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Classement Shangai des universités: l'Arabie saoudite seul pays arabe dans le top 500

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  • Classement Shangai des universités: l'Arabie saoudite seul pays arabe dans le top 500

    Bonjour,


    Comme chaque année la célèbre université de Jiao-tong à Shanghai vient de publier son top 500 des meilleures universités du monde l'ARWU (Academic Ranking of World Universities). Première remarque, le classement confirme pour la treizième fois– le premier classement a été instauré il y a de cela 13 ans - l'extrême faiblesse des universités algériennes et maghrébines en général.

    Dans le classement de cette année, ceux qui se plaisent à affirmer la "sclérose" des universités arabes auront la surprise de découvrir que pas moins de quatre universités saoudiennes font partie de ces prestigieuses universités. Il s'agit de la King Abdulaziz University, la King Saud University, la King Abdullah University of Science and Technology et la King Fahd University of Petroleum & Minerals.
    Classées à la 151 et 152e places pour les deux premières et à la 300e et 400e places pour les deux suivantes, la présence de ces universités dans le classement Shanghai prouve, s’il en est, que l'Arabie saoudite a franchi un pas important dans le réajustement de sa politique éducative.

    Il est patent que l'amélioration des connaissances de ses étudiants et le développement de leur savoir sont devenues des objectifs stratégiques du Royaume. Une récente délégation de journalistes algériens invitée par l'ambassade d’Arabie saoudite a eu l’occasion de le constater sur place.

    "Contrairement à ce que l'on croit, c'est un grand pays à plus d'un titre. Ce pays ne vit pas au moyen-âge comme on se plait à le ressasser ici, ses universités sont tout simplement extraordinaires. Nous avons beaucoup à faire pour le rattraper", a confié un confrère particulièrement séduit par le niveau de développement technologique des universités visitées.

    En 2011 les deux universités saoudiennes se retrouvant aujourd'hui à la 150eme et à la 151eme place étaient classées 300eme et 400emme places. Une progression importante confirmée par l'entrée dans le classement de deux nouvelles universités de ce pays.

    L'ARWU (Academic Ranking of World Universities) a beau être contesté, il sert d'aiguillon pour les universités et les autorités académiques des grands pays. Il est aussi un indicateur de la bonne santé des nations concernées. Pour preuve, 16 universités américaines figurent dans le Top 20 du classement.

    Autres remarque signifiante : la présence de deux universités iraniennes dans ce classement des meilleurs universités du monde. L'Iran, qui vient de conclure un accord historique sur le nucléaire avec les puissances occidentales tend à s’imposer comme une nation où le savoir est promu à une importance supérieure.

    Cela montre surtout que deux pays considérés comme des modèles de rigorisme religieux et politique disposent d'universités performantes pouvant rivaliser avec ce qu’il y a de meilleurs dans le monde.

    L'Algérie est, sans surprise pour les spécialistes, très loin d'atteindre l'objectif d'intégrer le top 500 des universités du monde. Une percée pourtant annoncée pompeusement il y a quatre ans.

    "La tutelle a engagé des réformes qui permettront à l’université algérienne de se classer parmi les 500 premières universités dans le monde dans cinq ans", déclarait en ce temps là Hafid Aouarag, directeur général de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

    Quatre ans plus tard, non seulement aucune université algérienne ne figure dans le classement Shanghai mais aucune d'entre elles ne figure dans le classement des 1000 meilleures universités dans le monde, publié par Le Centre des Classements Mondiaux des Universités (Center for World University Rankings, CWUR).

    Les autorités et les responsables de l’université algérienne ne sont pas sans savoir que la maîtrise des sciences et de la technologie est vitale pour l'avenir. Il est grand temps d'en prendre réellement conscience et de remettre le train du savoir sur les rails.

    HuffPost Algérie
    Dernière modification par Horizon2030, 15 août 2016, 13h24.
    Ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country. John F. Kennedy


  • #2
    Harvard, Stanford et Berkeley occupent les trois premières places du classement de Shanghai. La première université française, Pierre et Marie Curie, se hisse à la 39e place tandis que les universités chinoises font leur apparition pour la première fois dans les cent premières du classement.

    Les universités américaines continuent de caracoler en tête du classement de Shanghai publié ce lundi. Pour la quatorzième année consécutive, Harvard arrive en 2016 en tête de ce classement des 500 meilleures universités au monde réalisé par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy.

    Les trois premières places du podium (et huit des dix premières du classement) sont d'ailleurs occupées par des universités américaines, puisque Stanford se place deuxième comme l'an dernier, suivie de Berkeley qui gagne une place. Première non-américaine, l'université britannique Cambridge arrive 4e, soit une place de mieux qu'en 2015. On trouve ensuite les américaines MIT (5e) qui descend de deux places, et Princeton (6e comme l'an dernier).
    Six critères pris en compte

    Le classement de Shanghai, créé en 2003, prend en compte six critères pour distinguer 500 des 1.200 établissements répertoriés dans le monde, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans «Science» et «Nature». Si le cabinet décrit ce classement comme «le plus fiable», ses critères tournés vers la recherche et les sciences de la vie, occultant entre autres les sciences humaines et sociales, sont dénoncés par de nombreux responsables européens comme un biais dommageable pour leurs établissements.
    Ainsi, seuls quatre autres établissements non-américains atteignent le top 20: Oxford à la 7e place (+13), l'University College de Londres à la 17e place (+1), l'Institut fédéral de technologie de Zürich (Suisse) à la 19e place (+1) et l'Université de Tokyo à la 20e (+1 également).
    22 établissements français dans les 500 premiers

    Côté français, l'Université Pierre et Marie Curie (39e), Paris-Sud (46e) et l'École normale supérieure (87e) se classent parmi les cent premières. Le secrétaire d'État français chargé de l'Enseignement supérieur et de la recherche Thierry Mandon s'est félicité du maintien de 22 établissements de son pays dans les 500 premiers, ce qui le place en 6e position derrière les États-Unis, la Chine, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Australie.

    Cette année marque l'entrée, pour la première fois, d'universités chinoises dans les cent premières du classement, avec Tsinghua (58e) et Pékin (71e). Singapour accède aussi au Top 100, avec la National University of Singapore à la 83e position.

    Mais le classement est resté largement inchangé au sommet, puisque neuf des 20 meilleures universités ont conservé leur position, et neuf sont montées ou descendues d'un cran.

    Le Figaro
    Ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country. John F. Kennedy

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    • #3
      L'Iran est très bon, l'AS c'est du toc.
      Ses bonnes universités sont tenues par des Américains et emploient des sommités américaines en fin de carrière dans l'enseignement et la recherche. Souvent, ils ne sont même pas sur place. Ce n'est donc qu'affaire de gros fric.

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      • #4
        Quasiment toutes les universités du Canada y sont, j’espère que les maghrébins résidents en profitent.

        Quant à l’Algérie, tant et aussi longtemps, que nous ne vivions qu'entre nous, et qu'aucune chance pour un étranger de s'y installer et de se sentir chez lui, rien à faire.
        F.E.A.R, has two meanings:Forget everything and runorFace everything and Rise.....Voilà !

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        • #5
          Les Algériens, non seulement ils en profitent mais beaucoup y enseignent et y font de la recherche. Le secteur de l'informatique, de l'économie par exemple ils y sont les plus nombreux. Je parle du Québec.

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          • #6

            L'Algérie est, sans surprise pour les spécialistes, très loin d'atteindre l'objectif d'intégrer le top 500 des universités du monde. Une percée pourtant annoncée pompeusement il y a quatre ans.

            "La tutelle a engagé des réformes qui permettront à l’université algérienne de se classer parmi les 500 premières universités dans le monde dans cinq ans", déclarait en ce temps là Hafid Aouarag, directeur général de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

            Quatre ans plus tard, non seulement aucune université algérienne ne figure dans le classement Shanghai mais aucune d'entre elles ne figure dans le classement des 1000 meilleures universités dans le monde, publié par Le Centre des Classements Mondiaux des Universités (Center for World University Rankings, CWUR).
            Ils (Aouarag et Co.) resteront combien d'années encore en postes, après leur échec ?
            Dernière modification par Horizon2030, 15 août 2016, 13h48.
            Ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country. John F. Kennedy

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