, ou de monuments historiques. En raison de leur grand nombre, elles constituaient un moyen de propagande unique en son genre. Elles intéressent également les historiens de l’art.
Enfin, et ce n’est pas leur apport le moins important, elles constituent bien sûr une source extraordinaire pour l’histoire économique, surtout pour des sociétés qui ne nous ont pas laissé de textes, comme les berbères , ou des textes que nous avons perdus.
On peut, grâce aux trouvailles, reconstituer la circulation monétaire , les volumes émis, la durée de circulation, l’aire de circulation, etc.
Les monnaies retrouvées en contexte archéologique sont de deux catégories : isolées, ou en trésor
Trésor
Ensemble d’au moins deux monnaies déposées volontairement à l’endroit où il est trouvé. Les trésors sont rarement trouvés en fouilles, mais le plus souvent par hasard.
. Le premier travail consiste toujours à identifier la monnaie, quelle qu’elle soit. Mais les informations que l’on peut en tirer et les études que l’on peut mener ne sont pas les mêmes selon qu’elle appartient à la première ou à la deuxième catégorie.
Comme son nom l’indique, une monnaie isolée est une monnaie retrouvée seule (il faut savoir que l’on parle de trésor à partir de deux monnaies), perdue par leur propriétaire. Si les couches n’ont pas été perturbées, les monnaies isolées fournissent de bons marqueurs chronologiques, qui peuvent être très précis, notamment dans le cas des monnaies romaines.
On traite un trésor de manière toute différente. On essaie de dater l’enfouissement avec le plus de précision possible. Les informations qu’il peut fournir sont de différentes natures
Les méthodes employées pour dater sont diverses. Il y a bien sûr l’étude des trésors et des monnaies trouvées en fouille, datés le plus souvent par des facteurs extérieurs. Dans les monnaies peuvent être datées les unes par rapport aux autres, grâce aux types connus et aux monnaies épigraphes datées. On peut également utiliser les surfrappes, ainsi que l’étude des prototypes. Pour établir la chronologie des séquences d’émission, on pratique la liaison de coin
Néanmoins, dans tout le monde antique « classique », ce sont les monnaies au sens où nous l’entendons traditionnellement qu’étudient les numismates..
Les monnaies peuvent être étudiées pour toutes sortes de raisons. Elles nous font connaître des personnages dont nous n’avons par ailleurs aucune autre trace, ou une simple mention littéraire (pour des usurpateurs romains par exemple). Elles peuvent porter la trace d’événements historiques, ou de monuments historiques. En raison de leur grand nombre, elles constituaient un moyen de propagande unique en son genre. Elles intéressent également les historiens de l’art.
Enfin, et ce n’est pas leur apport le moins important, elles constituent bien sûr une source extraordinaire pour l’histoire économique, surtout pour des sociétés qui ne nous ont pas laissé de textes, comme les berbères , ou des textes que nous avons perdus.
On peut, grâce aux trouvailles, reconstituer la circulation monétaire , les volumes émis, la durée de circulation, l’aire de circulation, etc.
Les monnaies retrouvées en contexte archéologique sont de deux catégories : isolées, ou en trésor
Trésor
Ensemble d’au moins deux monnaies déposées volontairement à l’endroit où il est trouvé. Les trésors sont rarement trouvés en fouilles, mais le plus souvent par hasard.
. Le premier travail consiste toujours à identifier la monnaie, quelle qu’elle soit. Mais les informations que l’on peut en tirer et les études que l’on peut mener ne sont pas les mêmes selon qu’elle appartient à la première ou à la deuxième catégorie.
Comme son nom l’indique, une monnaie isolée est une monnaie retrouvée seule (il faut savoir que l’on parle de trésor à partir de deux monnaies), perdue par leur propriétaire. Si les couches n’ont pas été perturbées, les monnaies isolées fournissent de bons marqueurs chronologiques, qui peuvent être très précis, notamment dans le cas des monnaies romaines.
On traite un trésor de manière toute différente. On essaie de dater l’enfouissement avec le plus de précision possible. Les informations qu’il peut fournir sont de différentes natures
Les méthodes employées pour dater sont diverses. Il y a bien sûr l’étude des trésors et des monnaies trouvées en fouille, datés le plus souvent par des facteurs extérieurs. Dans les monnaies peuvent être datées les unes par rapport aux autres, grâce aux types connus et aux monnaies épigraphes datées. On peut également utiliser les surfrappes, ainsi que l’étude des prototypes. Pour établir la chronologie des séquences d’émission, on pratique la liaison de coin
Conférence du 28/12/2013 ( 10h30) du 2ème Salon du Collectionneur qui a pu être organisé grâce au collectif des collectionneurs "TAGRART" de Tlemcen, La Direction du Palais de Culture Imama-Tlemcen et l'Association Culturelle "El KORTOBIA"
Ce Salon à eu lieu du Samedi 28/12/2013 au Mardi 31/12/2013 au Palais de la Culture "Abdelkrim Dali" d'Imama (Tlemcen).
Ce Salon à eu lieu du Samedi 28/12/2013 au Mardi 31/12/2013 au Palais de la Culture "Abdelkrim Dali" d'Imama (Tlemcen).
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