(Agence Ecofin) - Il y a près d’un demi siècle, le livre d’Alain Peyrefitte, « Quand la Chine s'éveillera… le monde tremblera » révélait au monde le formidable potentiel de croissance de l’économie chinoise. Aujourd’hui, c’est le FMI qui lance un signal d’alarme et qui invite les autorités chinoises à agir « de toute urgence » pour traiter d’inquiétantes « fragilités financières », au premier rang desquelles l’endettement abyssal des entreprises chinoises.
Les dettes des entreprises chinoises, hors secteur financier, représentaient en 2015, 120% du PIB. Elles devraient atteindre, en 2019, 140% du PIB. Les créances douteuses, évaluées à ce jour à 5,5%, pourraient s’élever jusqu’à 15,5%. Selon le FMI, c’est 7% du PIB chinois qui serait ainsi compromis.
Pour maintenir son niveau de croissance et sa paix sociale, la Chine ne cesse de doper son activité par le crédit, l’investissement public et les politiques macroéconomiques accommodantes. Les entreprises d’Etat, surendettées, se refusent à réduire leurs effectifs pléthoriques et continuent d’emprunter à bas coûts, ce qui, toujours selon le FMI, « fausse l'allocation des ressources et encourage l'inefficacité ».
Une industrie lourde en surcapacités, une compétitivité qui s’érode, des exportations moins profitables fragilisent le modèle chinois qui ne parvient pas encore à compenser ces reculs par une progression de la consommation intérieure.
Le FMI tire la sonette d’alarme : sans réformes structurelles importantes, le cycle de croissance chinois qui perdure depuis plusieurs décennies, pourrait bien arriver à son terme. Auquel cas, l’économie mondiale devra se trouver une autre locomotive, et l’Afrique, un autre parrain.
Les dettes des entreprises chinoises, hors secteur financier, représentaient en 2015, 120% du PIB. Elles devraient atteindre, en 2019, 140% du PIB. Les créances douteuses, évaluées à ce jour à 5,5%, pourraient s’élever jusqu’à 15,5%. Selon le FMI, c’est 7% du PIB chinois qui serait ainsi compromis.
Pour maintenir son niveau de croissance et sa paix sociale, la Chine ne cesse de doper son activité par le crédit, l’investissement public et les politiques macroéconomiques accommodantes. Les entreprises d’Etat, surendettées, se refusent à réduire leurs effectifs pléthoriques et continuent d’emprunter à bas coûts, ce qui, toujours selon le FMI, « fausse l'allocation des ressources et encourage l'inefficacité ».
Une industrie lourde en surcapacités, une compétitivité qui s’érode, des exportations moins profitables fragilisent le modèle chinois qui ne parvient pas encore à compenser ces reculs par une progression de la consommation intérieure.
Le FMI tire la sonette d’alarme : sans réformes structurelles importantes, le cycle de croissance chinois qui perdure depuis plusieurs décennies, pourrait bien arriver à son terme. Auquel cas, l’économie mondiale devra se trouver une autre locomotive, et l’Afrique, un autre parrain.
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